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Citations sur Le milieu de l'horizon (14)

Je me suis tu, m'efforçant de rester impassible. Je voulais paraître dur : elle fuyait et elle était coupable de fuir. Elle allait le regretter ; autant qu'elle commence à le comprendre tout de suite...
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On devrait imaginer d'autres couleurs, des accessoires, des inventions partout pour qu'on soit à tous les coups un peu étonné de vivre.
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Les benêts, simplets, crétins, dadais, débiles légers, moyens ou plus que moyens sont tous d'excellents garçons de ferme parce qu'ils vouent naturellement leur sollicitude aux animaux ainsi qu'aux végétaux, avait-il dit. Leur place n'est pas dans des hôpitaux où ils finissent vraiment fous. Depuis la nuit des temps, les paysans les ont gardés comme valets, avait-il dit autour de quelques verres d'alcool de prune qui avaient facilité une conclusion rapide de l'affaire.
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- Tout est mort ?
- Hein ?
- Je dis... tout est mort.
- Ouais, ai-je admis.
- On dirait que plus rien ne tient ensemble. La haie n'est plus reliée au pré. Le chemin ne va plus avec le ciel. Cet arbre là-bas, on dirait qu'il flotte. Il y a trop de distance entre les choses, hein ?
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J'aimais l'odeur de Mado. C'est même comme cela qu'elle est à jamais inscrite dans ma mémoire: une transpiration légère d'herbe fermentant au soleil.
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Je n'étais pas loin de penser qu'il lui obéissait parce que l'esprit de maman se trouvait en contact avec la divinité tutélaire qui protégeait nos bâtiments, qui garantissait la fertilité de nos terres et qui veillait à notre fortune. La maison tenait grâce à elle.
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- Maman ne nous aime plus ?
- Non. Elle est amoureuse. L'amour, c'est toujours un truc contre lequel on ne peut rien faire. On devient quelqu'un d'autre, a-t-elle dit.
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Les yeux fermés, je me suis senti aspiré par le néant, lentement inutile à moi-même, morceau après morceau par la torpeur. Le ciel jaune, les champs jaunes, la voiture fendant l'air jaune sur la route jaune ont perdu toute réalité.
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La source qui glougloute et qui respire, la graine qui craque dont le germe se faire un passage jusqu'à l'air libre, l'arbre qui contracte ses feuilles, qui les dilate lorsque le vent tiédit...voilà ce qui est naturel. Beaucoup de gens sont rabougris à l'intérieur...tout resserrés...ils ont les organes vitaux qui rétrécissent...et leurs poumons deviennent raides et secs...le corps n'est plus illuminé...il n'est plus ouvert...il se tapisse miasmes. Comme si vivre n'était qu'un pis-aller ! Ca, c'est à cause du malheur… Ne pas se sentir accepté par ce qui nous entoure...
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Une bonne respiration apaise les nerfs, calme les peurs...Elle est comme le vent qui souffle sur le feu, qui disperse les cendres et redonne de la force à la flamme qui étouffait dessous.
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