Lorsqu'on lit, que préfère t-on ? Se retrouver en maison de retraite, croire sa mémoire pourtant défaillante lorsqu'un tableau mystérieux disparaît ? Retrouver un privé que l'on a déjà rencontré (à deux reprises pour moi) ? S'échapper vers Collioure, Cadaquès ou Ceret? Se perdre dans les gorges de Galamus et y faire des rencontres pour le moins ésotériques ? Déchiffrer un cryptogramme ? A moins que l'on aime l'art,
Dali, Picasso… ou que l'on veuille retrouver l'ambiance des années folles et la fécondité des oeuvres picturales…
Tout cela, sur fond de Boléro de Ravel, entre autres!
Eh bien, tout, absolument tout est dans le
Dali noir d'
Yves Carchon. Croyez-moi !
Des passages qui donnent envie de s'arrêter : "Le bruissement de la rivière et la teneur de l'air firent mesurer à Fragoni la très fragile frontière qui existait entre clarté et nuit, raison et déraison" D'autres qui précipitent la lecture: "En tous cas, son cerveau se mit presque aussitôt en mode alerte plus. "
Je reprends une réplique de Fragoni: "Et alors, ce rencart?" Je vous conseille d'y aller… de ne surtout pas le laisser filer, bien au contraire! Prévoyez une longue nuit blanche, parce qu'une fois parti, vous êtes happé par le rythme, vous ne pouvez plus souffler mais franchement, qui s'en plaindrait!
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