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Critique de marielabrousse1


Un deuxième tome totalement dans la lignée du premier, autant dans les thèmes et leur traitement que dans le ton employé, mais sans tomber dans la redondance (et avec une couverture encore plus magnifique que le précédent, ce qui n'est pas peu dire).

Rappel : le premier tome, Un psaume pour les recyclés sauvages, nous présentait un monde où l'humanité a échappé à la catastrophe et a reconstruit un monde meilleur - un monde plus beau et plus doux, où l'épanouissement personnel va de pair avec une société fonctionnelle. C'est dans ce contexte qu'a lieu la rencontre entre Dex, moine de thé en reconversion professionnelle, et Omphale, un robot sauvage curieux de découvrir ce qu'est devenue l'humanité. Il en résulte un court roman (environ 100 pages) de SF optimiste aux accents de conte philosophique, où Dex aide Omphale à se familiariser avec le fonctionnement des communautés humaines.

Autant le premier tome portait essentiellement sur le questionnement de soi et la rencontre avec l'autre, autant le deuxième élargit la perspective en s'interrogeant sur la place de l'individu dans une société donnée (qu'iel en soit originaire, comme Dex, ou qu'il soit un étranger curieux d'en découvrir les rouages, comme Omphale). Ainsi, aux interrogations du premier tome, qui sont ici approfondies, s'en ajoute une de plus : l'individu doit-il avoir une utilité sociale? L'occasion rêvée de voir comment, à travers les malentendus et les imperfections, on en vient à un dialogue apaisé et constructif, qui n'est pour autant ni creux ni moralisateur (ça fait du bien).

Une lecture belle et apaisante et pas mièvre pour deux sous - il faut dire aussi que j'ai lu les deux tomes à quelques mois d'intervalle, ce qui était sans doute parfait pour les apprécier à leur juste valeur. À lire quand vous aurez besoin de souffler !
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