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Critique de Cathy_lit
Bonsoir,
Un cri d'amour ce soir, avec Sorj Chalandon et « Enfant de salaud » aux éditions grasset. J'ai eu la chance de le rencontrer lors d'une soirée à la librairie de Paris. Il nous a parlé de son livre, de son père avec beaucoup d'émotions en précisant bien que c'était le dernier livre où il parlait de son père.
Son père, qu'il essaie de comprendre de connaitre afin de le mieux aimer, encore plus fort. Son père qui lui a fait briller les yeux lors de son enfance en lui racontant ses aventures. Pourtant un jour son grand père (le père de son père lui annonce qu'il est un enfant de salaud). Il va alors se plonger dans l'histoire (la sienne et celle de son père) et dans l'histoire ( le procès de Klaus Barbie) et le lien entre les deux histoires va se créer.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui mêle autobiographie et histoire mais aussi certainement un peu de fiction. Un roman où l'on découvre un fils en quête de la vérité de la vie de son père et où il découvre non pas un père mais un enfant, où l'amour transparaît dans chaque ligne, un livre rempli d'émotions de toutes sortes ( tristesse, colère, compassion, amour …).
Quatrième de couv. Depuis l'enfance, une question torture le narrateur :
- Qu'as-tu fait sous l'occupation ?
Mais il n'a jamais osé la poser à son père.
Parce qu'il est imprévisible, ce père. Violent, fantasque. Certains même, le disent fou. Longtemps, il a bercé son fils de ses exploits de Résistant, jusqu'au jour où le grand-père de l'enfant s'est emporté : «Ton père portait l'uniforme allemand. Tu es un enfant de salaud ! »
En mai 1987, alors que s'ouvre à Lyon le procès du criminel nazi Klaus Barbie, le fils apprend que le dossier judiciaire de son père sommeille aux archives départementales du Nord. Trois ans de la vie d'un « collabo », racontée par les procès-verbaux de police, les interrogatoires de justice, son procès et sa condamnation.
Le narrateur croyait tomber sur la piteuse histoire d'un « Lacombe Lucien » mais il se retrouve face à l'épopée d'un Zelig. L'aventure rocambolesque d'un gamin de 18 ans, sans instruction ni conviction, menteur, faussaire et manipulateur, qui a traversé la guerre comme on joue au petit soldat. Un sale gosse, inconscient du danger, qui a porté cinq uniformes en quatre ans. Quatre fois déserteur de quatre armées différentes. Traître un jour, portant le brassard à croix gammée, puis patriote le lendemain, arborant fièrement la croix de Lorraine.
En décembre 1944, recherché par tous les camps, il a continué de berner la terre entière.
Mais aussi son propre fils, devenu journaliste.
Lorsque Klaus Barbie entre dans le box, ce fils est assis dans les rangs de la presse et son père, attentif au milieu du public.
Ce n'est pas un procès qui vient de s'ouvrir, mais deux. Barbie va devoir répondre de ses crimes. le père va devoir s'expliquer sur ses mensonges.
Ce roman raconte ces guerres en parallèle.
L'une rapportée par le journaliste, l'autre débusquée par l'enfant de salaud.
Un cri d'amour ce soir, avec Sorj Chalandon et « Enfant de salaud » aux éditions grasset. J'ai eu la chance de le rencontrer lors d'une soirée à la librairie de Paris. Il nous a parlé de son livre, de son père avec beaucoup d'émotions en précisant bien que c'était le dernier livre où il parlait de son père.
Son père, qu'il essaie de comprendre de connaitre afin de le mieux aimer, encore plus fort. Son père qui lui a fait briller les yeux lors de son enfance en lui racontant ses aventures. Pourtant un jour son grand père (le père de son père lui annonce qu'il est un enfant de salaud). Il va alors se plonger dans l'histoire (la sienne et celle de son père) et dans l'histoire ( le procès de Klaus Barbie) et le lien entre les deux histoires va se créer.
J'ai beaucoup aimé ce roman qui mêle autobiographie et histoire mais aussi certainement un peu de fiction. Un roman où l'on découvre un fils en quête de la vérité de la vie de son père et où il découvre non pas un père mais un enfant, où l'amour transparaît dans chaque ligne, un livre rempli d'émotions de toutes sortes ( tristesse, colère, compassion, amour …).
Quatrième de couv. Depuis l'enfance, une question torture le narrateur :
- Qu'as-tu fait sous l'occupation ?
Mais il n'a jamais osé la poser à son père.
Parce qu'il est imprévisible, ce père. Violent, fantasque. Certains même, le disent fou. Longtemps, il a bercé son fils de ses exploits de Résistant, jusqu'au jour où le grand-père de l'enfant s'est emporté : «Ton père portait l'uniforme allemand. Tu es un enfant de salaud ! »
En mai 1987, alors que s'ouvre à Lyon le procès du criminel nazi Klaus Barbie, le fils apprend que le dossier judiciaire de son père sommeille aux archives départementales du Nord. Trois ans de la vie d'un « collabo », racontée par les procès-verbaux de police, les interrogatoires de justice, son procès et sa condamnation.
Le narrateur croyait tomber sur la piteuse histoire d'un « Lacombe Lucien » mais il se retrouve face à l'épopée d'un Zelig. L'aventure rocambolesque d'un gamin de 18 ans, sans instruction ni conviction, menteur, faussaire et manipulateur, qui a traversé la guerre comme on joue au petit soldat. Un sale gosse, inconscient du danger, qui a porté cinq uniformes en quatre ans. Quatre fois déserteur de quatre armées différentes. Traître un jour, portant le brassard à croix gammée, puis patriote le lendemain, arborant fièrement la croix de Lorraine.
En décembre 1944, recherché par tous les camps, il a continué de berner la terre entière.
Mais aussi son propre fils, devenu journaliste.
Lorsque Klaus Barbie entre dans le box, ce fils est assis dans les rangs de la presse et son père, attentif au milieu du public.
Ce n'est pas un procès qui vient de s'ouvrir, mais deux. Barbie va devoir répondre de ses crimes. le père va devoir s'expliquer sur ses mensonges.
Ce roman raconte ces guerres en parallèle.
L'une rapportée par le journaliste, l'autre débusquée par l'enfant de salaud.
