Citations sur Petit traité d'intolérance, tome 1 : Les fatwas de Charb (26)
Esclave volontaire de codes vestimentaires grotesque, la femme perd toute dignité et s'enlaidit. En essayant de devenir papillon, la chenille se transforme en ver de terre !
" On lâche rien" me fout le moral à zéro. C'est "on conquiert tout" qu'il faut gueuler ! Bon, d'accord, ça sonne pas terrible à l'oreille, mais il y a bien un musicien génial qui saura en faire un hymne chantable. Tout ce qu'ils ont, ils nous l'ont volé ! On est bien d'accord. Donc, on va faire en sorte de reprendre ce qu'on a perdu, mais on prendra tout le reste.
Bobos, pour bourgeois-bohèmes. Quel besoin y avait-il de créer cette sous-catégorie pour désigner le bourgeois ? Et, d'abord, qu'a-t-il de bohème, le bourgeois ? Il consomme de la culture, il bouffe bio, il s'habille équitable, il promène ses mômes dans une poussette à trois roues, il écoute de la musique du monde, il vote plutôt à gauche et sans doute n'aime-t-il pas les bourgeois... Et alors ? Qu'a-t-on à foutre de tous ces détails sociologiques qu'on emploie pour faire oublier l'essentiel ? Le bobo est surtout un bo. Un bourgeois. Un gros fumier de bourgeois de merde à l'ancienne qui sortira son fusil à pompe dès que quelqu'un essaiera de mettre en pratique une idée avec laquelle il est sûrement d'accord en théorie : redistribuer les richesses du monde. Dès qu'il faudra qu'il rende un peu de cette richesse qu'il a fatalement piqué au Sud, il votera pour le premier facho qui lui garantira la préservation de son mode de vie.
Si les souris qui restent prennent d'assaut l'éléphantesque République et que celle-ci fuit en appelant sa mère, on aura perdu. La laïcité a le fessier suffisamment large pour s'asseoir sur cette vermine et l'écrabouiller.
La peur donne de l'importance aux pitoyables fachos, le ridicule, contrairement à ce que prétend l'adage, les tue.
La nature ne produit rien de beau, rien de laid, la nature, bonne fille, produit. C'est l'homme qui décide, en fonction de critères qui peuvent varier selon son humeur et les époques, ce qui autour de lui est beau ou laid (p 39).
Mort aux pubis "à la française"
Comme il y a des jardins à la française ,il y a des pubis à la française . Pas un poil ne dépasse du buisson. Un buisson réduit le plus souvent à un carré de gazon coupé ras, en fait.
C'est..... Non , vous n'avez pas la berlue, la moustache de Hitler!!
Vous allez pour pique niquer dans le slip de cette charmante fille et vous tombez nez à nez avec le Führer! le choc!! vous alliez rouler une pelle au criminel nazi......
Je ris de ce que je veux quand je veux!
Comme il y a des a des jardins à la française, il y a des pubis à la française. Pas un poil ne dépasse du buisson (…) Vous allez pour pique-niquer dans le slip de cette charmante fille, et vous tombez nez- à nez avec le Führer ! Le choc ! Vous alliez rouler une pelle au criminel nazi !
Qu'on assassine pour s'emparer de millions d'euros ou bien qu'on tue pour quelques centimes, le crime est le même.
" Mort à ceux qui ont peur de mourir !
J'ai peur de la mort, je ne veux pas mourir et gnagnagna... Non, mais quelle prétention ! Et pourquoi tu ne mourrais pas comme tout le monde ? Qu'est-ce qu'elle a de si extraordinaire, ta vie, pour que tu t'y accroches comme un morpion ? T'en as qu'une, on le sait que t'en as qu'une ! Pourquoi il t'en faudrait plus ? Pour vivre une deuxième fois les conneries que tu as déjà vécues une fois et pour à la fin pleurnicher de nouveau que tu ne veux pas disparaître ? Mauvais joueur ! A chaque tour de manège, t'es du genre à vouloir décrocher la queue du Mickey, toi, sinon tu piques une crise ! Il faut grandir, mon vieux, et, oui, mourir. Que tu aies peur du moment qui précède la mort, je veux bien, il y a des agonies qui ne sont pas rigolotes, mais, avec une bonne piquouse dans les miches, maintenant, tu ne te rends compte de rien. Tiens, t'as eu mal au ventre avant l'oral du bac ? Et bien, la mort ne devrait pas t'effrayer plus qu'un oral du bac. Et dans le bac, ce qu'il y a d'angoissant, c'est qu'on peut le rater, alors qu'avec la mort, pas de surprise, on est sûr de l'avoir. C'est ce saut dans l'inconnu qui te fout les jetons ? Mais le néant, ce n'est pas l'inconnu, c'est le néant. Le néant, c'est, comment te dire ? Tu vois ton boulot à la poste ? Bon, bah, c'est pareil en moins chiant. Et puis, ta vie, je te rappelle, tu l'as eu gratos. Quand tu tombes sur un billet de 100 euros dans la rue, tu l'empoches et tu fermes ta gueule. Au moment où tu le ramasses, tu penses déjà à la manière dont tu vas le dépenser, non ? Tu sais très bien que le billet ne sera pas éternel et tu l'acceptes. Ta vie, c'est ce billet de 100 euros. Disons 500, si ça peut te faire plaisir. Et encore, la vie, tu n'as même pas eu à faire l'effort de te baisser pour la ramasser. Feignasse !
Je crois que vous en serez d'accord, il faut pousser au suicide celui qui a peur de la mort en ne lui projetant du film de sa vie que les scènes où il fait la vaisselle. Amen. "
Le rôle du journalisme n'est pas de paraphraser l'évidente réalité, mais de nous expliquer ce qu'elle peut dissimuler.