Livre raciste, misogyne, nul et sans intérêt.
Mon avis ne sera pas objectif et je m'en fiche.
Le problème avec la série Fleuve Noir c'est que nous pouvons tombé sur de très bon roman, comme nous pouvons tomber sur de très mauvais romans.
Et celui-ci est l'exemple type des mauvais romans.
Il a tout les défauts réunis pour en faire un mauvais roman : histoire pas terrible, on ne croit pas aux personnages, certains passages sont flous, expédié à la va-vite.
En bref aucun intérêt, vous pouvez passer votre chemin.
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Pour les Nègres cela coule de source. C’est la tradition, et, en Afrique, tout découle de la tradition, bien que les Européens l’aient oublié, si tant est qu’ils l’aient jamais compris ! Vous savez, les premiers explorateurs du continent noir se sont arrêtés un peu n’importe où, quand ils en avaient assez de marcher dans la brousse, au bord d’un fleuve ou au pied d’une montagne. Ils ont « donné » les contrées découvertes à leurs pays respectifs : Angleterre, France, Belgique, sans se préoccuper des anciennes divisions du pays. Et comment auraient-ils pu le faire, les pauvres, puisqu’il n’y avait avant eux qu’une poussière de clans – je ne dis pas ethnies, remarquez – toujours en guerre les uns contre les autres. Au moment de l’Indépendance…
On se joue un tour pendable à Berlin, et on se retrouve à Nouakchott devant des bières tièdes et un trois sans atout contré ; on se piste à Quélimane, et, trois semaines après, on dîne à la même table de la « Nautique » à Genève. Qu’on se salue ou qu’on se snobe, on ne s’ignore pas. C’est peut-être ce qu’il est convenu d’appeler l’honneur d’une corporation…
C’est difficile de connaître un Noir, vous savez. On a toujours tendance à juger péremptoirement, tout bon ou tout mauvais, selon sa propre manière de penser. Et l’on a tort. Surtout que le Noir, même, ou surtout, évolué, raisonne d’une façon tout à fait différente de la nôtre. Il a l’air « ouvert », et il est secret, peut-être encore plus secret que l’Oriental. Il semble naïf et il est rusé comme un paysan, parce que c’est encore un paysan, et qu’il vit sur sa terre.
En fait, il ne connaissait de l’Afrique que sa frange musulmane : Tunisie, Algérie, Somalie, et rien de ce chaudron de sorcière ubuesque qu’était l’intérieur du continent noir. Ce qu’il avait lu, qu’il avait entendu de ce pays, le dépassait, et la réalité lui était encore plus étrangère. Ici, tout lui semblait inconsistant, fluide. La logique n’y existait pas, et ce qu’on appelait ordre n’était que chaos. Et les quelques jours qu’il venait de passer en Rhodésie lui apparaissaient comme un leurre à présent : les pelouses bien tondues, les vergers, les Africains en short kaki, les gentlemen à stick, les filles aux cheveux blonds, n’étaient qu’un décor blanc planté sur la négritude, un décor qui se diluerait un jour quand le découragement aurait eu raison de ceux qui l’avaient planté.
Cela arrive souvent début décembre ... Il fait un temps superbe, puis patatra, la tornade. Ça vous crève dessus comme un sac de noix, savez-vous ? Encore heureux que la route d’E’ville est passable. Sur une piste, on serait déjà embourbé jusqu’au châssis. On appelle ça un orage d’été, ici…