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Dernier tome du cycle d'Ender, ce livre devait initialement être inclus dans l'avant-dernier mais l'auteur avait encore beaucoup de choses à dire, notamment sur l'intervention politique dans l'art de la guerre.

La conséquence est qu'il faut encore attendre longtemps avant d'avoir un dénouement à cette histoire qui oppose Ender et les siens aux forces du Congrès ayant décidé de détruire Lusitania; la planète rebelle et infectée par la descolada, virus plus qu'intelligent car porteur de messages.

Ce livre est très en-deçà de ses prédécesseurs et l'on s'y perd beaucoup dans des dialogues de grandes longueurs et des sous-histoires bien délayées et n'apportant pas forcément autant de puissance qu'aux tomes précédents. Car nous naviguons entre les personnages secondaires - Ender n'étant plus que l'ombre de lui-même - dans ce roman sans véritable héros.

Ender, parlons-en. Il est malheureux que l'auteur ait ainsi abandonné son personnage. Il lui donne une dimension christique en le faisant mourir ("pourquoi m'as-tu abandonné ?") pour ressusciter au travers des autres sans qu'on ne croie plus à sa divine présence au sein de ses amis.

Nous assistons à la chose la plus intéressante : une sorte de transmutation des êtres qui doivent déterminer quels corps les accueilleront, qui ils aiment ou détestent. Il y a de beaux dilemmes et cas de conscience. Mais une fois parachevée, la fusion hôte / hôte n'est pas renversante, une personnalité disparaît.

Le dénouement n'est pas réellement grandiose même s'il est très plaisant. Il faut dire que les pouvoirs de Jane la mourante, capable de re-localiser instantanément les objets et les personnes, permettent de faire avancer les choses à grands pas.

Le message sur l'humanité est passé. Il faut prendre le temps d'étudier l'ennemi jusqu'à en arriver à la conclusion qu'il n'est pas nécessaire de lui faire la guerre. En effet il ne la souhaite pas et n'a pas été compris, pourquoi le réprimander aussitôt. A méditer.

Je m'en vais désormais lire le tome 1 du cycle pour boucler la boucle. Comme je l'annonçais dans une chronique précédente, j'ai commencé par le 2, étant donné que j'avais vu le film. Il est certain que ce n'est pas suffisant et certains indiquent que le film trahit le livre. Je souhaite me faire mon propre avis. A suivre.
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La planète Lusitania où Ender réside est menacée de destruction par une flotte stellaire qui veut éradiquer le virus de la descolada une bonne fois pour toutes. Mais supprimer la planète équivaudrait à un deuxième xénocide. Pour tenter d'éviter la catastrophe, Ender envoie la réplique de Peter et Wang-mu tenter de convaincre les responsables de la flotte de ne pas commettre l'irréparable, tandis qu'il charge la réplique de Val et Miro de trouver, avec l'aide de Jane, une nouvelle planète de substitution. Sauf que même Jane est menacée et doit trouver un moyen de survivre alors que le Congrès interplanétaire s'apprête à lui couper tous ses réseaux...

Six ans pour finir ce cycle de quatre tomes, que j'ai adoré sur les deux premiers et quasi détesté sur les deux derniers. Comme le tome 3, ce dernier opus ne lésine pas sur la philosophie à travers des dialogues interminables et souvent fastidieux. Ce tome interroge sur l'identité : qui nous sommes, comment les autres nous perçoivent, notre statut par rapport à eux. Card complexifie grandement le jeu en faisant créer à Ender deux personnages, deux copies basées sur son frère Peter décédé et sa soeur Valentine encore parmi eux. Si les copies ont un but bien précis mais caché au début, les dialogues enchaînant les "je ne suis pas moi-même" sont eux légion tout au long du bouquin et n'aident pas franchement à la compréhension. C'est répétitif, lassant, barbant, et surtout prise de tête.
On a aussi droit à des situations très cucul au niveau de l'amour, avec des combinaisons de personnages qui jouent à "je t'aime moi non plus" contamment, toujours derrière des conversations alambiquées et à rallonge.
Le cheminement des personnages et de l'errance de Jane sont très longs, et la fin a de quoi décevoir en 1 : ne réglant pas l'histoire des descoladores, les responsables du virus que Miro, Quara et compagnie tentent d'approcher en essayant de déchiffrer leur langage ; 2 : faisant d'Ender un personnage totalement secondaire dont on parle mais qui agit peu, avec une fin hyper dépitante ; 3 : terminant sur un chapitre à l'eau de rose qui ne colle pas franchement avec l'ambiance globale.
L'auteur a en plus souvent des tournures trop lyriques qui sont lourdingues. le résultat est un tome final qui ne répond qu'à moitié au tome 3, n'enchante plus du tout et s'étale en longueurs infinies comme l'univers. Certaines questions philosophiques sont légitimes et intéressantes, mais elles sont noyées dans tellement de tergiversations qu'il faut s'accrocher pour ne pas laisser tomber.
En bref, je suis contente d'avoir fini et je ne retiendrai et ne recommanderai que les deux premiers tomes.
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Dernier tome de cette série magistrale, mais qui fait tout de même bien de s'arrêter. Ce tome conclut fort bien la série entamée, avec une grosse différence de narration entre le premier et les trois autres livres. Ici se finit donc une intrigue entamée mille pages plus tôt.

Ce livre est égal aux précédents, même si les dialogues étaient nettement plus pénibles à suivre. On aurait dit une comédie romantique moderne, où les conversations sont creuses et où chaque phrase envenime un conflit, sans qu'il y ait beaucoup de sens. Je te lance une pique, je réponds, je tourne autour du pot… Heureusement, c'est contrebalancé par la qualité de l'histoire. On attend une conclusion, et on l'obtient, même si une partie est laissée à l'imagination du lecteur.

Dans la version anglaise, cette subdivision de quatre tomes n'existe pas. Ender est une seule série, qui couple nos deux sagas francophones, le cycle d'Ender et La saga des Ombres. Il y a également deux hors séries, Ender: Préludes et Ender: l'exil qui sont inclus là-dedans. Chez nous ils sont à part. Il faut avoir le coeur bien accroché pour suivre tout ça.

Je suis très contente d'avoir fini ce morceau, et j'ai hâte de lire les hors-série ainsi que La Stratégie de l'ombre.
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Tout s'accélère dans ce 4ème tome. La flotte stellaire est proche de détruire Lusitania, Jane est menacée de disparition, et même Ender semble s'effacer au profit de ses deux moitiés.

S'il se passe beaucoup de choses intéressantes dans cet épisode, elles m'ont malheureusement semblé noyées au milieu de concepts et de théories trop complexes et trop rébarbatifs pour maintenir mon intérêt. Je me suis donc pas mal ennuyé sur certains passages ce qui ne m'était pas arrivé sur les tomes précédents.

Pour conclure sur ce cycle d'Ender, je dirais que si le premier était indispensable, la suite l'est certainement moins, et qu'il était largement temps que cette histoire de la vie d'Ender se termine.
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Suite et fin du Cycle d'Ender. Après une légère déception à la lecture du 3ème tome, j'ai retrouvé de l'intérêt cette fois et je l'ai lu quasiment d'une traite. le 1er tome reste une expérience à part car je ne lis pas jamais de SF militaire et pourtant il m'a vraiment plu et il reste le summum de la saga. Les suivants quittaient cette veine militaire et j'ai été déstabilisée un moment par le côté ésotérique. Ici, les transferts de personnalités ou d'âmes et les voyages instantanés sont actés, si on les accepte comme des faits, alors on peut se laisser transporter, c'est ce que j'ai fait et j'ai apprécié de suivre les différents duos/trios. Avec une préférence pour Miro, Val et Jane. Heureusement que les conversations et réflexions mystico-religieuses sont moins présentes, c'est ce qui m'avait rebuté dans le tome précédent. Les réflexions de celui-ci s'axent sur les différentes formes de vie, la conscience et la conscience artificielle, que j'ai trouvé plus intéressantes. Et je n'ai pas lu les "extraits" en tête de chaque chapitre, les premiers m'ayant rappelé ce mauvais souvenir du 3ème tome, je ne souhaitais pas gâcher ma lecture.
Une digne fin pour cette saga et pour ses personnages.
Merci.
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Une tome basé sur la vie et la mort.....

Comme vous l'avez deviné avec la présentation de l'éditeur, Lusitania est grandement menacée par le Petit Docteur, cette machine qui avait détruit la planète des Doryphores. Pourquoi sont- ils menacés ? Tout simplement à cause d'un virus nommé la Descolada. Plutôt que de trouver le moyen d'éradiquer le virus ou de trouver un traitement, ou tout simplement de comprendre comment ce virus a été implanté, les dirigeants interplanétaires se sont dit que de virer la planète et ses populations, ce serait plus sympa. Ces mêmes personnes avaient, bien entendu, fustigé Ender lorsqu'on l'a amené à faire le Xénocide contre les doryphores. Comme vous pouvez le voir, cela annonçait déjà l'ambiance du tome précédent. Autant vous dire que pour Les enfants de l'esprit, cela plombe carrément l'ambiance.

Car en plus de tout cela, ces fameux dirigeants ont coupé les ansibles qui maintiennent en vie Jane, l'entité informatique, alors qu'elle est âgée de milliers d'années et qu'elle pourrait être considérée non pas comme réelle personne mais au moins comme personnalité indépendante.

Enfin, d'un autre côté, on suit aussi les enfants nés de l'esprit de Ender : Val et Peter, qui ne sont pas tout à fait vivants car ils sont des morceaux de la personnalité d'Ender. Or, celui ci est en train de mourir, fatigué qu'il est de sa culpabilité de près de 3000 ans (on comprend sa lassitude).

Vous voyez où je veux en venir. La mort est omniprésente dans ce tome, avec la réflexion de l'hérédité, de ce qu'on laisse aux générations futures. Perdure-t-on réellement à travers cet héritage ou notre mort signifie-t-elle la fin de tout ? C'est en cela que ce tome est réellement intéressant car il démontre l'agressivité innée de la race humaine, qui la pousse à détruire les choses au lieu de les comprendre. Et on peut bien évidemment appliquer ceci à notre histoire actuelle lorsqu'on voit des religions ou des idées différentes de la nôtre. Orson Scott Card nous fait cette disgression formidable qui nous pousse à jeter un regard beaucoup plus global sur notre histoire personnelle.


Un tome qui clotûre bien cette saga, en fin de compte.

Oui car tout n'est pas noir dans ce tome. On montre aussi les différentes intéractions entre les familles, entre les espèces. On se rend compte parfois même avec amusement qu'il est plus facile d'établir des relations entre espèces qu'entre membres d'une même famille. Et j'avoue que c'est une partie qui m'a autant amusée que fait réfléchir.

Ce tome montre enfin les différentes connexions entre tout le monde. Comment on peut s'influencer, que ce soit moralement, religieusement, politiquement. Et c'est ce qui fait totalement le charme de cette saga, c'est qu'elle traite de sujets graves, certes, mais elle touche à tout. On peut réellement dire que ces quatre livres peut vous accompagner tout au long de votre vie car elle décortique entièrement tout type de relations que vous pourrez avoir.

En bref : Un énorme coup de coeur. C'est une saga qui me marquera à vie, je pense. Et c'est tant mieux. :)
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Un peu partagé ici ...
Autant le propos est toujours aussi profond , intelligent , philosophique .
Autant le cycle commence sérieusement à reprendre du "poil de la béte" .
Non que ce roman soit mauvais , au contraire .
Le souci c'est que des répétitions apparaissent , on baille un peu , il était temps que cela se termine .
Tout cela ne peut néanmoins gacher le plaisir de cette lecture si intelligente .
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Tout comme le troisième tome, c'est assez indigeste. Pourtant les personnages sont bons, l'intrigue suit son cours avec brio pour démontrer que le plus grand danger ne vient pas des autres espèces, mais de nous-mêmes. Que nous avons plus à craindre notre réaction violente, face à la peur de l'inconnu, que de l'inconnu lui-même. Belle leçon de tolérance une nouvelle fois, mais c'est vraiment trop, on l'avait compris bien avant, et le tout est vraiment trop long. Quand au côté « mystique » qui déplaît à beaucoup, j'ai au contraire beaucoup aimé sa théorie des aùia, et les ramifications psychologiques -sur le personnage d'Ender notamment, mais encore une fois c'est présent dès le troisième tome, et ici c'est un peu la ramification de trop
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La saga Ender de Orson Scott Card se compose de 4 tomes. Il s'agit d'une saga Space Opera : une nouvelle invasion des doryphores, des extraterrestres que la flotte terrienne a déjà réussi à repousser, menace. Un programme militaire pour former les futurs commandants est en cours. Parmi les élèves tous surdoués, Ender focalise toutes les attentions car il est appelé à devenir un puissant Stratège, même si cela le dépasse. C'est entre ses mains que repose le sort de l'humanité. Et Ender n'a que six ans !

Dans ce 1er tome nous allons suivre l'apprentissage du jeune Ender dans cette école de la guerre et surtout toutes les difficultés auxquelles il va devoir faire face et tous les questionnements que cela va engendrer chez lui. le personnage d'Ender est tout simplement incroyablement bien construit, je me suis tellement attachée à lui que j'ai enchainé les 3 autres tomes pour ne pas le quitter, même si nous le retrouvons par la suite à l'âge adulte. J'ai beaucoup aimé la suite et fin de la saga mais j'ai vraiment eu un énorme coup de coeur pour le 1er tome, très certainement parce que l'auteur a su jouer avec nos émotions en mettant magistralement en scène des enfants !

La plume de l'auteur est totalement addictive et l'univers qu'il nous propose est top ! Comme tout roman de SF, les thématiques abordées sont le reflet de nos sociétés actuelles (pour mémoire, le 1er tome a été écrit en 1984) : xénophobie, art de la guerre, manipulations, conditionnement puis dans les autres tomes, une thématique à laquelle je suis très sensible : le décalage temporel que subissent les voyageurs intergalactiques et qui leur permet de traverser les siècles, avec la question de la mémoire en second plan. Une saga vraiment passionnante qui demande peut-être un peu de concentration sans toutefois être de la hard SF.

J'ai appris depuis que l'auteur faisait l'objet d'une polémique pour ses opinions sur l'homosexualité et le mariage homosexuel. Si je ne partage pas ses opinions, cela ne m'empêche pas d'apprécier ses romans tant qu'il ne fait pas l'objet d'accusations pour crime plus grave que l'expression de son opinion. Je n'adhère pas du tout au "mouvement" qui consiste dernièrement à faire une liste des auteurs à polémique car cela reste à l'appréciation de chaque lecteur, selon ses propres curseurs… Sachez toutefois que je n'ai absolument pas ressenti son avis sur ces questions dans cette saga que je vous recommande fortement !
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Si le premier volet de la Stratégie Ender prenait place dans un univers plutôt science-fiction, les trois suivants se situeraient plutôt dans le genre de la fantasy, car si les vaisseaux spatiaux sont toujours présents, ils sont presque relayés au rang de simple moyens de transport. de plus, l'intention de l'auteur y ait clairement plus orientée vers le spirituel que vers le matériel. Des thématiques telles que la religion ou le sens de la vie y sont présentées, au travers de débats (souvent passionnants) entre les protagonistes. Oscon-Scott Card est un homme qui se pose beaucoup de questions !
Lire la suite : http://www.bizzetmiel.com/2014/02/orson-scott-card-le-cycle-dender-tomes.html
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