Citations sur Le protocole de la crème anglaise, tome 2 : Imprudence (14)
Pour être honnête, lorsque la femme la plus puissante de la planète ressemble à un repose-pieds, se quereller avec elle devient plus facile.
Pour Rue, la réponse à la grande question de l'univers, "Du thé?", était toujours "oui".
Quinze minutes plus tard, elle fut témoin de l’événement le plus remarquable de toute sa vie. Rue avait pourtant un jour vu tout un groupe de touristes américains refuser de boire du thé dans un salon de thé anglais, ce qui est tout dire.
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Lady Maccon évitait toujours les conversations sentimentales. Cela la rendait mal à l'aise dans ses meilleurs moments, irritable le reste du temps. "Les sentiments, disait Mère, doivent être éprouvés, pas discutés."
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La pauvre, elle pensait vraiment qu'elle devait se comporter comme la société le voulait. Quelle horrible façon de vivre sa vie.
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Où les gros sanglots s'emparent de vous lorsque le changement est la cause d'une perte inévitable. Car son Papatte était censé être immortel, et pour la première fois de sa vie, Rue venait de comprendre qu'il ne l'était pas.
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Lady Maccon était pénible. Ni l'autorité ni la séduction ne parvenaient à la contrôler. Une fois qu'elle avait pris une décision, il était impossible de la faire changer d'avis. Elle était aussi coriace qu'une vieille chaussure de cuir et aussi incontournable que de la confiture avec des scones.
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Dama, le cher homme, l’attendait. « Ma choupinette adorée ! » Son étreinte sentait la lotion capillaire au citron, la lavande et un peu le vieux sang. Il était osseux aux endroits où Mère était moelleuse et bien trop frêle pour envelopper Rue, mais il joua de son mieux son rôle de père. Et comme il la comprenait, cela fonctionna. « Assieds-toi, ma chère enfant. »
- Inutile de monter sur vos grands chevaux, petite. Si vous ne voulez pas qu’on devine vos sentiments, cachez-les mieux. Sur cet appareil, la seule personne qui n’est pas consciente de votre intérêt pour ce mécanicien est le mécanicien lui-même. Et peut-être M. Tunstell. Mais M. Tunstell ne s’apercevrait de rien même si une puce des sables se logeait dans son nez.
Si Primrose s’était trouvée là, elle se serait évanouie à la simple idée que Rue puisse se quereller avec la reine d’Angleterre. Mais Rue avait l’habitude de se chamailler avec des gens haut placés. Pour être honnête, lorsque la femme la plus puissante de la planète ressemble à un repose-pieds, se quereller avec elle devient plus facile.