Victorian Fantasy, tome 2 : De velours et d'acier

Quelle déception ! Je m'attendais à adorer ce tome comme pratiquement tous les écrits de Georgia Caldera, mais de velours et d'acier ne l'a pas du tout fait avec moi, à tel point que j'ai pris la décision de l'abandonner au bout de la 500ème pages.

Ma chronique ne sera donc pas longue, mais je peux vous dire que si je n' ai pas apprécié ce tome c'est en partie à cause de la romance. Effectivement, j'ai lu tous les romans de l'autrice, et je commence à savoir comment ses écrits fonctionnent, et j'ai donc ressenti une lassitude du côté de l'histoire d'amour. Georgia Caldera utilise toujours les mêmes mécaniques, et si sur la plupart de ses romans cela marche très bien, j'ai trouvé que pour de velours et d'acier, cela ne prenait pas. J'ai ressenti une grande lassitude face aux comportements des deux protagonistes dont l'histoire d'amour m'a fait lever les yeux au ciel. On se retrouve encore une fois avec un jeu du chat et la souris, du « je t'aime moi non plus« , et j'en ai eu vraiment marre, surtout que cela prenait les trois quarts du roman, au détriment de l'histoire.

Et c'est pourtant dommage car les cent premières pages du roman sont excellentes ! Glauque, violent, sombre… cela me rappelait l'ambiance des Larmes rouges, la meilleure saga de l'auteure à mes yeux. Mais voilà, très vite l'histoire d'amour pointe le bout de son nez, et c'est à partir de là que tout dégringole. C'est vraiment décevant surtout que l'écriture de l'autrice est toujours aussi belle.

J'ai donc laissé tomber ce roman dont les personnages me tapaient sur les nerfs, en particulier le personnage féminin qui est vraiment insupportable. Je n'ai pas aimé ce roman, ce fut donc une grosse déception. Je pense que la saga Victorian Fantasy n'est juste pas pour moi. Je passe mon tour !
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J'avais bien aimé le premier tome même s'il faisait plus "romance dans un cadre fantasy" que véritable roman fantasy avec une romance.

Ce roman-ci s'attache à Augustin, le prince auquel l'héroïne du tome précédent était fiancée et qui l'a aidé à s'enfuir en s'opposant à sa mère.
Ce roman-ci débute juste après le refus d'Auguste et la fuite d'Andraste. On découvre pourquoi le sentiment qu'Augustin et la reine ne semblent pas mère et fils est fondé. D'autre part, Augustin se révèle infiniment plus complexe et torturé qu'il n'y paraît.

Cependant, ce qui m'avait gênée dans le tome précédent réapparaît en force dans ce tome-ci. Ce qui prime ce n'est pas l'aventure ou la découverte de ce monde, c'est la relation tumultueuse entre Augustin et Léopoldine qu'il rencontre dans ce tome. du genre "je t'aime mais je te repousse", "je t'aime moi non plus". J'avoue avoir craqué au bout d'un moment. Au lieu de se mettre ensemble alors qu'ils s'attirent comme des aimants la protagoniste féminin tergiverse sans arrêt. J'avais envie de la secouer en lui disant "Concluez pour qu'on passe à autre chose!" Augustin étant un gentleman, il attend en souffrant en silence...Argh.
La construction narrative est construite sur ces atermoiements et le bouquin n'aurait certainement pas tenu ses 800 pages sans cela.

Dommage car j'ai trouvé énormément de longueurs alors que j'attendais que le secret de famille d'Augustin soit approfondi; de même que le passé des personnages secondaires qui apparaissent. Ou alors la mythologie liée aux Eternels. Peut-être est-ce pour ménager une suite? En tout cas, elle ne m'aura pas pour lectrice.

En effet, le style du premier tome n'était pas fantastique mais ici, il s'abaisse au niveau d'un roman de gare, surtout pour les scènes "hot".
C'est dommage car il y avait des éléments pour faire un bon roman de medieval fantasy mais l'auteure n'a pas fait ce choix. Snif.