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Critique de Charybde2


Un Montalbano convalescent, dans la suite immédiate du "Tour de la bouée".

Publiée en 2004, la dixième enquête de l'irascible et jouisseur commissaire sicilien démarre vingt jours après "Le tour de la bouée", alors que Montalbano se remet encore à peine de la balle reçue à la fin de l'épisode précédent.

Enquête d'abord nimbée d'une certaine tristesse, car il n'est pas facile de voir le héros aux prises avec les premières séquelles de cette blessure, le traumatisme nocturne, les doutes occasionnels quant à l'âge venant, et les disputes toujours pénibles, même suivies de réconciliations, avec l'éternelle fiancée Livia.

Le thème de la vengeance méthodique prend ici une nouvelle dimension, même si l'on peut regretter toutefois (bien que l'énigme ne soit pas "l'objet" prioritaire de Camilleri, bien entendu) que trop d'indices en rendent la détection un peu aisée...

"Et voilà la punition immédiate pour sa menterie : il expierait en mangeant le dîner préparé par Livia. C'est pas qu'elle cuisinait très mal, mais elle avait tendance à tomber dans l'insipide, dans le peu d'assaisonnement, dans le très léger, dans le goût qui est là sans y être. Plutôt que cuisiner, Livia évoquait la cuisine."

"D'un coup, Catarella prit un air mystérieux, se pencha en avant, dit à voix basse :
- C'est une affaire réserbée entre nous deux, dottori ?
Montalbano acquiesça du menton. Catarella sortit les bras collés au corps, les doigts des mains écartés, les genoux raides. L'orgueil de partager un secret avec son chef le faisait passer de l'état canin à celui du paon qui fait la roue."
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