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Critique de IreneAdler


C'est... en fait on ne peut réellement qualifier ce texte. Il ne fait pas l'apologie de la came et de la défonce, non. Mais on y sent une fascination pour elles. C'est extrêmement lucide ; Burroughs y a beaucoup réfléchi et pris de la distance, pour nous parler de son expérience. de ses expériences : came, sevrages, abus d'alcool, substances douteuses... Il n'est pas tendre, ni avec lui ni avec les autres camés. Il est également à la dérive, comme devaient l'être beaucoup de jeunes gens lors de cette période troublée : la guerre, l'intolérance juridique à tout ce qui sort d'un certain cadre. Qu'il soit devenu un des étendards de la révolte et de la contestation des années 1960-70 n'est pas une surprise. Il ne vit, et ne veut pas vivre, dans un cadre normé ; la drogue est presque un hasard, mais qui deviendra un hasard destructeur.
Je ne peux pas dire que c'est un beau texte. Mais que c'est un texte que j'ai aimé, pour ses images, pour son ironie parfois et pour son honnêteté. C'est un texte cru, qui n'épargne pas son lecteur ; et c'est bien pour ça qu'il est devenu culte.
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