Commencer
par asseoir
sa journée
sur un linge
de silence.
Descendre
au profond
de soi,
en dessous
des maux,
en dessous
des mots,
dans ce lieu
sans lieu
où s’annonce
la rencontre.
Ne rien vouloir
sinon
être là,
dans l’ouverture
à ce qui vient.
Se laisser
faire
et défaire
par la pulsation
de l’éphémère
jusqu’à
cet agenouillement
du dedans
qui signe
la vraie
prière.
Quatre lettres incandescentes, à peine une trace, pour raconter l'ombilic de la vie, l'origine du souffle qui porte le cri du nouveau né et recueille l'agonie du mourant