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Critique de Malivriotheque


La planète Lusitania où Ender réside est menacée de destruction par une flotte stellaire qui veut éradiquer le virus de la descolada une bonne fois pour toutes. Mais supprimer la planète équivaudrait à un deuxième xénocide. Pour tenter d'éviter la catastrophe, Ender envoie la réplique de Peter et Wang-mu tenter de convaincre les responsables de la flotte de ne pas commettre l'irréparable, tandis qu'il charge la réplique de Val et Miro de trouver, avec l'aide de Jane, une nouvelle planète de substitution. Sauf que même Jane est menacée et doit trouver un moyen de survivre alors que le Congrès interplanétaire s'apprête à lui couper tous ses réseaux...

Six ans pour finir ce cycle de quatre tomes, que j'ai adoré sur les deux premiers et quasi détesté sur les deux derniers. Comme le tome 3, ce dernier opus ne lésine pas sur la philosophie à travers des dialogues interminables et souvent fastidieux. Ce tome interroge sur l'identité : qui nous sommes, comment les autres nous perçoivent, notre statut par rapport à eux. Card complexifie grandement le jeu en faisant créer à Ender deux personnages, deux copies basées sur son frère Peter décédé et sa soeur Valentine encore parmi eux. Si les copies ont un but bien précis mais caché au début, les dialogues enchaînant les "je ne suis pas moi-même" sont eux légion tout au long du bouquin et n'aident pas franchement à la compréhension. C'est répétitif, lassant, barbant, et surtout prise de tête.
On a aussi droit à des situations très cucul au niveau de l'amour, avec des combinaisons de personnages qui jouent à "je t'aime moi non plus" contamment, toujours derrière des conversations alambiquées et à rallonge.
Le cheminement des personnages et de l'errance de Jane sont très longs, et la fin a de quoi décevoir en 1 : ne réglant pas l'histoire des descoladores, les responsables du virus que Miro, Quara et compagnie tentent d'approcher en essayant de déchiffrer leur langage ; 2 : faisant d'Ender un personnage totalement secondaire dont on parle mais qui agit peu, avec une fin hyper dépitante ; 3 : terminant sur un chapitre à l'eau de rose qui ne colle pas franchement avec l'ambiance globale.
L'auteur a en plus souvent des tournures trop lyriques qui sont lourdingues. le résultat est un tome final qui ne répond qu'à moitié au tome 3, n'enchante plus du tout et s'étale en longueurs infinies comme l'univers. Certaines questions philosophiques sont légitimes et intéressantes, mais elles sont noyées dans tellement de tergiversations qu'il faut s'accrocher pour ne pas laisser tomber.
En bref, je suis contente d'avoir fini et je ne retiendrai et ne recommanderai que les deux premiers tomes.
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