Je remercie chaleureusement Fabrice pour l'envoi de sa nouvelle sortie le 1er juillet dernier et que j'ai dévorée en l'espace de quelques minutes.
Comme toujours la plume est merveilleuse, poétique, enchanteresse. La couverture est sublime, à la fois épurée et mystérieuse.
En commençant cette nouvelle, je n'avais pas lu le résumé, ni lu les extraits qu'a proposés Fabrice, je voulais être surprise du début à la fin. Et c'est chose faite !
On suit donc
Mieszko durant ces vingt pages, installé dans sa nouvelle demeure au Groenland. Autour de lui, de la neige à perte de vue. le silence, le vide. Si c'est bien ce qu'il est venu chercher à cet endroit, il ne le supportera pas.
J'ai ressenti tout son désespoir, sa solitude, lui qu'on appelle ermite dans ces lignes éprouve pourtant le besoin de parler à un certain moment à quelqu'un. Il se met à boire un peu trop, à aimer la vue du sang dans la neige. Après tout, c'est la seule couleur visible dans toute cette étendue blanche...
J'ai fini ma lecture très perturbée, je me suis sentie plus seule que jamais. Et moi qui déteste la neige, j'ai compris à quel point
Mieszko était devenu au milieu de cette poudreuse.
Il n'y a pas grand-chose à dire de plus hormis que c'était une lecture très intéressante, comme toutes les oeuvres de Fabrice. Pour les amis des phrases percutantes, de la réalité écrite avec précision, je ne peux que vous le conseiller et vous dire de foncer (re)découvrir la plume de cet auteur talentueux !