D'obscurs pressentiments envahissaient l'âme de la Reine. Elle voyait la végétation s'enchevêtrer et épaissir comme la trame de sa trahison ; ses pensées criminelles recouvraient la ville d'un filet infranchissable. Et pendant ce temps, un oiseau d'espèce jamais vue volait entre les branches, poussant un appel strident : " Koac... Koac... "
Ce matin-là, la forêt n’était qu’un enchevêtrement de sentiers et de pensées perplexes. Le roi Clodovée se disait : “Ô ville inatteignable ! Tu m’as appris à marcher dans tes rues rectilignes et lumineuses et me voilà condamné à cheminer dans des sentiers tortueux et embrouillés et me voilà perdu !”