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Critique de MonsieurHyacinthe
Remarquable changement de ton, du premier au deuxième tome ! le transport fait plaisir à lire ! Si le premier tome pouvait décevoir dans sa facture classique, on découvre ici que tout n'était que piège et que l'auteur a réellement pris son temps pour nous concocter une épopée qui se tient et se dévoile petit à petit. Ce nouvel opus révèle un univers éthéré qui ravira les fantasques. La jubilation est belle et l'univers m'a fait penser à la saga "Julius Corentin Acquefacques" de Marc-Antoine MATHIEU.
On vacille à la lecture, on déambule dans ce monde, peu serein, comme le protagoniste principal, dans l'attente de voir à quelle sauce l'on va être mangé. Puis les repères arrivent et l'épanouissement...
Ici, très jolie idée que celle trouvée par Chabouté pour justifier nos petites voix intérieures, nos bonnes consciences, menées par un purgatoire d'âmes en quête de rédemption, à la façon des "Ailes du désir" de Wim Wenders. Benjamin Tartouche hante notre monde, cherche à trouver le bon mot à l'adresse des vivants pour instiller le bonheur et parfaire son rachat.
Sur ce bon principe, l'auteur s'amuse à gratifier ses pages de célébrités. On y croise pêle-mêle Gauguin, Brassens, Frank Zappa, Bruce Lee, le mime Marceau, Einstein, Hitchcock et d'autres illustres fantômes. Malgré le tragique de ces êtres en errance et la débine du personnage principal, cette imagerie convoque nos sentiments heureux, nous fait prendre un agréable recul sur les choses, goûter l'instant présent, positiver les petites déveines du quotidien.
On vacille à la lecture, on déambule dans ce monde, peu serein, comme le protagoniste principal, dans l'attente de voir à quelle sauce l'on va être mangé. Puis les repères arrivent et l'épanouissement...
Ici, très jolie idée que celle trouvée par Chabouté pour justifier nos petites voix intérieures, nos bonnes consciences, menées par un purgatoire d'âmes en quête de rédemption, à la façon des "Ailes du désir" de Wim Wenders. Benjamin Tartouche hante notre monde, cherche à trouver le bon mot à l'adresse des vivants pour instiller le bonheur et parfaire son rachat.
Sur ce bon principe, l'auteur s'amuse à gratifier ses pages de célébrités. On y croise pêle-mêle Gauguin, Brassens, Frank Zappa, Bruce Lee, le mime Marceau, Einstein, Hitchcock et d'autres illustres fantômes. Malgré le tragique de ces êtres en errance et la débine du personnage principal, cette imagerie convoque nos sentiments heureux, nous fait prendre un agréable recul sur les choses, goûter l'instant présent, positiver les petites déveines du quotidien.
