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Critique de le_Bison


Vous connaissez certainement Edgar Rice Burroughs. Forcément. Autant de livres, autant de références, qu'au cours de votre petite vie de terrien, vous avez lu quelques aventures de ses héros, ou des substituts visuels à ses écrits. Je me suis embarqué sur une drôle d'aventure, quitter le ranch sans nom pour voir si l'herbe pousse plus verte ailleurs. Et ailleurs, l'herbe n'est pas si verte, elle serait même plutôt rouge. Mais avant de partir au-delà des Rocheuses, je fais un petit aparté sur l'auteur lui-même. Car Edgar Rice Burroughs a révolutionné la littérature. D'abord, par l'intermédiaire de son héros, l'homme au cri perçant de singe, le bien nommé Tarzan. He, oui. Tarzan, avant Weissmuller, c'est E.R. Burroughs son auteur qui a bien du composer une trentaine d'aventures dans la jungle verte. Mais ce n'est pas tout : il a révolutionné la Science-fiction (je sais, un bison qui lit de la SF, c'est déroutant) en inventant le concept de Space-Opéra – rien que ça.

Début du cycle de Mars. Out Tarzan, place au nouvel héros : John Carter, un homme seul, un chevalier solitaire, un héros des temps modernes. Premier opus : « la Princesse de Mars », 1917.

Mais, je crois que vous ne vous rendez pas encore compte de qui est John Carter et ce que représente cette planète, Mars, qui brille dans le ciel de l'Arizona. Essayez de vous mettre un peu à sa place et vous comprendrez peut-être. Imaginez, vous êtes John Carter, vous chevauchez un cheval dans le désert de l'Arizona, pourchassé par une bande de sauvages, des indiens de je-ne-sais-plus-quelle-tribu, mais de vrais guerriers à la poursuite de votre scalp. Vous atteignez difficilement le canyon, la gorge asséchée, une flèche dans le bras gauche, vous vous hissez tant bien que mal au fond d'une cavité naturelle, et là…

Là… vous vous retrouvez subitement nu dans un territoire rouge de poussière. Vous voyez des géants verts, des petits rouges, des méchants noirs. Comme un claquement de doigts, vous avez atterri sur Mars. Vous m'avez suivi, jusque là ? Une histoire totalement invraisemblable, mais c'est cela la littérature de l'imaginaire, la science-fiction et le space-opéra. John Carter, lui, en héros moderne de 1917, cela ne lui pose aucun problème. Après quelques pas d'adaptation pour s'habituer au changement d'apesanteur, il est là, déjà prêt à sortir son épée, la plus fine lame de l'Ouest et maintenant de Mars, combat tous les méchants qu'ils soient noirs, rouges, verts ou jaunes (non, pas de jaunes, y'a pas de jaunes sur Mars).

John Carter n'est pas un surhomme. Il est juste le meilleur combattant de la planète. Rien ne lui fait peur, il suit, voir subit, des aventures extraordinaires, des rencontres surprenantes, il dégaine son sabre sur tout ce qu'il bouge, et il tombe amoureux de la première princesse qu'il rencontre. Je vous l'ai dit, John Carter n'est qu'un homme sur une planète inconnue, qu'un fougueux cow-boy perdu au milieu des aliens. Là-bas, sur Mars, tout est combat, tout est alliance, tout est traitrise. La guerre perpétuelle, l'appât du gain et des ressources minières, l'esclavage des plus faibles et la maitrise des plus forts. Mars, c'est comme la Terre, mais plus loin.

En temps normal, je ne suis pas le plus grand adepte de la science-fiction, exception faite de la Planète des Singes. D'ailleurs des grands Singes Blancs cohabitent avec ces géants verts. Je ne vous ai pas parlé encore du Géant Vert ? Un monstre vert, encore plus effrayant que notre terrien Hulk mangeant du maïs, de plus de 3 mètres de haut, avec des bras aussi longs qu'une limousine XL et aussi nombreux que les tentacules d'un calamar géant. De-là, à dire qu'il a été irradié par un quelconque élément radioactif… Donc, je ne suis pas un spécialiste SF (peut-être SM, mais là est un autre débat), et je remercie les éditions Omnibus, ainsi que Babelio de m'avoir permis de m'évader le temps de 5 histoires sur la planète Mars. Oui, vous avez bien lu, « la Princesse de Mars » n'est que ma première excursion sur cette planète, finalement pas si lointaine. J'y suis allé, j'ai vaincu, j'y reviendrai. Moi, bison sur les traces de John Carter. Car, ses romans sont de formidables péripéties extratemporelles, où chaque page est mouvementée, chaque chapitre bascule notre ex-cow-boy dans du rocambolesque, dans de la romance à l'eau de rose. L'aventure toujours. Toujours à donf comme disent les jeunes nés après 1917. Une équipée sauvage. Et quand, ces 5 aventures composant le cycle de Mars sont réunies sous une belle couverture cartonnée, cela fait un magnifique objet de littérature à exposer dans la lumière d'une bibliothèque, la mienne en l'occurrence.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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