Quel étrange objet que cette courte pièce. En la lisant, on a aucun mal à s'imaginer une petite mise en scène. Les dessins de
Cavanna y contribuent d'ailleurs, non sans humour.
L'avant-propos met dans le ton : le jeu doit être sérieux pour créer le décalage nécessaire à l'absurdité du contexte. le texte lui, est caustique, mordant. L'outrageuse condescendance des fillettes, exceptée notre petite Louise en retrait, tranche par sa violence inconsciente. Gribouille, le timide fils du jardinier endossera les réprimandes et les stigmates de sa classe la queue entre les jambes – et c'est rien que de le dire !
Les répliques s'enchainent vite, l'ubuesque des situations exacerbe la satire.
Je reste un peu sur ma faim, je n'ai peut-être pas encore saisi toutes les subtilités, faute d'être calé niveau théâtre.
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