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Critique de boubou10588


Un très bon texte, où l'on sent une inspiration autant littéraire (le frôlement des extrémités de l'esprit humain peut évoquer un Maupassant) que cinématographique. Je perçois du Carpenter, je perçois du Kubrick, mais je ne veux pas vous dire où ni quand, pour ne pas spoiler, à vous de chercher. Il y a une sorte de jeu du cadre, de la verticalité intérieure, par opposition à l'horizontalité de l'extérieur, horizontalité qui donne le vertige de part son étendue.
On oppose souvent le blanc et le noir. Que nenni dans ce texte. le blanc, l'inanimé, le rouge, le pulsionnel, l'organique. On associe souvent le néant au noir, à la mort. Non, le néant, ça peut être la pâleur la plus totale, celle qui dévoile tout, qui donne le relief nécessaire, le relief qui peut faire trébucher, aussi.
Et l'absurdité de la vie, qui revient, toujours, comme autant de gerbes ridicules. La boucle est bouclée, la fin revenant au début, comme pour montrer que le monde continue de tourner, que la roue tourne, qu'on rit aujourd'hui, mais plus demain. On peut fuir le monde et sa vacuité, il reviendra toujours… Vous n'avez pas compris grand-chose à ma critique ? Alors lisez-le, vous ne le regretterez pas et pourrez méditer comme moi.
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