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Critique de Zora-la-Rousse
Dernier opus de la série Mila Vasquez qui va, j'imagine, me donner les réponses aux multiples questions que je me pose ? Que nenni, mais je ne suis qu'à demi surprise par l'auteur : je commence à cerner le gaillard…
Du temps a passé depuis la dernière enquête de Mila et, sans que l'on en connaisse les éléments ou les raisons, elle a mis les compteurs à zéro et recommencé une nouvelle vie. Depuis près d'un an, elle vit retirée avec sa fille dans une maison au bord d'un lac. Sans téléphone ni internet, elle veut fuir le monde et ses dangers, se consacrer à sa fille mais aussi à elle-même. Pour Mila, il n'est pas facile d'être mère, mais elle apprend et fait de son mieux pour compenser son handicap, son alexithymie. Il est en effet très difficile pour elle de donner toute l'affection et l'attention nécessaire à Alice alors qu'elle ne peut ni identifier ni décrire ses sentiments et qu'elle souffre d'un manque total d'empathie. « Le gel de l'âme ».
Pourtant, elle avait réussi à en faire quelque chose de positif de sa maladie, à l'utiliser pour exercer au mieux son métier de policière, en toute objectivité et efficacité, même si, souvent, un questionnement revenait la hanter : et si elle était comme eux, ceux qu'elle a poursuivi et arrêté, un monstre parmi les monstres. Joanna Shutton, dite la Juge, la cheffe du département de la police fédérale, elle, ne fait pas de sentiment : les talents de Mila, elle les connaît très bien. Et à présent qu'elle en a besoin pour résoudre une nouvelle affaire de meurtres et de corps disparus, elle saura aller la chercher, où qu'elle soit.
Voilà. le chuchoteur est de retour et il a un jeu à proposer, cruel, évidemment. Il ne se cantonnera pas cette fois-ci à un simple jeu d'échecs ou un rubik cube, non. Il va proposer à Mila d'entrer dans un jeu en réalité virtuelle, mais dont les indices se cachent dans la vraie vie. Les enjeux sont énormes, et les risques aussi ; mais Mila n'aura le choix.
Une dernière fois dans cette quadrilogie, Donato Carrisi enchaîne les rebondissements et retournements de situation. Ça virevolte dans tous les sens, dans la réalité et dans la fiction. Une fois encore, me voici captivée et accrochée comme jamais, chamboulée mais tenace jusqu'à la dernière page. Malmenée presque, car l'auteur tenait là une intrigue originale mais risquée ; il frôle encore une fois le piège d'en faire trop, et c'eut été dommage.
Arrivée au terme de ma lecture, le livre m'a presque échappé des mains de stupeur… What ! M'en vais-je devoir le relire derechef pour m'assurer avoir bien saisi les dernières phrases ? Donato Carrisi se serait-il joué de moi le bougre ! Allez, je l'accepte volontiers. Quel plaisir d'avoir lu ces quatre opus sur ma semaine de vacances...un lâcher-prise total.
Je ne sais trop si une suite sera donnée mais si Mila continue de murmurer à l'oreille de Donato comme il aime à le raconter, je suis preneuse.
Du temps a passé depuis la dernière enquête de Mila et, sans que l'on en connaisse les éléments ou les raisons, elle a mis les compteurs à zéro et recommencé une nouvelle vie. Depuis près d'un an, elle vit retirée avec sa fille dans une maison au bord d'un lac. Sans téléphone ni internet, elle veut fuir le monde et ses dangers, se consacrer à sa fille mais aussi à elle-même. Pour Mila, il n'est pas facile d'être mère, mais elle apprend et fait de son mieux pour compenser son handicap, son alexithymie. Il est en effet très difficile pour elle de donner toute l'affection et l'attention nécessaire à Alice alors qu'elle ne peut ni identifier ni décrire ses sentiments et qu'elle souffre d'un manque total d'empathie. « Le gel de l'âme ».
Pourtant, elle avait réussi à en faire quelque chose de positif de sa maladie, à l'utiliser pour exercer au mieux son métier de policière, en toute objectivité et efficacité, même si, souvent, un questionnement revenait la hanter : et si elle était comme eux, ceux qu'elle a poursuivi et arrêté, un monstre parmi les monstres. Joanna Shutton, dite la Juge, la cheffe du département de la police fédérale, elle, ne fait pas de sentiment : les talents de Mila, elle les connaît très bien. Et à présent qu'elle en a besoin pour résoudre une nouvelle affaire de meurtres et de corps disparus, elle saura aller la chercher, où qu'elle soit.
Voilà. le chuchoteur est de retour et il a un jeu à proposer, cruel, évidemment. Il ne se cantonnera pas cette fois-ci à un simple jeu d'échecs ou un rubik cube, non. Il va proposer à Mila d'entrer dans un jeu en réalité virtuelle, mais dont les indices se cachent dans la vraie vie. Les enjeux sont énormes, et les risques aussi ; mais Mila n'aura le choix.
Une dernière fois dans cette quadrilogie, Donato Carrisi enchaîne les rebondissements et retournements de situation. Ça virevolte dans tous les sens, dans la réalité et dans la fiction. Une fois encore, me voici captivée et accrochée comme jamais, chamboulée mais tenace jusqu'à la dernière page. Malmenée presque, car l'auteur tenait là une intrigue originale mais risquée ; il frôle encore une fois le piège d'en faire trop, et c'eut été dommage.
Arrivée au terme de ma lecture, le livre m'a presque échappé des mains de stupeur… What ! M'en vais-je devoir le relire derechef pour m'assurer avoir bien saisi les dernières phrases ? Donato Carrisi se serait-il joué de moi le bougre ! Allez, je l'accepte volontiers. Quel plaisir d'avoir lu ces quatre opus sur ma semaine de vacances...un lâcher-prise total.
Je ne sais trop si une suite sera donnée mais si Mila continue de murmurer à l'oreille de Donato comme il aime à le raconter, je suis preneuse.
