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Le protectorat de l'ombrelle tome 2 sur 5
EAN : 9782253169710
456 pages
Le Livre de Poche (10/04/2013)
4.17/5   389 notes
Résumé :
Miss Alexia Tarabotti est devenue Lady Alexia Woolsey. Un jour qu’elle se réveille de sa sieste, s’attendant à trouver son époux gentiment endormi à ses côtés comme tout loup-garou qui se respecte, elle le découvre hurlant à s’en faire exploser les poumons. Puis il disparaît sans explication… laissant Alexia seule, aux prises avec un régiment de soldats non-humains, une pléthore de fantômes exorcisés, et une reine Victoria qui n’est point amusée du tout. Mais Alexia... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (118) Voir plus Ajouter une critique
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Après un premier tome fort divertissant dans lequel Gail Carriger avait su tordre efficacement le cou aux clichés de la « bit-lit » grâce à un savant mélange d'humour et d'élégance typiquement anglaise, l'auteur nous offre avec « Sans forme » la suite des aventures de son extravagante héroïne, Alexia Tarabotti. On retrouve dans ce deuxième tome notre Anglaise favorite presque là où on l'avait quitté dans le volume précédent, à savoir tout juste mariée au rustre mais néanmoins séduisant lord Maccon, chef de la meute de loups-garous la plus importante d'Angleterre. Si, dans le premier volume, la trame de fond élaborée par l'auteur semblait malheureusement avant tout servir à mettre en avant le petit jeu de chat et souris auquel se livraient les deux protagonistes, l'erreur est ici corrigée puisque nous avons affaire à une intrigue plus ambitieuse et bien plus captivante car mettant davantage en valeur les spécificités et l'originalité de l'univers créé par Gail Carriger. Or, celle-ci ne manque décidément pas de bonnes idées. le choix de délocaliser l'intrigue en Écosse apporte notamment un petit côté dépaysant fort sympathique et rafraîchissant. On peut également se réjouir de voir l'auteur mettre autant en avant le côté steampunk de ses romans avec des références à la modernité et aux nouvelles technologies très marquées (le lecteur aura notamment droit à une mémorable petite ballade en dirigeable)

Du côté des protagonistes, on retrouve bien évidemment avec plaisir ceux que l'on a déjà pu découvrir et apprécier dans « Sans âme » : Alexia Tarabotti, que le mariage est loin d'avoir assagie et qui, pour le plus grand bonheur du lecteur, n'a toujours pas appris à garder sa langue dans sa poche ; Lord Maccon, toujours aussi « fauve » et explosif ; l'extravagant Lord Akeldama ; le discret et efficace Lyall... C'est également l'occasion de découvrir plus en détail certains membres de l'entourage d'Alexia et de son époux sur lequel on en apprend davantage. Il convient également de saluer l'apparition de nouveaux personnages (bien plus charismatiques que ceux du précédent tome), qu'il s'agisse de la belliqueuse Alpha de Kingair, de certains membres de la meute de lord Maccon, et surtout de la très charmante et intrigante inventrice française, Mme Lefoux. le ton reste pour sa part toujours aussi décalé, rempli d'humour et de ce fameux flegme britannique que beaucoup envient à nos amis d'Outre-Manche. On ne sera ainsi guère surpris de voir notre héroïne se retrouver dans des situations plus rocambolesques les unes que les autres et s'inquiéter avant tout de maintenir les convenances si chères à la société anglaise du XIXe siècle. Après tout, ce n'est pas parce que l'on côtoie des loups-garous mal dégrossis ou que l'on se retrouve en territoire « barbare » que l'on se doit d'oublier les bonnes manières !

Ce deuxième tome du « Protectorat de l'ombrelle » s'est donc révélé pour ma part beaucoup plus savoureux que le premier opus, l'auteur étant semble t-il parvenue à rectifier certains de ses principaux défauts. C'est avec plaisir que j'attends de découvrir la suite des aventures d'Alexia Tarabotti qui, de toute évidence, nous réserve encore bien des surprises...
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Je ne me lasse pas des aventures d'Alexia Tarabotti,maintenant Lady Maccon. Si bien que j'ai déjà commandé les tomes trois et quatre, et je vais attendre avec impatience que le dernier tome sorte en livre de poche (prix et couverture beaucoup plus attractifs !). Cela faisait longtemps que je n'avais pas autant apprécié une série de la sorte. J'adore le style de Gail Carriger, toujours piquant, dynamique, drôle et malicieux. Cela donne encore plus vie à notre héroïne qui a les mêmes qualités. Et je l'avoue, j'aime les héroïnes comme Alexia, des femmes fortes et débrouillardes qui ne vous laissent pas indifférents.

Nous reprenons l'histoire peu de temps après le mariage de Conall et d'Alexia. Les deux époux ont trouvé leurs marques et la vie semble se dérouler sans accroche. C'était sans compter, bien entendu, sur un événement inattendu. Les vampires, loups-garous et fantômes se trouvent dans une situation assez "humanisante", ce qui bien entendu fait du ramdam. Alexia se jette bien évidemment dans l'enquête. On ne peut pas dire que l'action tarde à arriver (elle est là dès les premières pages), et elle continue tout au long de l'histoire. On ne s'ennuie pas une seconde car il arrive une multitude de choses à notre héroïne. Entre les nouvelles rencontres et les événements fâcheux, on ne sait pas où donner de la tête. Mais ce n'est pas dérangeant, bien au contraire. J'apprécie vraiment ce dynamisme, même si du coup, l'enquête d'Alexia passe un peu en second plan, en quelque sorte, vu toutes les intrigues qui se développent.

La vague d'humanisation nous permet d'en savoir un peu plus sur Alexia, et en particulier sur les sans âmes. C'est une trame de fond que j'apprécie car nous ne savons, en fin de compte, pas grand chose sur son état de paranaturelle, elle-même étant assez dans le flou. Je pense que ce sera une intrigue qui se poursuivra dans les prochains tomes, car décidément tout semble tourner autour d'Alexia ! Indirectement, nous en apprenons aussi beaucoup sur Conall. Ce dernier se rend en Écosse, pour régler un problème de famille. Alexia le suivant, cela nous permet de mieux appréhender son mari et de comprendre tout son histoire. Une bonne chose, d'autant plus, que cela nous permet aussi de voir une nouvelle facette de la relation Alexia/Conall. Les voir en tant que mari et femme est différent mais toujours aussi réjouissant. Ils n'ont pas cessé leurs joutes verbales à mon plus grand plaisir.

L'enquête en elle-même est bien menée et je suis restée dans le flou pratiquement jusqu'à la fin ! Encore un autre bon point, car généralement j'arrive à deviner très rapidement le pourquoi du comment. Je ne m'attendais pas à ce que ce mystère soit lié à une certaine chose (oui, je ne vous spoile pas quand même !) et le "coupable" était assez inattendu... Ou bien plutôt tellement évident qu'on n'y pensait pas. Il y a par contre certains événements qui étaient très faciles à décrypter même si les personnages ne s'en rendent compte qu'à la fin...

Un nouveau personnage fait son entrée dans ce second tome : Mme Lefoux. Il y en a d'autres, mais c'est elle qui m'a le plus marquée. Cette inventrice de génie a quelque chose d'assez inexplicable. Elle est fascinante (pas autant qu'Alexia). Sûrement parce qu'elle reste un mystère même si on apprend à la connaître tout le long du roman. J'espère qu'elle sera présente dans d'autres tomes. Au contraire, je n'ai pas apprécié la présence de l'une des demi-soeur d'Alexia, Félicité... Mon dieu qu'elle est énervante (et je reste polie). Elle n'a aucun intérêt... vraiment aucun... Je ne sais pas si cela va changer (je me demande si Gail Carriger ne l'a pas mise en avant pour qu'elle prenne de l'importance par la suite), mais si elle continue comme cela, je préférerai ne plus la revoir... Ivy, elle, même si elle est enquiquinante, apporte au moins une dose de dérision et de situations très cocasses. le personnage ne casse pas trois pattes à un canard, mais elle a au moins le mérite d'être un apport de drôles de situations.

La fin ne nous laisse pas sur une note très gaie par contre... C'est assez brutale et j'avoue que je suis contente d'avoir assez rapidement la suite du Protectorat de l'ombrelle, car rester sur une touche aussi désagréable n'est pas très plaisant. Je ne doute pas qu'Alexia va rebondir très rapidement, mais il n'en reste pas moins que je trouve la situation très peu engageante... Affaire à suivre.
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Un 2e tome aussi bon que le premier!

On retrouve cette même ambiance, hybride de style que j'affectionne beaucoup et que Gail Carriger sait visiblement très bien dosé! L'aspect steampunk est même beaucoup plus visible. de même, l'autrice développe un peu les esprits, la troisième catégorie de surnaturel que nous n'avions pas du tout vu dans le premier tome. On reste dans le même degré enquête paranormale : elle fait le fil rouge mais elle reste très légère. L'aspect imaginaire est tout de suite bien plus discernable. Quant à l'aspect romance, même mariés, on assiste à quelques scènes très suggestives.

Ce qui me pousse à aborder les personnages. Décidément, le personnage d'Alexia, quel régal! Sa relation avec son mari est toujours très passionnée et son caractère à lui seul vaut le détour. Bas-bleu, sarcastique et très indépendante d'esprit, une langue acérée et beaucoup de courage. C'est une protagoniste comme je les aime. On en apprend un peu plus sur elle, sur son père, sans que cela reste très approfondi. J'ai la sensation que cela va être distillé dans chacun des 5 tomes. L'histoire de son mari est en revanche beaucoup plus exposée, l'enquête touchant de très près son ancienne meute. Quant aux personnages secondaires, qui sont pour beaucoup présents pour le ressort comique, là aussi on en raffole. La sottise d'Ivy et la langue vipérine de Félicity...

Côté narration, on reste toujours sur ce style très fluide, et toujours beaucoup dans la dérision, en accord avec les personnages du récit. L'action est sans longueurs. Les quelques surprises ont été devinées, à l'exception d'une seule, la principale. Par contre cette fin! J'en reste baba!! Il va me falloir me procurer le tome 3 très rapidement pour que l'histoire n'en reste pas là!
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Sans âme, premier tome de la série du Protectorat de l'ombrelle où l'on découvrait la téméraire Alexia Tarabotti fût une bonne découverte et une lecture très divertissante et c'est donc, tout naturellement, que je me suis penchée sur cette suite. Attention spoilers !

Notre Alexia devenue tout fraîchement Madame Woolsey n'aura pas longtemps profité de sa jeune vie de mariée puisque son cher et tendre disparaît sans crier gare et sans explications. Inquiète et voulant absolument comprendre ce qui se passe, notre héroïne part en Écosse avec sa soeur et sa meilleure amie qui ne vont pas lui faciliter les choses, loin de là.

Dans Sans Formes, l'intrigue est encore une fois haletante et sans temps morts. Distrayant et plein de rebondissement, le roman se dévore. J'avoue cependant être beaucoup moins emballée par ce tome-ci notamment à cause du caractère de notre protagoniste. Alors qu'Alexia était une héroïne attachante qui brillait par sa curiosité et son intellect dans le premier tome, ici elle est hautaine et méprisante. Son comportement avec son entourage notamment avec sa meilleure amie, Ivy m'a dérangée. Elle est condescendante et odieuse. Son comportement m'a plutôt exaspérée et m'a un peu gâchée ma lecture... Dommage.

La fin de ce deuxième tome me fait espérer une remise en cause au niveau du personnage et de son comportement. Je croise les doigts et sera donc au rendez-vous pour le troisième tome !
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Nous voici de retour dans l'Angleterre victorienne en compagnie de l'énergique Alexia Tarabotti, maintenant devenue lady Woolsey, et de son sanguin loup-garou de mari. Après les péripéties de « Sans âme », nos deux aristocratiques tourtereaux devraient pouvoir se reposer sur leurs lauriers quelques temps, mais la maligne destinée et le service de sa Majesté ont en décidé autrement… Un jour, tôt dans la soirée (rappelant que la demoiselle a adopté le mode de vie nocturne pour vivre aux côtés de son époux), Alexia est réveillée par les beuglements tonitruants de ledit époux. Et il faut reconnaître qu'il y a de quoi se mettre en rogne : une étrange épidémie s'est abattue sur Londres transformant tous les êtres surnaturels en humains normaux. Un événement fort embarrassant, il faut bien le dire, surtout pour le vampire privé de ses crocs à un moment inopportun ou pour le loup-garou se retrouvant soudain à quatre pattes et les fesses à l'air au milieu d'une rue.

En tant que mujah de la reine Victoria, Alexia est chargée d'enquêter sur cette étrange affaire ; une mission qui, comme on se doute, ne sera pas de tout repos et l'entraînera jusque en Ecosse, ce pays à moitié civilisé ou les hommes exhibent leurs genoux à tout va (ce qui indubitablement une grande preuve de bestialité et de déchéance morale). Mais on peut compter sur la courageuse lady pour ne pas se déconcerter pour si peu et protéger les intérêts de l'Angleterre avec toute l'efficacité qu'il se doit. Et s'il faut pour cela casser quelques ombrelles sur les têtes d'importuns, en menacer d'autres et résister aux viles tentatives de séduction d'une espionne française et bien, soit !

Ce nouvel opus des aventures d'Alexia Tarabotti s'avère à nouveau une très agréable lecture. Si on y retrouve les mêmes défauts que dans le roman précédent – scénario peu consistant et personnages à la limite de la caricature – il en a également les qualités : un style léger et au maniérisme amusant, un humour permanent et un univers réjouissant. C'est également l'occasion d'ajouter au défilé de personnages déjà plutôt réussi de « Sans âme » quelques nouveaux protagonistes fort sympathiques dont une terriblement sexy et pas très hétérosexuelle inventrice française et une tripotée de loups-garous écossais en kilt. Encore une fois, un livre plaisant, sans autre ambition que de distraire le lecteur et qui y réussit fort bien !
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critiques presse (1)
Elbakin.net
30 novembre 2011
L’intrigue même de ce tome apparaît comme traitée avec une certaine légèreté de la part de l’auteur. Si la fraîcheur du premier volume et la découverte de cette drôle d’Angleterre pouvaient masquer - parfois avec bonheur ! - quelques faiblesses inhérentes à la gestion du récit, ce n’est plus le cas ici, malgré une enquête dépaysante mais pas forcément haletante.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
« Qu’est-ce que tu fabriques, mari ? » s’enquit-elle d’une voix que le soupçon rendait aussi onctueuse que du beurre.
« Toutes mes excuses, ma chère. »
Lady Maccon détestait absolument que son mari l’appelle sa « chère ». Cela signifiait qu’il mijotait quelque chose mais n’allait pas lui en parler.
« Il faut que je coure vite au bureau tôt ce soir. Quelque chose d’important est arrivé au BUR. » La cape et le fait qu’on voyait ses canines incitèrent Alexia à penser qu’il entendait courir pour de vrai, sous sa forme de loup. Les événements devaient nécessiter une attention urgente, en effet. Lord Maccon préférait d’ordinaire arriver au bureau dans une voiture, avec du style et du confort, pas de la fourrure.
« Vraiment ? » marmonna Alexia.
Le comte commença à border les couvertures autour de sa femme. Ses grandes mains étaient d’une douceur inattendue. Ses canines disparurent lorsqu’il toucha son épouse paranaturelle. Durant ce bref instant, il fut humain.
« Vas-tu à une réunion du Cabinet fantôme, ce soir ? » demanda-t-il.
Alexia réfléchit. Était-on jeudi ? « Oui.
— Ça risque d’être intéressant », la prévint le comte pour l’aiguillonner.
Alexia s’assit, défaisant tous ses jolis travaux de bordage. « Quoi ? Pourquoi ? » Les couvertures tombèrent, révélant que les appas de lady Maccon étaient considérables et ne résultaient pas d’artifices à la mode tels qu’un corset rembourré ou trop serré. Bien qu’étant familier de ce fait chaque nuit, lord Maccon avait tendance à l’attirer sur des balcons fermés pendant les bals pour vérifier et « s’assurer » que cette situation perdurait.
« Je suis vraiment désolé de te réveiller si tôt, ma chérie. » Encore cette détestable formulation. « Je promets de me faire pardonner demain matin. » Il agita des sourcils lascifs dans sa direction et se pencha pour lui donner un long baiser consciencieux.
Lady Maccon crachouilla et repoussa la vaste poitrine du comte, sans le moindre succès.
« Conall, qu’est-ce qui se passe ? »
Mais son irritant loup-garou de mari était déjà sorti de la pièce.
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-Oh, balivernes, soyez raisonnable Tunstell, nous ne sommes pas dans un mélodrame shakespearien, nous sommes en 1870 : le mariage est une question de pratique. Il doit être traité ainsi.
-Mais Lord Maccon et vous vous êtes marié par amour.
Lady Maccon soupira : -Et comment savez vous cela ?
-Personne d'autre ne supporterait le comte ! 
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Lady Maccon était épuisée lorsqu'elle se mit au lit. Ce n'était en aucune façon un petit lit, mais son mari semblait en occuper la totalité. Il était étalé, ronflant doucement, enroulé en désordre dans une courtepointe dépenaillée qui en avait beaucoup vu au cours d'une vie fort longue et peu réussie. Alexia grimpa dans le lit et appliqua une technique éprouvée qu'elle avait mise au point au cours des derniers mois. Elle prit appui sur la tête du lit et se servit de ses jambes pour le repousser le plus loin possible sur le côté, dégageant assez d'espace pour se frayer un chemin avant qu'il ne recommence à s'étaler. Il avait dû dormir seul pendant des décennies et même des siècles. Cela allait prendre du temps de le rééduquer. En attendant, elle se faisait de beaux muscles des cuisses en pratiquant ce rituel du soir. Le comte n'était pas un poids léger.
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La métamorphose des loup-garous n'était jamais agréable. C'était l'une des raisons pour lesquelles les membres des meutes en parlaient toujours comme d'une malédiction même si, à l'époque moderne des Lumières et du libre arbitre, les porte-clés choisissaient la métamorphose. Le changement comprenait une grosse quantité de réorganisation biologique. Qui, tout comme la réorganisation des meubles du salon en vue d'une soirée, impliquait que l'on passe d'un état ordonné à un état très brouillon à très ordonné de nouveau. Et, comme tout redécoration, il y avait un moment au milieu où il semblait impossible que tout retrouve à nouveau un état harmonieux. Pour les loups-garous, ce moment incluait de la fourrure qui cédait la place à des cheveux, des os qui se fracturaient et se ressoudaient dans de nouvelles configurations et de la chair et des muscles qui glissaient tantôt dessus et tantôt dessous.
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— Qui diable êtes-vous ? demanda Alexia, si irritée par une interférence aussi cavalière qu’elle en utilisait un langage vraiment vulgaire.
— Le commandant Channing Channing des Chesterfield Channings », dit l’homme.
Alexia en resta bouche bée. Pas étonnant qu’il soit aussi imbu de lui-même. On ne pouvait que l’être, si l’on devait peiner toute sa vie sous le poids d’un tel nom.
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