Je tiens tout d'abord à remercier
Jean-Marc Cambuzat qui m'a proposé de découvrir
de fil en aiguilles... et m'en a offert un exemplaire numérique.
Dans ma grande innocence de lectrice qui vogue d'un roman à l'autre (j'en lis toujours plusieurs à la fois), je me suis installée, après le déjeuner, dans le salon. Je me disais que j'allais lire quelques pages de ce court roman reçu ce matin et que je le terminerais sans doute ce soir ou demain. " Quelques pages ". Ben tiens... C'était sans compter sur l'histoire passionnante de Dan, de Lou, de Moïra et de tous les autres. Finalement, j'ai dévoré
de fil en aiguille...
Les jeunes personnages de
Jean-Marc Cambuzat sont le reflet d'une époque. Leur idéalisme et leur enthousiasme est presque communicatif et on a presque envie de suivre leur exemple et de partir à l'aventure.
Car c'est un peu ce qu'il arrive à Dan qui, pour les beaux yeux de Moïra, dont il est tombé amoureux, décide de quitter Paris et son emploi et de s'installer en Irlande. de tout façon, les Irlandais sont tellement accueillants que Dan ne doute pas de trouver un travail qui lui permettra de subsister et d'assurer l'existence de Moïra.
J'ai adoré la plume de
Jean-Marc Cambuzat, à la fois douce et directe. Nous sommes directement plongés dans l'action et les différents événements de la vie de Dan se déroulent sans temps mort. Malgré cela, le récit est facile à suivre car, même si tout s'enchaîne assez rapidement, le héros n'est confronté qu'à des choses somme toutes bien banales : des vacances dans un pays qu'il découvre et apprend à apprécier, une rencontre avec une jeune femme dont il tombe éperdument amoureux, des projets, un retour à Paris pour mettre ses affaires en ordre et remettre sa démission à son patron,...
Et tout cela dans la bonne humeur ! Car Dan et ses amis sont de joyeux lurons : ils aiment la Guiness et la fête, la musique et les bonnes blagues.
Les descriptions de l'Irlande et de ses paysages sont absolument somptueuses. Il faut dire que, quand on fait un petit tour sur le blog de l'auteur, on se rend compte, vu le soin apporté aux couvertures de ses romans, que la beauté des paysages n'a certainement aucun secret pour lui.
Et d'ailleurs, en parlant de couverture, celle de
de fil en aiguille... m'a bien plu : elle représente le papy-casquette qui jour du violon au pub de Doolin !