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Critique de JML38


JML38
09 février 2022
Teresa est issue d'une famille pauvre, qui subsistait grâce à une mère aimante n'hésitant pas à fouiller les décharges pour compléter un maigre salaire de femme de ménage en revendant des objets à un brocanteur. À l'âge de sept ans sa vie fut transformée lorsqu'un violon – magique pour elle – se retrouva entre ses mains.

Anna est la fille d'une famille riche, à qui il a manqué un père et l'amour de sa mère. Contrairement à Teresa, elle n'a eu aucun problème pour suivre des cours de musique et devenir une artiste reconnue à la virtuosité inégalable.

Maria a grandi dans une famille andalouse où le chant et la tradition orale étaient très présents. Au service de Monsieur Karl, un chef d'orchestre ayant fui la RDA pour se réfugier à Barcelone, elle a découvert la musique classique, et s'est initié à la pratique du violon auprès de son employeur qui a décelé chez elle une oreille impressionnante.

En début de récit, Mark, le fils de Karl, s'apprête à diriger un concert dans lequel doit être joué le concerto pour deux violons de Bach tant aimé de son père décédé dix ans auparavant, avec les deux solistes qui l'avaient interprété juste avant la mort du maestro.

La narration chorale fait revivre le temps d'un concert les souvenirs de Mark, Teresa, Anna, et Maria, avec comme liens entre tous les récits : Karl, un violon, Bach, et la musique en général.
Le lecteur découvre au fil des pages des personnages aux personnalités bien marquées influençant leur approche de la musique et leur manière de jouer. Karl lui-même essaye de faire cohabiter le trop-plein d'âme de Teresa et la technique plus froide d'Anna, tout en appréciant la fraîcheur de Maria lorsqu'elle joue de petites oeuvres sans prétention.

J'ai apprécié ce roman qui parle évidemment beaucoup de musique, mais j'aurais aimé m'imprégner encore plus de cette musique au travers des témoignages des divers narrateurs. Il m'a juste manqué quelques envolées lyriques magnifiant le concerto pour deux violons de Bach.
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