J'ai beau zieuter avec zèle la zone définie par mon jardin, pas un animal ni une plante commençant par Z. A moins de faire le zigoto ou de se croire au zoo, zéro zèbre, zébu ou zorille. Pas même un malheureux zinnia. Je ne parierai pas un zloty d'y voir également une belle zibeline.
Le dernier insectivore à fréquenter le jardin n'est pas le plus aisé à observer. Il s'agit de la taupe. Je ne l'ai jamais vue, mais ses nombreuses taupinières sur la pelouse attestent indubitablement de sa présence. Au nom de la biodiversité, j'accepte de bon gré ces petits monticules de terre, qui donnent à la pelouse un air d'adolescent en proie à une poussée d'acné.
Plus nous croyons avancer dans la connaissance, plus fréquemment reviennent ces questions face à l'extrême diversité du vivant.
...mais ses nombreuses taupinières sur la pelouse attestent indubitablement de sa présence. Au nom de la biodiversité, j'accepte de bon gré ces petits monticules de terre, qui donnent à la pelouse un air d'adolescent en proie à une poussée d'acné.
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A la sortie de l'hiver, une petite plante à fleurs bleues montre le bout de son nez un peu partout sur la pelouse. Elle en serait même un brin envahissante, mais j'aime cette délicate annonciatrice du printemps et la laisse donc prospérer.
Connaître, c'est reconnaître le droit à la différence et c'est le premier pas vers le respect. Cela vaut pour les animaux, comme pour les humains évidement.
La sauvegarde de la biodiversité autour de chez soi passe par ces petites attentions très simples à appliquer.
Ce haut niveau de spécialisation et d'interrelation entre végétal et animal n'est qu'une petite illustration de la forte interdépendance des espèces et de leur fragilité quand un mailmo' de la chaîne vient à disparaître. La bryone, à elle seule, représente donc un condensé des enjeux liés à la préservation des milieux naturels pour protéger notre biodiversité.
Certains peuvent voyager à travers le monde et ne rien voir. Pour parvenir à sa compréhension, il est nécessaire de ne pas trop en voir, mais de bien regarder ce que l'on voit.