Faire ce que l'on veut et comme on le sent relève d'une certaine audace, et réclame souvent d'outrepasser un sentiment d'impudeur, même si l'on se tient très bien !
Comment expliquer encore les longues files d'attente devant une librairie à minuit pour avoir un livre dès sa sortie, alors qu'il est possible de l'acheter tranquillement le lendemain ?
La peur de manquer ? Dans notre époque d'abondance, voilà qui est pour le moins curieux.
Que les personnes ayant vécu la guerre s'inquiètent devant un frigo vide ou des difficultés à se procurer tel ou tel objet, on peut comprendre, mais les plus jeunes ?
Introduction
Ah ! le désir ...
Notre époque n'a que ce mot à la bouche, mais qu'entend-elle par là ?
Un désir de parfum, de café, de glace, de vêtements chic ?
Le désir sexuel, qui envahit les magazines, dès que les premiers rayons du soleil pointent leur nez ? Le désir dont nous allons parler n'a rien à voir avec les objets de consommation, même s'il ne les condamne pas. S'il concerne la sexualité, il ne se réduit pas à la génitalité (...)
Le désir qui nous intéresse ici est cette énergie qui nous agite, nous enthousiasme, nous dilate et nous fait vivant.
C'est lui encore qui nous rend créatif, inventif, audacieux, et fait que la vie est digne d'être vécue, dans tous les domaines.