« La pluie tambourinait sur le capot de la Chrysler, crépitait sur la toile tendue de la capote, dégoulinait le long des portières et s’accumulait sur le plancher, m’offrant une mare où patauger sur place. J’avais avec moi une grosse flasque de whisky. J’y avais recours assez souvent pour rester à l’affût. »
Son propre souffle était assez puissant pour repasser une chemise. [Bay City blues]
J’étais le bon zigue qui tâchait de se débrouiller pour s’en tirer. Oui. J’étais un gars comme ça. J’étais content de me connaître. J’étais le genre de type qui arrachait à une vieille épave à moitié pourrie ses plus chers secrets pour gagner un pari de dix dollars. [Déniche la fille]
Steiner était chaussé de pantoufles chinoises avec d’épaisses semelles de feutre. Il portait un pantalon de pyjama en satin noir dont la veste s’ornait de broderies chinoises. Tout le devant était inondé de sang. Son œil de verre brillait d’un éclat fixe et c’était bien ce qui était en lui le plus vivant. A première vue, aucune des trois balles tirées ne l’avait manqué. L’ampoule flash correspondait, bien sûr, à l’éclair que j’avais vu filtrer par les fenêtres de la maison et auquel la fille nue et droguée avait réagi en poussant ce drôle de cri. [Un tueur sous la pluie]
Pour moi, une émission publicitaire, c’est ce qui se rapproche le plus de la racine carrée de zéro. [Déniche la fille]
Son œil de verre brillait d’un éclat fixe et c’était bien ce qui était en lui le plus vivant. [Un tueur sous la pluie]
incipit :
Nous étions assis dans une chambre du Berglund. J'étais installé au bord du lit et Dravec dans le fauteuil. C'était ma chambre.