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Critique de IreneAdler


Il faut se battre sur tous les fronts, surtout si le combat est illégal et inégal. Combat est donc tout autant un journal clandestin jusqu'en août 1944 et la libération de Paris qu'un organe de lutte armée.
Camus n'a semble-t-il jamais pris les armes. Mais quand à la plume, il ne s'en est jamais privé. À la lutte armée, il préfère celle des mots, chacun selon ses capacités (et il n'y a pas lieu de se plaindre !) Et déjà dans ses éditoriaux et articles, il y a toute la philosophie, les idées qui plus tard seront développées dans ses romans et essais, notamment L'Homme Révolte, cette notion de révolte, de mouvement vers la vie et non vers la mort, de mesure et de violence utilisée sous la contrainte. de ce qui fonde l'humanité profonde d'un homme.
Et toujours cette manière limpide et lumineuse d'écrire, d'expliquer, qui fait jaillir le "Mais oui, évidemment ! C'est tout à fait ça !"
Il me semble que ce volume est une bonne introduction, avec les Lettres à un Ami Allemand, à celles et ceux qui ont peur de s'attaquer à un titre plus conséquent de Camus. Ici tout est expliqué clairement, simplement, les idées seules, sans les détours obligés par la philosophie dans les essais. Vraiment, même en lire quelques uns par ci par là est une bonne chose.
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