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Critique de Deslivresalire


Que devient-on lorsque l'on a manqué être assassiné et abandonné par sa propre mère à l'âge de 5 ans et quand on ne sait pas non plus qui est son véritable père ?

On devient l'homme qui nettoie. Celui que personne ne remarque, qui a le don d'invisibilité.

On devient celui qui fouille dans les poubelles de femmes seules pour découvrir leur personnalité, leurs habitudes, leurs petits secrets.

On devient celui qui les attire dans ses filets, pour les assassiner à leur tour.

Quand on est une chasseuse de "mouches", c'est ce type de prédateur que l'on cherche à retrouver et à faire enfermer, pour protéger les femmes qui sont ses proies.

Jusque là invisible, voire insoupçonnable, la vie de l'homme qui nettoie va changer... Parce qu'en sauvant quelqu'un, il a fini par laisser des traces.

Et ces traces, la chasseuse de mouches ne les laissera pas passer.

A mon avis :
J'avais apprécié "La maison des voix" de D. Carrisi, mais avait également regretté une fin un peu expéditive ou en tout cas manquant de clarté.

J'ai retrouvé le même défaut dans "Je suis l'abysse", pas tant sur la clarté, mais surtout par sa rapidité à conclure, alors que l'on aurait aisément pu avoir quelques chapitres de plus pour échafauder une conclusion bien plus passionnante.

Pourtant, ce thriller part très bien. On est tout de suite entraîné dans l'histoire qui offre son lot d'action et de suspense.

Des histoires dans l'histoire viennent accentuer l'intrigue et la rendre vraiment intéressante, nourrie par des meurtres et de sombres comportements.

A la fois, c'est dommage de si vite terminer ce scénario, mais d'un autre coté c'est aussi la preuve que je n'avais pas envie qu'il se finisse et que j'aurais eu du plaisir à continuer à feuilleter ce livre. Et ça, c'est quand un livre me plait.

L'écriture est limpide, avec cette particularité de ne pas nommer tous les personnages par leurs prénoms mais plutôt par ce qui fonde leur personnalité et leur activité dans la vie. C'est surprenant au début, mais c'est très certainement lié à la nécessité de conserver quelques zones d'ombres sur lesdits personnages. On le comprend mieux en tournant la dernière page, qui explique tout.
Donc, pour ceux qui aiment bien lire la dernière page d'un livre avant de le commencer, je vous le déconseille vivement.
Ainsi donc vous retrouverez dans ce livre, comme dans "La maison des voix", un scénario bien planté, servi par des personnages profonds et intéressants, mais qui pêche un tout petit peu par sa fin trop précipitée.


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