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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai lu ce troisième tome dans le cadre de la lecture commune que j'ai organisé sur Livraddict mais aussi pour le challenge NewPAL 2014 de Yukarie.
Personnellement, j'ai préféré ce tome aux deux autres : je l'ai trouvé bien plu approfondis et intéressant. D'un autre côté, il faut aussi reconnaitre qu'il est sans doute plus facile de s'identifier à Bitterblue qu'à des "monstres" comme Katsa ou Rouge.

Ce qui fait la force de ce troisième tome, c'est vraiment le fait que l'on a vraiment les réponses à toutes les questions que l'on se posait depuis le premier tome de la saga. Enfin, pas vraiment... je ne sais toujours pas le pourquoi du comment des Graceling dans ce tome, mais ça ne m'a plus semblé si important que ça de le savoir finalement. du coup, avec Bitterblue, on a une vraie conclusion pour l'ensemble de la saga, rapprochant les deux univers de Graceling et Rouge au sein d'une même histoire. Ce qui m'a également plu dans ce tome, c'est qu'il a beau être une "conclusion", il propose tout de même une vraie histoire et je dois dire que celle-ci m'a beaucoup plus interpellée que les deux précédentes.

Bitterblue est vraiment un personnage qui m'a beaucoup plu : elle est touchante et se révèle aussi forte qu'innocente. Par moment, c'est une vraie reine impétueuse, majestueuse et juste et parfois, elle n'est qu'une enfant qui ne sait plus comment exprimer ses sentiments. J'ai trouvé cette dualité très intéressante puisqu'elle semble parfaitement vraie et plausible.
Saf est mon deuxième chouchou de cette histoire : il est difficile à cerner, il a tellement de facettes différentes qu'on ne peut pas vraiment savoir qui il est vraiment au fond de lui. J'ai apprécié son tempérament de feu et sa gentillesse envers ses amis. Par contre, je dois dire que je suis assez déçue de la fin du tome pour lui et Bitterblue : ça aurait peut-être tourné au vinaigre si elle avait été différente, mais j'aurais bien aimé une fin plus "amoureuse" pour lui...
Bien sûr, j'ai également été ravie de retrouver Katsa, Rouge et Po !

Il faudrait que je regarde combien de temps il y a eu entre ce tome et les précédents, mais, je trouve que l'écriture de Kristin Cashore à beaucoup évoluée entre eux. Peut-être qu'elle fait preuve de plus de maturité ou, peut-être que, comme moi, elle est plus emballée par Bitterblue que par les deux autres tomes ! En tout cas, j'ai vraiment trouvé son écriture plus fluide et moins superficielle dans ce tome qui se lit du coup très facilement malgré ses 700 pages.
Une très belle conclusion !
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Bien que je n'ai pas lu le deuxième tome (qui me disait moins que les autres mais que finalement... je vais acheter !) j'ai bien aimé cette histoire.

Je retrouve avec joie les personnages de Graceling et une nouvelle galerie de personnages plus complexes (et torturés faut bien le dire!) les uns que les autres. L'univers est très dense et c'est vraiment dommage qu'il n'y est pas une suite.

Bitterblue a bien grandi depuis ses dernières aventures qui se sont soldées par la mort de son tyran de père, elle est dorénavant reine. Elle est aussi très jeune, éprise de liberté, d'aventure et du désir ardent de savoir la vérité. L'ombre de la folie de son père, même mort depuis longtemps, plane encore lourdement sur son royaume et ses habitants. Tout un monde a reconstruire et découvrir.
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Comme je l'ai dit pour les précédents volumes, j'adore la plume de Kristin Cashore. Ce tome ci, plus long que les précédents nous emmène sur les pas d'un personnage rencontré dans le premier volume "Graceling", Bitterblue. Celle ci tente tant bien que mal de comprendre le royaume hérité de son père, le roi Leck, qui le lui a légué dans un état quelque peu empoisonné. Rappelons que le roi fut un tyran pervers doté d'un immense pouvoir qui lui a permis d'asseoir son pouvoir et son autorité malsaine sur une population manipulée. Bitterblue hérite donc de ce royaume et de ses gens, qu'elle doit d'abord essayer de comprendre, de saisir le passé, intimement lié à son géniteur qu'elle ne connaissait pas, et tenter de le reconstruire. Nous la découvrons tentant d' entrer dans son rôle de reine et d'assumer ses fonctions.
Je disais dans les critiques des volumes précédents que la frustration m'avait gagné concernant le personnage de Leck, le roi pervers. Celle ci est amplement apaisée avec ce volume car Kristin Cashore, à travers les yeux de son héroïne et le passé minutieusement révélé par ses sujets, nous révèle ce maléfique personnage. Elle n'en propose par un portrait direct, n'en fait pas une description habituelle, mais choisit plutôt de nous dévoiler toute sa personnalité à travers ses actes; et par l'atrocité de ces actes, nous découvrons toute l'étendue perverse, débridée, maladive, corrompue du personnage de Leck. En 3 romans, Kristin Cashore a réussi à nous dépeindre un personnage d'une rare barbarie et d'une telle inhumanité sans jamais le définir comme un personnage principal. Toujours présent en toile de fond, jamais révélé, le roi Leck incarne la cruauté et la sauvagerie à l'état pur, qui même après sa mort, continue de hanter ses sujets.
Le reste de l'histoire tourne bien entendu autour de Bitterblue et de ses affaires royales, fortement et profondément imbibée de l'influence malsaine de Leck; je prend plaisir à croiser de nouveau des personnages du premier tome ainsi que du second " Rouge", car Kristin Cashore n'oublie pas de nous rappeler que ses personnages évoluent dans un seul et même univers cohérent. Et ce troisième tome est enfin l'occasion de réunir les deux parties du continent alors séparées par d'infranchissables montagnes, et de comprendre toute l'étendue de son imagination. Cela nous révèle également le potentiel d'histoires à raconter tant son univers est vaste et riche, et nous laisse rêveur quant à la suite.
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J'ai adoré cette fin, qui lie enfin tous les personnages rencontrés dans les deux tomes précédents. Plus que l'héroïne, c'est l'univers des gracelings et le passé de ce terrible personnage qu'est l'ancien roi mort qui m'ont fascinée. L'écriture est simple et fluide, la trame n'est pas des plus complexes, mais cet univers fait parti de ceux dans lesquels j'ai pris plaisir à plonger. J'espère grandement lire d'autres ouvrage de cet auteur bientôt !
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Bitterblue est un final grandiose à la trilogie des Sept Royaumes. Il est la clé de compréhension aux deux premiers, le lien entre eux. Et la trilogie prend vraiment de toute son ampleur et on en apprécie chaque ligne. Si avec Graceling et Rouge, on se bat contre une tyrannie, avec Bitterblue, on se pose la question suivante : une fois le tyran déchu, comment réparer ? Une question toujours actuelle, même dans le monde réel n'est-ce pas ? Bitterblue a ici le rôle le plus difficile car elle va devoir combattre non pas le méchant de l'histoire. Mais ses conséquences : l'analphabétisation, les infrastructures en ruine, la propagande, la désinformation, les tortures, les lavages de cerveau, les complots….

Tout au long des pages, nous suivons donc une jeune fille dans la gestion de son royaume. Nous voyons l'amour qu'elle lui porte. Et nous voyons toute la famille de substitution qu'elle se crée pour remplacer ce père si cruel et si craint. Elle-même a été victime de ses abus. Et pourtant, à force de rechercher la vérité, elle parviendra à se relever, à soigner ses sujets et à faire avancer son pays.

Comment vous parler encore plus de Bitterblue. Cette histoire est un formidable terrain de réflexion sur les dictatures, les guerres, la manipulation de masse, les génocides, tant de choses ! C'est aussi un livre sur la mémoire, la responsabilité et la vérité. A mettre dans toutes les mains absolument : c'est un trésor.

Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Et un deuxième coup de coeur, un ! Autant Rouge m'avait laissé un petit goût d'inachevé, autant j'ai trouvé que Bitterblue clôturait la trilogie des Sept royaumes merveilleusement bien. Se replonger dans l'univers créé de toute pièce par Kristin Cashore fut un vrai régal, et encore, le mot est faible : cette lecture m'a totalement happée. Tout y fait sens, les évènements des deux tomes précédents s'épanouissent dans celui-ci… Bref, gros coup de coeur pour ce dernier opus :)
L'action de Bitterblue se déroule huit ans après celle de Graceling : Leck est mort, et sa fille règne depuis sur le royaume de Monsea, tentant tant bien que mal de guérir les sévices infligés à tout le pays durant les trente et quelques années précédentes. Si elle peut compter sur l'aide de Katsa et Po, ses amis ont malheureusement d'autres priorités : la fin des rois-tyrans des Sept Royaumes a sonné, et le Conseil est bien décidé à aider les populations dans leur soulèvement. La jeune reine doit donc faire face, seule, aux troubles de son royaume. L'influence et la perversité de Leck se font toujours sentir, et semblent ancrés bien plus profondément que ce que Bitterblue imaginait : elle ne sait à qui se fier, ses conseillers eux-mêmes paraissant atteints d'une folie incurable. Il va pourtant lui falloir découvrir la vérité : l'avenir de son peuple tout entier en dépend. Même si elle doit pour cela exhumer les secrets du passé, et se confronter de plein fouet à la barbarie de celui qui fut son père…
Bon. Il y a une chose qu'il faut que je vous dise : j'ai trouvé ce dernier opus terriblement dérangeant. Sans aucune comparaison avec les deux premiers, qui paraissent bien fadasses à côté. L'atmosphère qui s'en dégage est extrêmement oppressante, et frise souvent avec le malsain : plus d'une fois, j'ai senti un frisson glacial me parcourir l'échine. Il m'est également arrivé de me rendre compte que je venais de passer une heure, deux heures à lire les yeux écarquillés, la bouche légèrement entrouverte, complètement bouleversée par ce qui se jouait sous mes yeux.
Pour autant, cela n'a pas entravé ma lecture : je l'ai vécue à fond, et c'est peut-être ce pourquoi cela m'a fait autant… D'effet, dirais-je. C'est simple : je n'ai pas vu défiler ses sept cent et quelques pages. Oppressant, prenant… Passionnant, surtout ! Il faut dire que j'avais été très frustrée par la manière dont l'auteure avait traité l'histoire de Leck dans Rouge. Elle nous avait mis en appétit avec Graceling, et les promesses du deuxième tome n'avaient pas été, à ce niveau là tout du moins, tenues. Avec Bitterblue, on est au coeur du problème… Et on obtient les réponses que l'on espérait depuis le début. Et quelles réponses ! Brrr, j'en ai encore froid dans le dos : Leck était complètement fou, et nous découvrons au fur et à mesure les atrocités qu'il n'a cessé de commettre durant son règne. le traumatisme subi par son peuple est encore là, palpable, affleurant sans cesse sous le masque de sérénité affiché par beaucoup. Nous naviguons perpétuellement entre doute, horreur et désemparement, complétement perdus dans cet océan de mensonges et de duperie. Je vous l'ai dit, l'atmosphère de ce roman est des plus… particulières : on veut connaitre la vérité, tout en la repoussant de toutes nos forces, de peur d'être incapable de l'affronter.
Et, au milieu de tout cela, Bitterblue. J'ai adoré son personnage. Il était particulièrement prometteur dans le premier tome, et prend toute sa valeur dans celui-ci : ce n'est qu'une simple humaine, et pourtant… Elle en jette, il faut le dire. Jeune, fragile, et pourtant combative… Je dois vous avouer que j'ai été impressionnée. On la voit douter de tout, puis s'affirmer, se détacher des carcans d'ignorance dans lesquels on l'a maintenue toute sa vie durant, devenir ce pourquoi elle est faite : Reine d'un royaume qu'elle aura porté à bout de bras, pour le dégager de la fange dans laquelle Leck l'avait plongé. C'est qu'elle a du cran, cette petite !
Côté personnages secondaires, Kristin Cashore nous a également gâtés : outre les anciens (Katsa, Po, Raffin, Bann, Giddon…) que l'on retrouve avec grand plaisir, les petits nouveaux ne sont pas mal non plus. Les quatre conseillers de Bitterblue, notamment, m'ont énormément intriguée. Ceux qui auront lu ce dernier opus comprendront pourquoi ! Pendant toute ma lecture, je n'ai su sur quel pied danser avec eux. Et, finalement… Hum, mieux vaut que je m'arrête là :) Et puis, il y a Saf, et Teddy… Et Hava, Helda, Fox… Bref, tout un tas de personnages plus ou moins présents, apportant chacun leur tour leur lot de rebondissements, de surprises. Je suis tombée sous le charme des uns, j'ai exécré les autres, et je ne suis restée insensible à aucun.
En fait, je ne suis restée insensible à rien, dans ce roman : je l'ai vécu. Vous devez connaitre cette sensation, quand une lecture vous prend aux tripes, ne vous lâche pas de bout en bout… Cette sensation de vide, ensuite, qui vous assaille dès que la dernière page est tournée… J'ai eu beaucoup de mal à me remettre de cette lecture, et j'ai dû m'obliger à prendre un autre roman, à passer à autre chose, à… Tourner la page. Moi qui voyais d'un bon oeil l'idée de terminer (enfin) une série ! Je n'imaginais pas que le pincement au coeur que je ressentirais immanquablement serait aussi fort. Cet ultime tome a surpassé toutes mes espérances, en me faisant passer un moment incroyablement fort, puissant : une foule d'émotions n'a cessé de me submerger au fil des pages, et j'ai lu, j'ai lu jusqu'à ne plus en pouvoir, jusqu'à être davantage en phase avec ce monde imaginaire qu'avec le monde réel. C'est donc un coup de coeur, un grand, un fort, un merveilleux coup de coeur
Lien : http://leslecturesdebouch.fr..
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J'adore cette série et ce troisième et dernier tome ne déroge pas à la règle. C'est un très bon tome et assez différent. Cette fois, l'histoire est plus axée sur la découverte de la politique et des intrigues liées au pouvoir que sur l'action.
Un point qui m'a beaucoup plu la cave à histoires j'adore l'idée et le choix du nom.
C'est une brique mais elle passe crème. Je suis juste très déçue qu'il n'y ait pas plus de tomes.
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Comme pour les précédents tomes, on retrouve avec plaisir l'écriture de Kristin Cashore.
Dans ce tome, on retrouve avec plaisir des personnages rencontrés dans Graceling et Rouge.
L'histoire est captivante et on n'a pas le temps de s'ennuyer. C'est une fin parfaite pour une série géniale: une fin décrite et en même temps très ouverte qui laisse beaucoup de place à l'imagination.
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La révélation de la trilogie, le meilleur livre, le dénouent, enfin on comprend tout on cerne l'ensemble du monde. Ce livre est mon préféré très crue par moment mais si vrai. On est à la place de Bitterblue connue dans Graceling, et avec elle on découvre son pays en ruine, on découvre avec elle ce qui se trame. Je dois avouer que dans celui ci je me suis laissé surprendre par chacune des révélations. On ne se doute jamais de rien, quand on crois avoir deviner on se trompe souvent de beaucoup !
Bitterblue est la seule héroïne à ne pas avoir de pouvoir et je crois que ça la rend plus attachante car elle comme nous, elle ne comprend pas le pays dans lequel elle vit, elle a cet innocence que nous lecteur nous avons en découvrant son monde ce qui le rend encore plus attractif. Ses curiosités sont les nôtres, ainsi que ses peurs et ses découvertes. Un vrai coup de coeur !
Je vous conseil vraiment cette trilogie !
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