De petites pépites, parsemées au long du livre. On les appelle des
nouvelles, on pourrait dire que ce sont des contes, de mini-récits tant Buzatti nous emporte dans un monde mi réaliste, mi fantastique, où rien n'est neuf mais tout peut se construire.
Il y a certaines
nouvelles moins passionnantes que d'autres, ou alors on est moins disposé à lire parfois, mais toutes, lues indépendamment, permettent une découverte, une surprise et une réflexion.
Car l'avantage du K, c'est d'avoir concentré des histoires simples mais de qualité et un texte facile à lire, fluide et tout de même littéraire.
On ne voyage pas trop, sauf dans l'esprit, on reste dans l'Italie et le Milan des années 60 mais on part à la rencontre de personnages inédits, à qui il arrive de drôles d'événements et qui vont nous surprendre par leur réaction.
Mention spéciale, à Pauvre petit garçon , très connue, mais aussi à La Leçon de 1980, à Chasseur de vieux et à La Jeune fille qui tombe.
Toutes ces histoires ont des thèmes en commun: la peur de la mort, le sentiment d'une vie incomplète et l'envie d'un ailleurs. Buzzati excelle dans cette réflexion qu'il nous laisse faire sur la morale de chaque histoire et on sort à chaque fois avec un léger sentiment de mal-être.
Du haut niveau à mon goût.