Nécropolitains

Un an que l'apocalypse zombie a eu lieu. Un an que les militaires de la base aérienne de Taverny non loin de Paris survivent, retranchés dans leurs souterrains. le général Thomann confie à son meilleur élément, le capitaine Franck Masson la mission de rallier trois poches de survivants observées par satellite dans Paris : à Montmartre, aux buttes Chaumont et sur l'Île de la Cité. le but ? Prendre contact, échanger, s'entre-aider si possible...

Le jeune capitaine, champion du monde de sauts de précision en parachute, va donc être lâché à 4000 mètres d'altitude d'un hélicoptère Puma, au-dessus de Montmartre... de nuit ! Il va découvrir là une communauté d'artistes principalement, qui vivent dans une ambiance bohème, festive, sous la direction d'un vieux beau fantasque appelé JC qui s'est proclamé président de la République de Montmartre. Mais les apparences sont trompeuses et derrière tous les "Relax ? - Take it easy" échangés à longueur de journée, malgré toutes les soirées passées à chanter et rire, se cache une bien vilaine réalité. Franck découvre, s'insurge et finit par prendre la tangente quand ce n'est plus tenable. Mais pas avant d'avoir fait un brin de ménage salutaire au sein de cette République.

Il rallie les buttes Chaumont difficilement, gravement blessé, sauvé in extremis par les survivants de là-bas et s'y réveille quelques jours plus tard à l'infirmerie. Il découvrira là, après s'être refait une santé, une toute autre organisation. Un conseil réunissant des référents de chaque activité nécessaire à la survie du groupe, des tâches partagées, une discipline stricte mais indispensable. Il y fera de belles rencontres, apportera beaucoup de lui-même au sein de cette communauté. Mais on est militaire ou on ne l'est pas, il va la quitter pour rejoindre l'Île de la Cité, même si c'est la mort dans l'âme.

Ce qu'il va trouver là-bas est encore radicalement différent, c'est le fanatisme religieux qui règne en maître, dans une ambiance moyenâgeuse et inquisitrice. Les survivants sont baptisés ou rejettés à la Seine, tous renommés. Mehdi devient frère Childéric, Jonathan frère Enguerrand et Franck, frère Pierre-François... Sur l'île on y croise donc que des "frères" et des "soeurs" vivants bien séparément cela va de soi... Misère !!! J'avoue que lire la messe dans un roman de ce type est une expérience déstabilisante !

J'ai adoré ce roman, englouti ces 700 pages avec avidité, oui, moi qui n'aime pas les zombies. Il faut dire qu'on a peu à faire avec eux. Ils sont là, ils sont une donne qu'on ne peut oublier car omniprésents de l'autre côté des barricades, mais hormis les trajets de Franck, tout le roman se passe loin d'eux. Et on se rend très vite compte que les plus grands dangers viennent de l'homme...

J'ai adoré le personnage de Franck qui porte entièrement ce récit. Ce n'était pourtant pas gagné au début : froid, rigide (le vrai militaire quoi !), limite antipathique, il va se révéler au fil des aventures et des rencontres. Il porte en lui de belles valeurs, et avant tout, il est loyal envers ses convictions et n'hésite jamais à se mettre en danger pour défendre ses opinions, les opprimés, etc. Les personnages que croisent Franck sont également bien fouillés, profonds et très touchants pour certains.

Le second personnage principal de ce roman est bien évidemment la ville de Paris que visiblement Rodolphe Casso connaît parfaitement. Les descriptions des rues, des squares, du métro, des canaux, des ponts sur la Seine et des bâtiments font de Nécropolitains un véritable guide touristique. À noter que le dit guide est à jour : Notre Dame a perdu sa flèche et sa charpente est calcinée !

J'ai adoré l'écriture également de l'auteur. Sûre, parfaitement maîtrisée, parfois poétique, parfois trash mais toujours à bon escient. Un léger humour transparaît, surtout dans les situations, et je me suis trouvée souvent avec le sourire aux lèvres... l'accalmie avant le stress et l'angoisse. L'équilibre est parfait. Je ne peux que vous conseiller cette lecture, adepte des zombies ou pas, ayant lu PariZ (le livre précédent de cet auteur, sur l'apocalypse zombie justement) ou pas. Moi en tout cas j'inscris ce dernier dans ma liste de livres à lire impérativement et ne raterai plus une seule sortie littéraire de Rodolphe Casso. Et puis franchement, vous avez vu cette couv' de Aurélien Police ? ♥♥♥
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Magnifique post-apo français qui nous balade dans Paris 1 an après l apocalypse Zombie racontée dans le premier roman de l'auteur( PariZ). Sachez qu'il n'y a aucun problème si vous n avez pas lu le premier; ce roman ce lit comme un one-shot.
Nous suivons Franck, le bidasse patriote et un peu réac (vous verrez par la suite que les apparences sont trompeuses et que ce personnage se révèle extrêmement intéressant) dans ses aventures à la recherche de survivants dans la capitale
Française. Ce livre est superbement écrit et très bien documenté: on suit l auteur dans Paris tel un groupe de japonais derrière son guide.....
Les personnages sont profonds et très touchants.
Je ne peux que recommander cette lecture qui m'a
été conseillée à la librairie dimension fantastique lors d une visite à Paris (super endroit qui ravira tous les fans de SFFF).

Même univers que PariZ, du même auteur : l'apocalypse zombie a eu lieu et les hommes se cachent pour survivre. Sur la base militaire de Taverny, proche de Paris, on récupère des images satellite montrant que de petites communautés se sont organisées dans Paris. le capitaine Masson est mandaté pour jouer les émissaires, rallier ces communautés et voir s'il est possible de créer des liens. Objectifs numéro 1 : la butte Montmartre. Après un parachutage au-dessus de la capitale, le voilà sur place, et on va le suivre à travers les 700 et quelques pages du roman.
Masson a tout du militaire typique, la rigueur, la discipline, l'importance de mener sa mission, l'amour et le respect de la France, et la religion dans laquelle il se réfugie quand il est en quête de sérénité. Au premier abord, il paraît plutôt froid, assez antipathique et finalement on lui découvre un côté très humain qui le rend attachant. J'ai adoré ce personnage car il porte des valeurs fortes, il est loyal envers lui-même du début à la fin, il n'hésite pas à se mouiller et à prendre ses responsabilités. J'ai trouvé qu'il s'épanouissait pleinement après avoir rejoint la communauté des buttes Chaumont, ce qui est certainement lié aux rencontres qu'il y fait, en particulier la première à l'infirmerie.

700 pages pour découvrir trois communautés.
À Montmartre, je résumerai l'épisode avec « bienvenue chez les fous ». Sous d'innocentes apparences de fêtes et de joie de vivre, se cachent en réalité des choses très noires qu'on découvre peu à peu. L'esprit artistique demeure, la musique accompagne les personnages. L'excentrique chef de la communauté se promène avec un flingue à la ceinture, il sourit beaucoup, il semble être apprécié mais également, posséder deux visages. La tension monte au fur et à mesure jusqu'au point de non-retour, où Franck est obligé de prendre la fuite.
Seconde escale aux buttes Chaumont, Franck se réveille à l'infirmerie. On découvre ici une petite communauté très bien organisée autour d'un conseil, où chacun tient son rôle. Ce passage est une sorte d'accalmie dans le roman malgré les péripéties et les drames qui l'entachent. On vient à se dire que finalement, ce n'est pas grave si le téléphone satellite de Franck, son seul moyen de communication avec Taverny, soit resté à Montmartre quand il a pris la fuite : on le sent heureux, il a trouvé sa place et on l'a accepté. Et quelque part, je n'avais pas envie qu'il reparte. Mais la mission, c'est la mission, et Franck repartira jusqu'au troisième objectif, à savoir Notre-Dame.
Changement radical d'ambiance, on tombe chez les fanatiques religieux. Je m'attendais à découvrir une communauté de ce style-là et j'ai détesté ces passages. Au nom de la foi, les hommes à la tête du groupe se permettent les pires atrocités, on a l'impression d'être revenu au temps de l'inquisition. Je me demandais vraiment comment Franck se tirerait de ce pétrin. Je me demandais vraiment pourquoi il s'était entêté à terminer sa stupide mission, je me demandais quel choix il prendrait à la fin. En fait, je me suis vraiment attachée à lui.
Et je pense qu'il prend la bonne décision.

Donc voilà, je sors très contente de cette lecture. Inutile de préciser que l'auteur maîtrise son univers sur le bout des doigts et son écriture, c'est absolument bluffant de réalisme. À tous ceux réfractaires aux zombies : en fait, on ne les voit que peu dans l'histoire, l'essentiel se déroulant au sein de ces petites communautés. le chaos, l'horreur et les drames ne sont causés que par les hommes, non les morts-vivants… le roman est porté par Franck et s'apparenterait presque à un récit initiatique par moments.

Après avoir lu le premier tome de Casso consacré à une ville de Paris défigurée par une apocalypse zombienne (si je puis dire), j'ai été tenté par le second tome du même auteur, Nécropolitains. Eh bien ... bonne pioche: là où le premier tome présentait des défauts dans l'écriture (et la relecture) ou encore dans la gestion du rythme, ce deuxième tome, lui, même s'il présente des longueurs, est très réussi, du personnage principal à l'évocation des trois communautés, bien différentes et bien souvent inquiétantes.

Nécropolitains est un roman dans lequel Rodolphe Casso décrit les conséquences d'une invasion zombie dans un Paris complètement dévasté. L'auteur nous fait suivre le militaire Franck Masson, chargé par son général de rencontrer et d'établir une communication avec les différentes poches de survivants de la capitale. À travers les yeux du soldat, le lecteur découvre que ces communautés, vivant respectivement à Montmartre, aux Buttes-Chaumont et sur l'île de la Cité, sont représentatives à la fois du meilleur et du pire de notre civilisation.
Le roman, à travers le motif de l'invasion zombie qui force l'émergence de communautés autonomes interroge ainsi la manière dont la société peut perdurer en période de crise intense et prolongée. Rodolphe Casso montre également la portée fondatrice que les récits et les arts peuvent avoir au sein d'une société, à travers le journal tenu par son personnage et les nombreuses scènes de chants et de concerts.
Chronique commplète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..

Quelle belle découverte ! J'allais un peu à reculons sur cette lecture car 700 pages quand même mais alors je l'ai dévoré !

L'histoire se déroule un an après l'apocalypse zombies, on suit le capitaine Franck Masson, militaire sur la base de Taverny qui va avoir pour mission de partir à la rencontre des survivants car en effet ils ont repérés 3 endrois dans Paris avec des traces de vie humaine !
J'ai adoré découvrir les différents groupes de survivants et voir comment chacun à survecu et mis en place un système de survie. On peut voir différentes façons de s'en sortir et cela montre bien toutes les différences de mentalité et ce qu'on peut devenir quand l'apocalypse est là...
Au final, les zombies sont en arrière plan, on est beaucoup focalisé sur les groupes de survivants donc il ne faut pas s'attendre à des attaques de zombies à tout va !
Warning : certaines scènes sont assez dures et sanglantes.

Nécropolitains est la suite du roman Pariz et se déroule 1 an après celui-ci.
Un paris post-apo. Des zombies. Un soldat "Franck Masson". Sa mission, visiter 3 communautés de survivants et les mettre en relation (si possible) avec le chef de sa base militaire situé à Taverny.
Le roman est plutôt bon. le tribuchet à merde m'aura bien fait marrer.
Dans la même veine que le premier tome. Malgré que se soit une suite la lecture du premier n'est pas obligatoire.

- Quoi? Encore un livre de zombies???
- Relax, take it easy... Les zombies ont les voit à peine même s'ils sont bien là tout autour de nous.
Effectivement, les zombies sont là depuis un an (depuis Pariz en fait) mais ils ne sont pas le sujet principal de cette histoire. Non, ce sont bien les êtres humains qui sont au coeur de ce second roman de Rodolphe Casso.

- Oui, mais je n'ai pas lu Pariz. Ça craint non?
- Relax, take it easy... Moi non plus je n'avais pas lu le volume précédent mais tu sais quoi? C'est pas la peine de l'avoir lu pour comprendre cette histoire là. Take it easy j'te dis...

- Bon, alors ça parle de quoi?
- Ben je ne vais pas tout te dire, c'est pas non plus une fiche de lecture.
Par contre, je peux te dire que tu verras Paris comme rarement tu l'as vu.
Tu accompagneras un soldat qui a tout du stéréotype militaire et qui pourtant saura se rendre attachant, et parfois attendrissant.
Tu parcourras les chapitres sur le même rythme rapide et saccadé que le tir du Famas de ce soldat.
Tu te rendras compte que la nature humaine n'est pas toujours belle à voir mais qu'elle n'est pas non plus forcément moche.
Et surtout tu espéreras que toi, dans ces conditions si particulières, tu serais du "bon côté".
Quoiqu'il en soit, tu devrais passer un bon moment, et pas seulement un moment de détente, mais aussi un moment de réflexion sur le devenir de l'Homme quand il est livré à lui-même et qu'il doit recréer un environnement social en partant de zéro.
Pendant ton voyage, tu maudiras certains, tu plaindras d'autres, tu croiseras les doigts pour d'autres encore et tu seras ému, en colère, abattu ou encore plein d'espoir.
- Relax, take it easy...

Suite du premier roman PariZ de Rodolphe CASSO, nous sommes plongés un an après les événements de l'apocalypse zombie. Toujours au coeur d'un Paris toujours plus décrit, nous suivons les aventures, ou mésaventures plus exactement, du capitaine Masson de l'armée Française.
Le roman aura su donner un rythme plus agréable que le premier avec ses phases d'actions et de calmes ce qui fait déjà plaisir dans un premier temps.
Second point positif j'ai été bien plus ancré dans l'histoire et attentif a son sort contrairement aux précédents protagonistes du premier tome pour lesquels ont été si facilement détaché. Voir le héros rencontrer différentes communauté avec leur mode de vie, leur moyen, leurs coutumes et vision de la vie et c'est d'un réalisme tout relatif, j'accroche car l'être humain restera ce qu'il est: Un loup ET un agneau pour l'homme.

Point négatif mais passablement corrigé il y a toujours autant de description des lieux et la belle Paris, mais moins fréquemment et on ne dit pas non. Trop = mauvais en général, là le trop on le caresse mais on est pas en plein dedans c'est mieux.
Second point négatif très courant dans les histoires de Zombies quand on se concentre sur les survivants et différents groupe: le zombie passe quelque peu au second plan. Ce n'est pas totalement le cas ici et c'est très difficile de pouvoir allier relation entre quantité d'humains ET risque permanent de se faire dévorer sans que le roman ne devienne quantitativement beaucoup trop remplie en pages sur les événements. Personnellement je l'accepterai avec grand plaisir mais c'est jouer avec le fil rouge du "c'est trop" et ça ne plairait pas à la grande majorité.

On rencontre bon nombre de personnages, on en aura certain en affection comme d'autres en horreur, l'auteur ayant su jouer sur différentes cordes pour tirer les émotions voulu au lecteur. Certain sort sont bien mérité !

Pour ma part j'aurai bien d'avantage apprécié le roman que son premier avec PariZ, que ce soit pour le scénario, le héros et les aventures. Il restera encore un peu trop de détails scénaristique sur le paysage et les lieux, mieux vaut pêcher par excès mais parfois on peut lire en diagonale on ne rate "rien" c'est toujours dommage.

La traversée de PariZ
Entamé dans la foulée de l'excellent PariZ, je m'attendais, naïvement peut être, à retrouver la suite des aventures rocambolesques des anti héros rencontrés précédemment.
Grosse déception, il ne s'agit pas d'une suite mais d'un roman indépendant.
Certes, nous sommes toujours à Paris en pleine apocalypse zombie mais l'intrigue se déroule un an plus tard quand un militaire, le capitaine Masson, est envoyé en mission de reconnaissance et diplomatique au coeur de la capitale auprès des communautés qui ont survécu.
Cette traversée de Paris m'a semblée interminable...
Je n'ai pas accroché, ni à l'histoire, ni au personnage principal, ni à " l'idéologie"...
Après 150 pages d'une lecture pénible, j'ai jeté l'éponge.
Overdose de zombies !
Premier abandon de l'année 2020 ☹