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Critique de colimasson


Les trois histoires qui composent A fleur de peau ne se ressemblent pas. Elles ne cherchent pas à former un tout cohérent, et se rejoignent seulement dans l'impression qu'elles laissent après leur lecture. C'est une impression d'avoir seulement effleuré les personnages, mais d'en être toutefois marqué et sensiblement troublé.


- « Une vie de chien » nous montre un homme soumis aux pulsions animales : envie de ronger un os, de poursuivre un chat pour lui croquer la gambette, de s'agripper aux mollets des méchants messieurs et de pisser contre un réverbère. Comment peut-on trouver son salut en vivant de la sorte ? Charles Burns a la réponse.

- « Brûle en enfer » constitue la plus grosse part de cet album. La plus déstabilisante aussi. Aucune page n'est semblable à une autre et ne permet d'appréhender la suivante, mais toutes sont aussi noires et sombres les unes que les autres. Charles Burns expose le fonctionnement tordu de son cerveau, mais se garde bien d'en révéler tous les rouages.

- « Un mariage en enfer » constitue une belle diatribe désenchantée, pour tous les misanthropes convertis sur le tard. Sur une base convenue, Charles Burns prend plaisir à se montrer excessif et décapant. Pour la première fois peut-être, Charles Burns se glisse dans la peau d'une femme…


A conseiller pour des envies de variations autour de l'oeuvre de l'auteur…
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