C'est avec une météo propice au cosy mystery (rafales de vent et pluie s'abattant sur les carreaux) que j'ai entamé la saga de
Julia Chapman.
Le pitch ?
Le Yorkshire. Un retour au bercail mal vu. Une agence de détective et une de rencontres ayant les même initiales. Une série de décès. du thé et des pintes.
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Quand vient l'automne, j'aspire à des pavés de fantasy, intercalé à un cosy mystery car c'est l'assurance pour moi de passer un moment de légèreté. Et quel début de saga prometteur !
Comme tout incipit du genre, c'est un peu lent et fouillis à se mettre en place : on dresse le décor, on énumère trop de personnages, l'enquête est longue à démarrer. Mais une fois les bases plantées, c'est un vrai plaisir. L'intrigue est rythmée, faite d'animosité et de fausses-pistes, ça tient la route tout du long. L'autrice nous balade au grés de pages jusqu'à ce que tout fasse sens dans le dernier tiers. Quelle satisfaction que d'avoir des éléments clés en mains et de finir agréablement surprise par la conclusion.
Le tandem formé par Samson et Delilah n'est pas en reste quant à mon appréciation : un voile de mystère englobe le passif de nos deux enquêteurs, entretenant l'attrait et la suspicion qu'ils s'inspirent. Ils sont complémentaires et plein de panache, s'unissant pour le bien commun de Bruncliffe malgré la rancoeur des locaux.
Pour moi, tous les ingrédients sont réunis : un duo d'apparence dissonant, des quiproquos, de l'humour sans tombé dans la lourdeur, du thé (beaucoup), pas d'excentricité facile, une ligne conductrice, du mystère.
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De tous les cosy mystery que j'ai pu lire, je crois bien que celui-ci est le meilleur.
Tout m'a plu (des acteurs du récit au dénouement, en passant par la narration) et n'ai pas lever les yeux au ciel d'exaspération : une belle réussite !
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