La chronique à la radio sur
L'île longue avait immédiatement accroché mon intérêt: une histoire de femmes en Iran, un pays qui a toujours exercé sur moi une fascination et une curiosité. L'avis positif de ma libraire et les premières lignes de la quatrième de couverture "Seule, une jeune femme prend l'avion pour Téhéran. du dédale des rues aux marchés fourmillants, elle plonge dans la vie iranienne et se lie à Tala, qui vient de perdre sa mère et dont elle ignore le passé..." ne me firent pas hésiter longtemps à acheter ce deuxième roman de la jeune écrivaine bruxelloise,
Victoire de Changy.
Malheureusement je n'ai pas réussi à plonger avec elle dans cette vie iranienne. Je suis en permanence resté à la surface, comme si une pellicule invisible m'empêchait de m'immerger corps et âme dans son histoire, dan son écriture, dans sa poésie.
Plusieurs fois j'ai cru que j'y arriverais enfin, mais c'est comme si la poussée d'Archimède était plus forte que tout, comme si j'étais condamné à flotter sans pouvoir éprouver les mystères des profondeurs, au milieu d'une mer Morte.
Je crois que la critique a été plutôt bonne, mais je suis très loin de partager ces mots dithyrambiques de
Jean-Claude Vantroyen, du journal
Le Soir : "Le deuxième roman de Victoire de Changy est un de ces chefs-d'oeuvre gastronomico-littéraires qui envoûtent patiemment le lecteur, par sa sensualité, son choix des mots, sa langue, sa poésie".
Les choses en sont restées chez moi au stade de la promesse non tenue. Mais qu'importe, il s'agit d'une jeune écrivaine qui aura certainement l'occasion de me convaincre une autre fois.