Les Blessures du silence

Un récit glaçant sur le mécanisme de l'emprise et du harcèlement doublé d'un polar très bien construit et addictif.
Les personnages sont bien campés et attachants, et on se prend de sympathie pour la victime que l'on voudrait bien aider.
Au final ce roman aura au moins le mérite de nous inciter à nous méfier des beaux parleurs et de nous soucier des personnes effacées avant qu'elles disparaissent.
Et cela prouve aussi la nécessité de mettre en place des lieux d'accueil pour les femmes victimes du patriarcat.

Il y a des livres que l'on ouvre et que l'on arrive à refermer uniquement quand on arrive au dernier mot. Celui-ci en fait partie pour moi ! J'y ai trouvé des messages très touchants, très pertinents et transmis avec une fluidité admirable ! Raconter le livre ou recopier la quatrième de couverture n'a pour moi aucun sens : je vous invite à vous plonger dans ce livre et à cheminer au fil des mots. Un grand merci à Natacha Calestrémé !

De Natacha Calestreme, je connaissais La clé de votre énergie qui n'est pas un roman.

J'avais entendu parler de son envie de concilier policier et psychologie : roman d'un genre nouveau. J'étais curieuse de découvrir et un peu méfiante.

Amandine Moulin est mariée à Henry Moulin, professeur de français émérite d'un lycée parisien. C'est selon les apparences, l'homme parfait par excellence. Ensemble ils ont trois adorables petites filles. Une vie parfaite, trop parfaite...
Un jour le drame : Amandine disparaît. Suicide probable selon le mari, meurtre selon les parents et la soeur d'Amandine. Partir pour mener une autre vie ? Qu'en penser ?
C'est au policier, Yoann Cliver, de dénouer le fil de ce drame
Le doute subsiste, le mari la figure idéale du parfait coupable. Où est la vérité ?
L'originalité de ce roman est de nous faire entendre bien sûr la voix du policier mais aussi la voix d'Amandine qui relate les moments forts avant sa disparition. On y perçoit toute la souffrance d'une femme en proie à l'emprise de son mari. Toute la finesse psychologique est déployée pour entrer dans la conscience d'une femme qui souffre en silence de l'emprise et de la perversion de son mari.
Autre originalité : les liens invisibles et oniriques du policier avec la victime, Amandine. Ah l'inconscient quand tu nous tiens !
L'atout de l'auteure : elle sait bien raconter et maintient le suspense.
L'enquête close, le livre continue : place à une partie didactique : il s'agit d'évoquer l'emprise d'une personne sur une autre et les protocoles pour essayer de s'en sortir. Exit le policier, place à la partie psy. Et oui, ce n'était pas qu'un roman policier que vous lisiez, l'intérêt était ailleurs.
C'est un peu étrange et totalement rajouté mais que m'importe, le livre m'a plu.

Lu il y a quelques temps déjà, j'en garde un très bon souvenir.
Je me souviens dans quel état m'avait mis ce livre. Il m'avait tenu en haleine, dans un suspens très prenant pour savoir ce qu'il s'était passé réellement.

Et l'idée de glisser quelques protocoles, ou des éléments plus "spirituels", permet (pour ceux qui n'en sont pas coutumiers) de découvrir des choses... de s'ouvrir à d'autres possibles. Très bonne idée.

" les blessures du silence" est un roman classé dans les policiers. Il y a effectivement une disparition insolite, inquiétante, celle d'Amandine, mère de famille mariée à Henry Moulin professeur agrégé apprécié de tous.
Si l'on s'interroge sur ce qu'est devenu Amandine la construction du roman qui égraine les jours avant la disparition nous amène surtout à côtoyer de prêt, le harcèlement moral.
Natacha Calestremé nous dresse un portrait des pervers narcissiques et de la façon dont ils tissent leur toile pour embarquer leur victime dans une spirale de crainte de doute de questionnement de culpabilité et de dépression.
Ce roman n'est toutefois pas un livre de psychologie sur les pervers narcissiques mais bien à roman policier avec une enquête et on le lit comme tel même si les conseils donnés auront sûrement un écho pour certaines lectrices.

Si la lecture de ce roman peut être un déclencheur pour sortir de l'emprise d'un bourreau, si il permet à certaines de sortir la tête de l'eau et d'amener à se questionner sur ce qu'elles vivent ne serait-ce qu'un instant, alors bravo à l'auteur !

Amandine est mariée depuis dix-huit ans et a trois petites filles. Six mois de bonheur et le cauchemar a commencé. Pendant toutes ces années, elle ne s'est pas aperçu de la violence qui existait dans son couple. Lorsque Amandine disparaît, le Major Yoann Clivel est mis sur l'affaire de cette disparition inquiétante. En enquêtant, il découvre la relation qui existait entre la disparue et son mari, ce qui le conduit, indirectement à une introspection de ses propres sentiments.
Avec ce roman, nous apprenons ce qu'est vraiment un pervers narcissique et le ou les moyens d'aider une personne sous emprise. Un bon roman qui met en avant le vide juridique de la loi française concernant les blessures psychologiques.

Le commissaire Filipo qui mâche du papier, ça me rappelle quelque chose.
Amandine, mariée à Henry Moulin et mère de trois "adorables" filles, Jade, Zoé et Lola, a disparu depuis cinq jours.
Dans ce cas, en priorité, ce sont les proches que la Police soupçonne et en premier lieu, le mari.
Mais voilà : celui-ci a un alibi en béton.
Commence alors l'enquête pour découvrir ce qui est arrivé à cette femme.
Ce livre est une plongée abyssale dans une vie sous emprise. « C'est totalement flippant » ( P 329 ), à vous donner froid dans le dos.



Amandine est une jeune mère de famille, mariée depuis 18 ans à Henry, professeur dans un lycée. 

Un jour, sans aucune explication, Amandine disparaît.


Ses parents interpellent la police, mais Henry mettra plusieurs jours avant de s'inquiéter.



On suit Yoann dans l'enquête pour retrouver cette jeune femme.

Meurtre? Suicide? Fuite?
Toutes les pistes sont envisagées.



Le récit alterne entre Amandine au cours des 6 mois avant sa disparition, et l'enquête de Yoann.



J'ai vraiment été prise par ce roman et je n'ai pas pu le lâcher avant d'en connaître la fin (et quelle fin !!!).



Je n'ai par contre pas du tout accroché au côté ésotérique et psychique de l'histoire. 



Le thème du harcèlement conjugale est abordé de façon très précise et très bien documentée.



Un excellent roman rythmé que je ne peux que vous recommander. 

Lien : https://www.instagram.com/re..

4ème roman que je lis de cette auteure, je retrouve donc Yoann et ses intuitions, ses collègues de la police judiciaire, Alisha...

Je suis en terrain connu prête à lire un polar avec une touche de surnaturel (la touche Natacha Calestrémé).

Et je ne suis pas déçue, le roman se lit vite, il est très intéressant, j'ai appris beaucoup de choses sur les pervers narcissiques et les errances de notre système judiciaire qui ne reconnaît pas le harcèlement moral. Très documenté, le roman dénonce les failles et les manquements de nos lois, le harcèlement moral ne laisse pas de traces visibles, il est subtil, c'est souvent plus une impression de manipulation difficile à démontrer. La victime est comme une mouche prise dans une toile d'araignée tout à fait impuissante face à la perversité de son conjoint.

L'enquête est intéressante, bien menée, haletante, j'ai pu aussi découvrir le rôle des chiens pisteurs et de leurs maîtres, une autre partie très documentée et bien expliquée.

J'ai beaucoup aimé.... jusqu'à la dernière partie où là ça se complique un peu.

La petite touche surnaturelle devient un peu trop présente, le protocole pour se débarrasser d'un pervers narcissique et récupérer sa part de lumière volée trop irrationnelle pour que je puisse l'accepter.

Malgré ça, j'ai aimé ce thriller et apprécie toujours autant la plume de cette auteure.

Ce roman parle principalement du harcèlement moral que peut faire subir un mari à sa femme. Amandine, mère de trois enfants est sous l'emprise d'un homme bon chic bon genre qui ne porte pas sur le visage toute la violence qu'il lui fait subir ; il ne la frappe pas. Il la détruit à petit feu.
L'auteure termine ce roman sur une analyse d'une situation de ce type et là on peut effectivement y croire ou pas… Mais quand on est dans la galère d'Amandine, c'est une sortie de secours non négligeable.
L'auteure l'écrit: ses romans sont des polars guérisseurs.