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Critique de angelita.manchado
Voyage thérapeutique d'Armand Cabasson, présentation
21 juin, Sven, tireur d'élite, est avec son ami Thomas. Ils ont participé à de nombreuses campagnes pour l'armée. Thomas est mort au Mexique. Sven n'accepte pas. Pour lui, son ami est toujours vivant. Mais Sven est en danger.
Avis Voyage thérapeutique d'Armand Cabasson
Ce sont des accidentés de la vie. Ils ont subi des traumatismes. Sven est tireur d'élite, le meilleur, au sein de l'armée française. Séverine a été agressée chez elle, en présence de son compagnon de l'époque. May a été victime d'un grave accident de la route. Ses trois amis sont morts. Marion est dans la police. Quant à Arnaud, il est psychiatre.
Sven a été laissé pour mort lors de sa dernière mission. Son meilleur ami, Thomas, est mort. Il accompagne Sven lors de son périple en France. Mais Sven a perdu tous ses moyens dans une station service lorsqu'il a fait un carnage contre un gang qui attaquait les stations services. Une très grande partie de ce roman est consacrée à Sven et à sa mission pour l'armée française, conjointement avec les Américains, pour débusquer un Français, sorte de gourou, et les cartels de drogue. La vie de Sven est en danger. Il est recherché par les cartels de drogue, la police et aussi l'armée. Cette dernière souhaite le récupérer. Mort ou vivant, peu importe. de toute façon, il passera le reste de sa vie dans un hôpital psychiatre. Mais, malgré son stress post-traumatique, il veut trouver ce Français et finir sa mission au Mexique. Sur son chemin, Arnaud et les deux jeunes femmes qu'il accompagne pour un voyage thérapeutique, censé leur permettre d'affronter leurs traumas et renverser la tendance afin qu'elles puissent vivre à nouveau. Elles seront mises face à leurs peurs, de façon extrême. Les thérapies suivies n'ont pas été couronnées de succès.
L'auteur détaille dans la majeure partie de son roman Sven, tireur d'élite et les rouages de l'armée, la formation de ces soldats, les guerres qu'ils mènent pour protéger la France et les Français. Ils ne sont pas là pour tuer des civils. Ce sont de véritables machines de guerre qui tentent de décompresser entre deux missions. On y découvre également de belles amitiés, à la vie à la mort. Ces parties consacrées à Sven m'ont rappelé le document d'Henri Loevenbruck, J'irai tuer pour vous. Est-ce que tous ces tireurs d'élite prennent leurs dispositions au cas où, comme cacher de l'argent, des papiers, utiliser ce qu'ils ont appris, détourner des logiciels ? Je le sais, nous sommes dans un roman et sans tout ça, Sven n'aura pas pu continuer à traquer, à tenter de chercher et connaître la vérité.
Nous avons une partie historique concernant le Mexique, les croyances, la drogue et ses cartels et toutes les guerres pour la prise de pouvoir qui se déroulent dans ce pays. de nombreux innocents meurent. de nombreux innocents se rallient à ceux qui détiennent le pouvoir un moment. Une guerre d'état et de pouvoir entre le Mexique et ses alliés, notamment les Etats-Unis qui tentent des opérations sans en référer au gouvernement en place. Il ne faut pas perdre la face.
Un roman qui se laisse lire facilement, avec pas mal de rebondissements mais qui laisse le lecteur sur sa faim, surtout lors de cette traque, car le lecteur retrouve certains personnages deux mois après. Comment s'en sont-ils sortis ? Et les autres, que sont-ils devenus ?
Est-il possible de faire son deuil sans être aidé, même après avoir subi un très gros traumatisme. Arrive-t-on à hiérarchiser ce deuil pour tenter d'aller mieux, surtout lorsque cette absence a pris le pas sur une vie ? Malheureusement, l'auteur, psychiatre, ne répond pas à la question.
Ce voyage thérapeutique est tout de même brutal pour Séverine et May, je trouve. Elles sont mises face à leurs peurs les plus extrêmes et leur vie est mise en danger, et celle des autres par la même occasion. Arnaud est là, certes, mais il ne sais pas du tout jusqu'où cela peut aller lorsqu'il les met face à une reconstitution d'agression, en voiture pour tenter de franchir un pont. Je sais qu'il existe certaines thérapies qui permettent de se retrouver face à ses peurs, mais pas de cette façon. J'ai vécu une agression. Je sais ce que c'est que d'être tétanisée par la peur, de s'arrêter en plein milieu d'une rue face à quelqu'un que l'on ne sent pas, d'éviter l'endroit de l'agression. Pour affronter cela et autre chose, j'ai fait de l'EMDR, même si avec la psychologue, j'ai un peu contourner les séances. Je pense que d'avoir été prise en charge par le psychiatre de la police, le jour de l'agression, a été un très bon accompagnement, car j'en ai parlé de suite avec un professionnel et trois fois avec lui dans les semaines qui ont suivi.
Je remercie Babelio pour cette Masse Critique.
Lien : https://livresaprofusion.wor..
21 juin, Sven, tireur d'élite, est avec son ami Thomas. Ils ont participé à de nombreuses campagnes pour l'armée. Thomas est mort au Mexique. Sven n'accepte pas. Pour lui, son ami est toujours vivant. Mais Sven est en danger.
Avis Voyage thérapeutique d'Armand Cabasson
Ce sont des accidentés de la vie. Ils ont subi des traumatismes. Sven est tireur d'élite, le meilleur, au sein de l'armée française. Séverine a été agressée chez elle, en présence de son compagnon de l'époque. May a été victime d'un grave accident de la route. Ses trois amis sont morts. Marion est dans la police. Quant à Arnaud, il est psychiatre.
Sven a été laissé pour mort lors de sa dernière mission. Son meilleur ami, Thomas, est mort. Il accompagne Sven lors de son périple en France. Mais Sven a perdu tous ses moyens dans une station service lorsqu'il a fait un carnage contre un gang qui attaquait les stations services. Une très grande partie de ce roman est consacrée à Sven et à sa mission pour l'armée française, conjointement avec les Américains, pour débusquer un Français, sorte de gourou, et les cartels de drogue. La vie de Sven est en danger. Il est recherché par les cartels de drogue, la police et aussi l'armée. Cette dernière souhaite le récupérer. Mort ou vivant, peu importe. de toute façon, il passera le reste de sa vie dans un hôpital psychiatre. Mais, malgré son stress post-traumatique, il veut trouver ce Français et finir sa mission au Mexique. Sur son chemin, Arnaud et les deux jeunes femmes qu'il accompagne pour un voyage thérapeutique, censé leur permettre d'affronter leurs traumas et renverser la tendance afin qu'elles puissent vivre à nouveau. Elles seront mises face à leurs peurs, de façon extrême. Les thérapies suivies n'ont pas été couronnées de succès.
L'auteur détaille dans la majeure partie de son roman Sven, tireur d'élite et les rouages de l'armée, la formation de ces soldats, les guerres qu'ils mènent pour protéger la France et les Français. Ils ne sont pas là pour tuer des civils. Ce sont de véritables machines de guerre qui tentent de décompresser entre deux missions. On y découvre également de belles amitiés, à la vie à la mort. Ces parties consacrées à Sven m'ont rappelé le document d'Henri Loevenbruck, J'irai tuer pour vous. Est-ce que tous ces tireurs d'élite prennent leurs dispositions au cas où, comme cacher de l'argent, des papiers, utiliser ce qu'ils ont appris, détourner des logiciels ? Je le sais, nous sommes dans un roman et sans tout ça, Sven n'aura pas pu continuer à traquer, à tenter de chercher et connaître la vérité.
Nous avons une partie historique concernant le Mexique, les croyances, la drogue et ses cartels et toutes les guerres pour la prise de pouvoir qui se déroulent dans ce pays. de nombreux innocents meurent. de nombreux innocents se rallient à ceux qui détiennent le pouvoir un moment. Une guerre d'état et de pouvoir entre le Mexique et ses alliés, notamment les Etats-Unis qui tentent des opérations sans en référer au gouvernement en place. Il ne faut pas perdre la face.
Un roman qui se laisse lire facilement, avec pas mal de rebondissements mais qui laisse le lecteur sur sa faim, surtout lors de cette traque, car le lecteur retrouve certains personnages deux mois après. Comment s'en sont-ils sortis ? Et les autres, que sont-ils devenus ?
Est-il possible de faire son deuil sans être aidé, même après avoir subi un très gros traumatisme. Arrive-t-on à hiérarchiser ce deuil pour tenter d'aller mieux, surtout lorsque cette absence a pris le pas sur une vie ? Malheureusement, l'auteur, psychiatre, ne répond pas à la question.
Ce voyage thérapeutique est tout de même brutal pour Séverine et May, je trouve. Elles sont mises face à leurs peurs les plus extrêmes et leur vie est mise en danger, et celle des autres par la même occasion. Arnaud est là, certes, mais il ne sais pas du tout jusqu'où cela peut aller lorsqu'il les met face à une reconstitution d'agression, en voiture pour tenter de franchir un pont. Je sais qu'il existe certaines thérapies qui permettent de se retrouver face à ses peurs, mais pas de cette façon. J'ai vécu une agression. Je sais ce que c'est que d'être tétanisée par la peur, de s'arrêter en plein milieu d'une rue face à quelqu'un que l'on ne sent pas, d'éviter l'endroit de l'agression. Pour affronter cela et autre chose, j'ai fait de l'EMDR, même si avec la psychologue, j'ai un peu contourner les séances. Je pense que d'avoir été prise en charge par le psychiatre de la police, le jour de l'agression, a été un très bon accompagnement, car j'en ai parlé de suite avec un professionnel et trois fois avec lui dans les semaines qui ont suivi.
Je remercie Babelio pour cette Masse Critique.
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