Citations sur Le démon d'après midi... (8)
- Et aujourd'hui, quand c'est bien, je me dis: "Profites-en!, c'est peut-être la dernière fois"
- Détrompe-toi, il paraît que ça copule pas mal dans les maisons de retraite...
Tu essaies de nous imaginer à l’époque, enlacés sur une gondole ! Comble de la ringardise !
N'empêche que c’est dur de séduire un mec à 50 ans. Avec tous les couples qui se séparent, il y a autant de femmes qui se retrouvent seules, non ? Alors pourquoi les femmes restent massivement solo ?
Finis les rythmes infernaux ! Finie la dame à tout faire sous pression ! Liberté, calme et volupté…
Chris, physiquement, c’était le Clint Eastwood du pauvre. En plus chiffonné, surtout en beaucoup plus petit. Elle en était folle. Il ne se déplaçait qu’à moto, et il avait toujours en faisant un maximum de bruit. Frimeur ! Frimeur ! Radin des bois, il ne payait jamais rien. Promettait mille choses qu’elle n’a jamais vu venir. Continuait de rentrer chez sa régulière qu’il n’avait nullement l’intention de quitter. Et il en avait d’autres car je les avais surpris un jour, minaudant autour d’une belle brune plantureuse.
Nous avons fait une thérapie de couple, une thérapie analytique. Qi qong, reiki, shiatsu sympathicothérapie, magnétothérapie, hypnose… Une thérapie de couple en Auvergne et un accompagnement de soi dans les Pyrénées. J’ai réussi à ne plus être la belle-mère de Blanche Neige. C’est génial, non ? Et surtout nous restons ensemble pour notre fille.
Quand j’ai eu mes règles, ma grand-mère m’a dit : tu verras que c’est tout du tintouin, cette affaire, dans la vie d’une femme. D’ailleurs, on ne savait jamais comment dire. J’ai mes trucs. Je suis indisposée. J’ai mes ragnagnas, mes ours. Les Anglais ont débarqué. J’ai mes menstrues, mes périodes. Je suis à cheval sur le torchon.
Vous n’êtes pas sans savoir que la disparité phallique est nécessaire au désir sexuel. Et que pour les deux sexes, seul le masculin joue un rôle. Il n’existe donc pas un primat génital, mais un primat du phallus. Donc l’envie du phallus est inhérente à la vie de la femme. Quand elle devient mère, l’enfant en tant qu’équivalent phallique, vient combler le creux du désir. Et quand arrive le climatère, ressurgit l’envie du phallus.