Un guerrier peut changer de métal mais pas de cœur ! selon le dicton ayant cours à Barsoom.
[La Princesse de Mars]
Telles sont les manières du Barsoomien Vert : il n’a pas à travailler s’il peut conquérir et voler aux autres par le combat et la rapine.
[La Princesse de Mars]
Une conviction profonde assurait ma présence certaine sur la planète rouge. Vous-même avez la certitude d’être sur la Terre ; auriez-vous l’idée de mettre ce fait en doute ? Personnellement, la possibilité d’être ailleurs que sur Mars ne m’effleura pas un seul instant.
Penser, chez moi, c’est agir.
Mais, je devais l'apprendre ultérieurement, le sourire d'un martien n'est que de pure forme ; quand à son rire, il a plutôt de quoi faire pâlir de terreur l'homme le plus courageux.
En effet, l'humour chez les Martiens Verts diffère grandement, de par sa conception, du nôtre, qui est franchement orienté vers l'amusement. Les souffrances qui accompagnent l'agonie d'un compagnon déclenchent le fou rire de ces étranges créatures. La forme la plus courante de distraction chez eux est de provoquer la mort de leurs prisonniers de guerre dans d'affreux tourments, aussi raffinés que possible.
- Je saisis tes mots, Dotar Sojat, répondit-elle enfin, mais toi, je ne te comprends pas : tu es un mélange bizarre d'enfantillage et de mâle assurance ; tes sentiments sont à la fois nobles et grossiers ; je voudrais seulement pouvoir lire en ton cœur.
- Mais regarde tout simplement à tes pieds, Dejah Thoris : il est là, mon cœur, et il s'y trouve depuis cette nuit à Korad ; il y sera toujours, battant uniquement pour toi, jusqu'à ce que la mort nous sépare.
Aussi loin que ma mémoire peut remonter dans le passé, elle voit toujours un adulte dans la force de l’âge, tel qu’il était vers la trentaine : identique aujourd’hui à ce que je fus il y a quarante ans et plus.
-Komal est l'essence, murmra-t-il. Même les éthéralistes admettent que l'esprit doit s'appuyer sur la matière pour pouvoir la transmettre à ceux qui imaginent l'apparence de la substance. Car s'il n'y avait pas cette matière, rien ne pourrait être suggéré qui en ait l'apparence. En fait, rien n'aurait jamais pu l'être, jamais.
C'était un peuple ivre de puissance et de gloire qui considérait les autres groupes martiens comme nous autres considérons les animaux. Pourquoi, dans ces conditions, n'auraient-ils pas manger de la chair de cette faune inférieure
Je n'ai jamais été ce que l'on appelle un homme à femmes. Il m'a toujours paru plus convenable de voir un homme se battre plutôt que de le voir révasser devant un gant parfumé quatre fois trop petit pour lui, ou poser les lèvres sur une fleur fanée, dont le parfum est en train de virer au chou.