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Critique de Nastasia-B


Italo Calvino a souvent donné dans la littérature dite enfantine, avec des bonheurs divers et pas forcément très fréquents.
Ici, c'est encore le cas et je vais essayer d'exposer mes raisons :
Tout d'abord, il y a un décalage que je juge trop grand entre le public qui semble visé (illustrations, format de type "Roi-Reine-Princesse", etc.) c'est-à-dire plutôt des enfants de l'école primaire, avec la difficulté du langage (vocabulaire, tournure des paragraphes, ellipses) et la difficulté d'interprétation (conte philosophique, pas évident à rendre parlant).
En ce sens, ce texte est accessible, au mieux, pour des collégiens, et encore, pas n'importe quels collégiens, or, ces collégiens, avec un niveau de langage et d'abstraction suffisants, lorsqu'ils sont au collège ne lisent plus des histoires de princesses.
Donc, selon moi, il y a plantage sur le public et/ou sur la forme de l'écrit. le propos n'est pourtant pas inintéressant et donne sujet à réflexions.
Le texte étant très allégorique, peut-être que des gens qui auront passé plus de temps que moi à réfléchir dessus trouveront mon interprétation délirante, mais, en l'état actuel de mes connaissances de cette oeuvre, je pense que l'on peut d'abord y voir une réflexion sur le contraste Ville-Nature. La ville étant jugée trop minérale et la nature pas assez accessible aux non-initiés. Ce contraste, ces deux mondes qui semblent s'opposer et s'exclure sont pourtant de même nature, deux facettes d'une même monnaie, à savoir le labyrinthe. le lacis et l'enchevêtrement des rues n'a d'égal que celui des branches et des plantes lianescentes. À bien y regarder, il est parfois difficile de distinguer qui sont les branches, qui sont les racines (amis baobabs, c'est à vous que je dédie cette phrase).
Le propos de l'auteur semble donc : faire entrer les arbres dans la ville et la ville dans les arbres.
Mais un bien étrange messager dirige les êtres privés de repères dans les méandres impénétrables de tous ordres, un oiseau phénix à cri de klaxon. Ça je vous laisse le soin de décider de qui il s'agit car j'ai déjà beaucoup parlé et d'ailleurs, ceci n'est qu'un avis, noyé dans les entrelacs impénétrables des préférences humaines, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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