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Critique de InfoComete


le roman commence par une scène présentant un personnage que l'on ne reverra pas par la suite. Puis nous rencontrons le fameux Malhorne en 1491 et c'est un choc : on découvre un paillard, abusant du sexe et de la boisson. (Où est l'être noble que l'on s'attend à trouver ? N'ayez crainte, il arrive !).
Au chapitre suivant nous sommes transporté en 1999 et nous assistons à une étrange conversation entre un certain Julian Stark et Kimberly.

Nous nous fixons ensuite sur le personnage secondaire le plus présent de tout le livre : Franklin Adamov, un ethnologue qui, parti chercher une peuplade inconnue, découvre une étrange statue qui lui vaudra une certaine renommée.
Après la mise au jour de ses découvertes, Franklin est immédiatement contacté par une mystérieuse Fondation proposant de financer ses prochaines recherches sur le sujet. L'ethnologue, tout d'abord méfiant, fini par accepter lorsque la Fondation Prométhée lui fait parvenir des photos d'une statue identique, retrouvée au Tibet...
Commence alors une quête au trésor intrigante qui les ramènera vers... Julian Stark !

le roman entre alors dans sa phase la plus longue : Malhorne raconte la totalité de ses vie antérieures afin de convaincre la Fondation Prométhée de la véracité de ses dires.
Nous passons alors par tous les âges, toutes les religions et toutes les cultures (dont les plus belles au monde à mes yeux : la culture amérindienne et la culture asiatique). Bien qu'intéressantes, ces histoires ne m'ont pas accrochées du tout, je les ai toutes trouvé très longues et ennuyeuses. Si ce livre n'avait pas été le préféré de mon fiancé, je l'aurais très certainement laissé tomber avant la moitié.
Le récit est parfois entrecoupé de courts chapitres sur les recherches de la Fondation Prométhée sur les traces éventuelles des vies antérieures de Malhorne qui prouverait donc ses dires. On entrevoit également les conversations "privées" entre Malhorne et d'autres membres de la Fondation, ainsi que les expériences de celui-ci qui se révèle toujours étonnantes.

A la fin du roman, un soupçon d'action vient faire palpiter doucement notre coeur endormis, et nous font terminer le roman sur une note un peu plus positive.
Bien que les vies antérieures de Malhorne soient intéressantes, un résumé de chacune m'aurait suffit. Je comprend qu'il faille poser les bases pour une histoire plus vastes mais là c'était vraiment long et j'ai peur que les autres lecteurs n'insistent pas tous autant que moi (en tout cas pour ceux qui aiment qu'il y ait un minimum d'action). À la longue la lecture devient pesant parce que l'on attend toujours que quelque-chose vienne perturber le récit, mais en vain.

Bref, à mon sens Malhorne est un bon roman mais beaucoup trop long. le deuxième tome a l'air plus intéressant mais je ne pense pas m'y repencher de sitôt.
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