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Bon… j'avais écrit une première critique. Puis, l'ordi a décidé que c'était le meilleur moment pour planter. Y en a qui commencent bien l'année.

Je reprends donc, et ce sera beaucoup plus court, parce que ça fait quand même un peu suer, surtout pour un livre que je n'ai pas aimé.

La dose, c'est un roman jeunesse d'anticipation sur fond de crise, de révolte sociale et de drogue. On croise des vilains gangsters dealers de drogue, des gentils révolutionnaires sincères et des ados désoeuvrés. Oui, ça sonne follement original et ce n'est pas fini.

On suit un ado, Adam, qui a la bonne idée de prendre une pilule de Raid, la drogue à la mode. Problème, le Raid, si il semble avoirs de bons effets durant une semaine, fait inévitablement mourir au bout de la dite semaine. Faut donc quand même bien réfléchir avant de l'ingurgiter. En plus d'Adam, on aura la joie de côtoyer Lizzie, sa copine et qui sert accessoirement de conscience, Christian, gangster psychopathe et caricature devant l'éternel, 2 révolutionnaires,…

La dose a tout pour être le roman d'anticipation qui fait réfléchir sur la drogue, la vie et tout le reste, mais bute sur des personnages caricaturaux ou bêtes à manger du foin (qu'ils soient ou non sous l'effet de la drogue) et dont je me fichais totalement qu'il leur arrive quoique ce soit.
Un mot aussi sur le style, maladroit par moments, insipide à d'autres mais toujours constant dans sa banalité.

La situation sociale explosive n'est là qu'en toile de fond brouillonne, comme beaucoup d'autres choses, mais là, j'ai trouvé ça vraiment dommage. Il y avait matière en mixant la thématique de la drogue avec le contexte de crise à quelque chose de percutant. Mais là… non.

Dommage parce que la couverture a un petit quelque chose qui attire le regard. Une dureté qu'on retrouve sporadiquement dans le bouquin sans qu'elle paraisse sincère ou bien faite.

Tant pis. Suivant.
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Fausse bonne idée, idée mal exploitée ou tout simplement erreur de parcours, ce roman que la quatrième de couverture donnait envie de lire est extrêmement décevant. En plus des personnages à la fois insipides et caricaturaux (voire grotesques), le thème - pourtant politique - manque de profondeur (on dirait même que l'auteur en a uniquement écrit les gros traits sans penser à développer son idée). C'est une suite d'actions sans objectif, tels des êtres sans consistances, sans buts, sans idées et sans autonomie qui s'enlisent dans les problèmes sans réagir en attendant la mort. C'est une grosse perte de temps que cette lecture!
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Une lecture franchement décevante ; l'écriture est passe-partout, et l'histoire m'a semblée peu originale par rapport à la promesse alléchante du résumé (l'idée de la drogue qui provoque la mort 7 jours après sa prise). La construction est convenue, les personnages parfois caricaturaux (notamment celui du méchant, Christian, psychopathe à la petite semaine) ; et surtout j'ai HORREUR des romans dans lesquels on suit quelques personnages, et par des effets de coïncidences invraisemblables ils vont tous se croiser et se retrouver ensemble à la fin, alors que certains n'ont aucun lien et aucune raison de se croiser dans une grande ville, en plein révolution et gagnée par des centaines de milliers de manifestants... A noter que, contrairement à ses précédents romans, l'idée de ce texte a été soufflée à l'auteur, ce qui explique sûrement un résultat en dessous des autres titres de Melvin Burgess.
Lien : http://chezradicale.canalblo..
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Grosse déception pour ce nouveau roman de Melvin Burgess. L'intrigue était pourtant prometteuse et la quatrième de couverture très alléchante. Malheureusement je trouve que l'idée de départ – l'absorption d'une drogue qui vous tue en une semaine – et qui pose La question existentielle : Que faire de sa vie quand on n'a plus qu'une semaine à vivre ? – est mal traitée. Elle se résume finalement à une pauvre « liste de voeux », qui dresse toutes les choses qu'on voudrait accomplir avant de mourir. J'ai trouvé celle du héros Adam : « coucher avec plein de filles. Plusieurs en même temps. / Devenir riche. / Boire du champagne jusqu'à ne plus tenir debout. / Goûter de la coke. / Faire le tour de Manchester dans une voiture de course. / Tuer quelqu'un qui mérite de mourir etc. » particulièrement futile et artificielle, un peu à l'image du roman. On a l'impression que le sujet embarrasse l'auteur et qu'il est plus à l'aise dans les scènes d'action avec le personnage de Christian, une brute épaisse doublé d'un psychopathe, qui n'aura de cesse de poursuivre les deux héros. J'ai détesté le personnage de Lizzie qui en plus d'être antipathique est aussi une belle idiote. Elle passe son temps à se poser la question « Je l'aime ou je ne l'aime pas ?», mais est malgré tout prête à donner sa vie pour le sauver. Bref, on a du mal à y croire. de la même façon, le roman verse un peu dans la dystopie, mais là encore en ne faisant que survoler les choses. Je n'y ai trouvé aucune profondeur, aucune vraie réflexion. L'auteur mélange les ingrédients sans nous convaincre. Est-ce parce que l'idée de départ – confie-t-il dans les pages de remerciements – ne vient pas lui ? Quoiqu'il en soit j'ai largement préféré le manga de Motoro Mase, Ikigami qui, dans un autre genre, traite des mêmes thèmes.
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Dans les 4 livres scolaires à lire sur l'année, c'était un des seuls qui me tentait le plus. Son résumé, sa couverture simple, le fait qu'il vienne de la maison d'édition Scripto comme « La face cachée de Margo » que j'ai particulièrement apprécié, les bons échos que j'avais de l'auteur... bah finalement j'ai été un peu déçue.

En gros, l'histoire parle d'une nouvelle drogue sortie « Le raid » qui est supposé faire vivre la plus belle semaine d'une vie à quelqu'un mais en contrepartie, on meurt à la fin. Joyeux non ? Adam, le personnage principal va mal : sa copine le quitte, son frère part, ses parents ne sont pas très présents dans sa vie, ils préfèrent son frère, son rêve de footballeur a peu de chance de se réaliser... Mais veut-il vraiment tout perdre pour une semaine de joie ? Durant ce roman, Adam va se rendre compte qu'il a plus à perdre que ce qu'il croit.

Le point positif du roman est qu'il fait passer un beau message. Celui du « si tu crois que ta vie ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est que tu n'as pas encore vécu, que le bon reste à arriver ». C'est un très beau message qui est complémentaire à un autre. En effet, le roman montre aux gens une sorte de révolution entre classes sociales. Les pauvres contre les riches. Cela peut paraître cliché mais ça a bien été mené malgré tout, bien que je pense que 280 pages ne suffisent pas pour un sujet d'une telle ampleur. Melvin aurait dû développer plus que ça son histoire et les messages qu'il veut y faire passer.

Si je disais quels sont mes personnages préférés, cela vous gâcherait la lecture, je préfère me taire et vous laisser découvrir. Néanmoins, Lizzie et Adam, les héros principaux m'ont particulièrement gavée à certains moments. Ils ont 17 ans, ça se voit mais parfois, on aurait vraiment cru qu'ils n'en avaient que 14. Mais ici on peut facilement les distinguer, y en a pas mal avec tous un rôle différent.

Alors le gros défaut de ce roman, selon moi, c'est son écriture. Elle est prenante, je ne dis pas. Ça aurait pu être addictif. D'ailleurs, je l'ai lu vite. Mais, un coup, elle est crue, un coup elle est enfantine. Dans une histoire comme celle-ci, l'auteur doit se mettre en accord avec lui-même. Alors, soit c'est « ses seins durcissent » le truc bien expressif, bien clair, soit ce sont les mots faciles utilisés pour un élève de 12 ans entremêlés en une phrase niaise. Mais un mélange des deux ? Cela ne m'a pas trop convaincue. Je n'ai rien personnellement contre le style de Melvin Burgess mais La dose ne m'a pas attirée au point que je veuille lire Junk.

Après, ceci peut paraître carrément subjectif, j'en suis navrée, mais quand on regarde la couverture, qu'on lit le résumé, on se dit « ouah ça a l'air excitant, un jeune qui se remet en question, on est carrément dans sa tête, etc » hé bah pas du tout. Déjà, le récit est écrit dans la narration externe. Gros avantage dans le roman quand il s'agit d'expliquer plusieurs événements simultanés mais gros défaut si l'on veut exactement savoir ce que pense le personnage principal. Ensuite, ce livre est vraiment sombre. Trop sombre pour mon humeur actuelle, même si la fin (qui n'en est pas une) fait légèrement sourire.

En conclusion, ce roman vise surtout les jeunes qui ont entre 12 et 16 ans mais malheureusement, trop « enfantin » pour moi. Il est bien écrit même si le mélange cru-niais ne peut plaire à tout le monde (il m'a quand même presque fait pleurer à la fin!). Mais, il est assez plaisant à lire pour l'école, bien que je ne l'aurais pas lu pour le plaisir.
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Une nouvelle drogue vient de paraître : le Raid.
Elle permet de vivre une semaine de rêve mais à la fin des sept jours, on meurt.
Adam a ou pense avoir tout perdu (son frère est mort dans un attentat révolutionnaire, sa petite amie veut casser...) donc il va en prendre, sans savoir les conséquences que cela va avoir : sa petite amie va se faire kidnapper par un psychopathe, il va aller en prison... J'ai adoré l'histoire de ce livre (des adolescents confronté à une drogue mortelle) mais aussi l'aventure que vont vivre les personnages (ils vont tous se rencontrer petit à petit à leurs dépens).

Un roman touchant des sujets sensibles : violence, mort, drogue, révolution, pauvreté...bref, un roman qui vous fera réfléchir sur l'importance de la vie.

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Ce roman répond à une demande de lycéens de terminale et de leur professeur. Voir pages 280/281
Une nouvelle drogue « le Raid » circule parmi la jeunesse de Manchester. L'économie est en ruine, pas de travail, le service social nul.
le Zélotes groupe d'utopistes dangereux entraine la jeunesse qui n'a plus d'avenir à prendre une gélule de raid qui les portera vers la mort mais après leur avoir fourni une semaine dépassant tous leurs rêves. Car comme disent les zélotes « vivre vite et mourir jeune ».
le but des zélotes est de faire réagir les gens contre les autorités pourris. Mais des truands ont pris le contrôle de la fabrication et de la vente des gélules de Raid.
Adan et Lizzie adolescent que la situation des parents à séparer se retrouve et vont être précipités dans une spirale de violence qui embrasse Manchester et d'autres villes anglaises. En effet puisque la mort est la finalité plus rien ne retient ces jeunes qui vont piller, tuer.
Tout va trop vite Adan croyant que Lizzie l'a laissé tomber, ne voit plus d'avenir et avale une gélule. Lizzie apprenant cela veut le sauver et se retrouve aux mains de « Christian » schizophrène fils du chef de l'organisation maffieuse .Qui lui a fait miroiter qu'il pouvait lui donner un antidote. Mais le piège se referme sur elle et ils vont la forcé à avaler une gélule. Les adolescents vont alors se battre pour vivre.
La lecture de ce roman est brutale les thèmes traités sont graves et font réfléchir.
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A Manchester, une Révolution se prépare. le peuple se révolte contre le manque de partage des richesses et le pouvoir absolu des banques. L'hysterie collective est renforcée par la présence sur le marché d'une drogue d'un tout nouveau genre. le Raid, c'est son nom, vous procure la sensation de vivre avec plus d'intensité que jamais. Mais le deal, c'est que vous mourez au bout d'une semaine. Et il n'existe pas d'antidote. Un soir de désespoir, Adam a pris cette drogue. Plus rien ne le rattachait vraiment à le vie : son frère a abandonné sa famille, sa petite amie ne le comprenait plus, il se voit obligé d'arrêter l'école et trouver un travail pour entretenir sa famille. Adam a eu une vie trop terne à son goût et son avenir ne s'annonce pas beaucoup plus radieux. C'est donc sans regret qu'il s'apprête à quitter ce monde. Mais c'est sans compter les conséquences dramatiques que son geste aura sur ses proches et sur lui même. Beaucoup d'action, de suspense, mais également beaucoup de violence, parfois jusqu'à la nausée.
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Un thriller déjanté, violent et contestataire, à lire ! je le chronique ici : http://www.keskonlit.fr/la-dose-melvin-burgess/
Lien : http://www.keskonlit.fr
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J'attendais beaucoup de ce livre car j'avais aimé Junk ( beaucoup moins Une idée fixe ). Je trouvais le résumé accrocheur et j'ai été ravie de le trouver à la médiathèque de ma ville.

Seulement voilà, après avoir fini le livre en deux petites heures, je suis extrêmement déçue.

Le contexte dystopique qui est une chose que j'apprécie beaucoup en général est à peine traité. L'histoire pourrait se passer de nos jours si cette drogue existait. Ensuite j'ai trouvé les personnages détestables. Adam, avant même d'avoir pris la drogue, envisageait déjà de mettre sa copine ( soit disant amour de sa vie ) enceinte afin d'améliorer sa condition sociale. J'ai trouvé ça gerbant. Ensuite après absorption de la drogue c'est pire car il devient un espèce de bébé à satisfaire, d'enfant roi à qui il faut tout offrir car il va bientôt mourir.

Lizzie n'est pas franchement intéressante non plus, elle doute sans cesse.

Le pire c'est qu'à la fin à la suite d'enchainement de péripéties diverses et variées ces deux adolescents attardés deviennent de vrais héros... Mouais.

Le sujet étant déjà quelque chose de grave ( la mort programmée dans une semaine ) je n'ai vraiment pas apprécié toute l'histoire avec Christian et Vince, grands psychopathes l'un comme l'autre. Ca faisait trop! Je trouve que la surenchère d'évènements dramatiques rend l'histoire totalement irréaliste et ça en devient presque risible.

Enfin, la chance et la super vie d'une semaine offerte par la drogue se résume en bien peu de choses : faire l'amour avec sa copine, picoler du champagne et se taper une fille rencontrée sur internet. de nos jours ça n'a rien d'extraordinaire du tout. Quitte à promettre une vie de rêve autant rêver grand, pas juste ça.

Donc avis négatif pour ce livre qui s'il se laisse lire est assez creux, peu crédible et peuplé de personnages peu attachants voir moralement détestable. Melvin, tu aurais pu faire mieux!
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