Songeant déjà à un futur voyage à La Mecque, il apprend par cœur un quart du Coran, et se passionne pour le soufisme au point de se soumettre à tous les rituels de jeûne, de méditation et de prière requis pour s’initier à cette mystique.
C’est dans ces charniers qu’on introduisait les miséreux, après les avoir dépouillés des hardes qui leur servaient de linceul. Noirs et rigides, on les jetait comme des ordures sur cet amas putrescent, et la décomposition produisait une sorte de flamme d’un bleu intense qui éclairait les bords de la fosse, révélant un magma de chairs corrompues, un enfer digne de Dante.
« J’étais censé appartenir à cette catégorie d’êtres misérables qu’on appelle les surdoués, écrira-t-il, on me fit donc commencer le latin à trois ans et le grec à quatre. »