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Critique de DaurelienG


Si vous cherchez un livre pour passer le temps pendant le confinement, je vous déconseille le dernier Carrisi car il est tellement excellent que vous le dévorerez en un jour ! J'exagère peut-être un peu...On va dire 3 jours grand maximum.
J'ai fait lire “La maison des voix” à un accro au crack: il a arrêté la drogue et a acheté toute la bibliographie de Donato Carrisi !
Vous l'aurez compris: le dernier roman du maître du thriller italien est une petite merveille terriblement addictive.

Dans ce livre nous suivons Pietro Gerber, un psychiatre pour enfants exerçant grâce à l'hypnose. Sa vie tourne à la psychose lorsqu'une patiente adulte, Hanna Hall, lui est confiée. Cette femme affirme avoir commis un meurtre lors de sa jeunesse. Dans chaque séance d'hypnose, le psychiatre plonge dans le passé dément de la femme et découvre qu'il est possible qu'Hanna Hall ne soit pas adressée à lui par hasard. Lequel des deux est réellement le patient ?


Tout dans ce livre est excellent. Il n'y a rien à enlever, rien à ajouter: c'est de l'horlogerie suisse. Je vous assure que j'ai cherché et pourtant je n'ai même pas de chipotage à faire. Je dis souvent que tel ou tel livre est parfait pour ensuite dire “mais” et pointer du doigt les défauts, souvent minimes. Mais, ici, il n'y en a pas: c'est littéralement parfait.

Les événements de l'histoire s'enchaînent vite et naturellement. Ce n'est pas forcé par la magie du scénario. Ça paraît logique, cohérent.
Cette logique se retrouve dans la crédibilité des personnages. Il y a peu de personnages; une dizaine peut-être dans l'entièreté du roman; et ils sont tous excellemment développés. Des réactions concevables, des réflexions que nous même lecteurs pouvons avoir: les personnages sont humains. C'est très rare de réussir à humaniser autant des personnages dans un seul livre, de taille moyenne qui plus est.

Je ne développerai pas plus car il est très simple de spoiler/divulgâcher des éléments importants sans s'en rendre compte.

CONCLUSION:
Je n'avais jamais lu de Carrisi. Oui j'ai “Le chuchoteur” et sa suite dans ma réserve. Mais il a tellement la réputation d'être incroyablement bon, que j'avais trop peur de tout trouver fade après un Carrisi. Ça n'a pas manqué. Après avoir fermé ce livre, c'est le soleil de mes nuits qu'a été ce bouquin qui s'est éteint. (J'en fait à peine trop, je vous jure).

Finalement, j'ai trouvé un défaut à ce livre. Il y a tellement de retournements de situation dans tous les sens ; avec un twist final génialissime ; que vous vous brûlerez la rétine et vous vous exploserez la vessie tant vous voudrez savoir la fin.
Vous oublierez de vous nourrir, de nourrir votre chat, d'aller chercher votre gosse à son cours de trompette, et de vous lever ne serait-ce que pour vérifier si vous savez encore mettre un pied devant l'autre.
Vous ne serez plus capable de rien, tant que vous ne verrez pas le mot “FIN” apparaître devant vos yeux d'insomniaque embués. Votre enveloppe corporelle vaudra autant que celle d'un junkie accro à sa nouvelle drogue: l'insatiable besoin de connaître le dénouement de “La maison des voix” de Donato Carrisi.
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