Une surprise m'attendait parmi mes mails avant-hier :
Jean-Marc Cambuzat m'a envoyé un second ouvrage.
Je l'ai dévoré aussi vite que le premier, car il est fascinant. Et j'ai adoré les thèmes exploités par l'auteur. Mais je n'ose pas le qualifier de "coup de coeur". La raison ? Elle se trouve dans une petit mise en garde au début de l'ouvrage :
" Toutes ces histoires trouvent leur origine dans des événements vécus et des faits réels. Seuls quelques personnages et la fin de ces nouvelles (heureusement) sont imaginaires… "
Etant donné les histoires dramatiques que vivent les différents protagonistes de ces cinq nouvelles, je n'ose pas trop m'emballer...
Pourtant, ces nouvelles sont très bien écrites. le style très direct employé par
Jean-Marc Cambuzat est particulièrement adapté aux drames qui nous sont contés. Et le suspense, savamment dosé, rend ces histoires encore plus passionnantes : on a envie de savoir ce qu'il va se passer, on spécule, on s'interroge... Et on se rend compte qu'on avait tort sur toute la ligne !
Un exemple ?
le héros de la première nouvelle, " Ayline ". Ce jeune homme se remet doucement d'une longue période de maladie. Lorsqu'on lit la description de ses symptômes, on ne pense qu'à une seule chose : accident vasculaire cérébral. A 18 ans ? Pourquoi, pas. Tout peut arriver dans la vie (malheureusement...). Et puis, on découvre le fin mot de l'histoire et je peux vous assurer que le dénouement est totalement inattendu et même choquant. On comprend les motivations d'Aurélien (le jeune homme en question) mais on ne parvient pas à les cautionner totalement.
Si je devais faire un podium, comme aux Jeux olympiques, et décerner des médailles à ces cinq nouvelles, " Ayline " serait ma médaille d'or.
Viendrait ensuite, en médaille d'argent, " Banlieue parisienne nord ".
Jean-Marc Cambuzat y met en scène les conséquences du changement climatique dans une nouvelle qui fait froid dans le dos. Quand on se dit que ce genre de scénario pourrait devenir notre quotidien dans quelques années, le destin des personnages est encore plus effrayant.
La médaille de bronze reviendrait à " La 'box' ". Là aussi, on est face à un récit hyper-réaliste et bien dans l'ère du temps, puisque les problèmes de connexion Internet du personnage principal sont au centre de cette nouvelle. Je suis bien contente que mes propres problèmes de connexion (datant du week-end dernier) se soient mieux terminés...
Il y a décidemment de très belles plumes et des auteurs qui valent la peine d'être découverts dans le monde de l'auto-édition.
Jean-Marc Cambuzat en fait partie et, si vous avez l'occasion de découvrir
de fil en aiguille... ou
Tout est bien qui finit mal, n'hésitez pas une seule seconde !