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"Oublier Palerme" d'Edmonde Charles-Roux est un roman qui m'a captivé par son exploration profonde des heurts entre deux mondes : la chaleur humaine de la Méditerranée et le pragmatisme de l'Amérique de l'après guerre.
L'une des facettes les plus savoureuses du roman réside dans sa critique acerbe et humoristique des élites WASP new-yorkaises. Charles-Roux manie l'ironie avec brio : « Il faut avoir des amis riches… Pas de meilleur capital … Même charmants, les pauvres risquent de devenir embarrassants.. Surtout lorsqu'on réussit mieux qu'eux ».
Le roman s'interroge également sur le poids du passé et des souvenirs dans nos vies: "La mémoire, c'est l'Enfer".
Cependant, malgré ses nombreuses qualités, "Oublier Palerme" présente quelques lacunes, notamment en termes d'unité narrative. de plus, le personnage de Gianna, entre autres, semble manquer de la profondeur nécessaire pour pleinement captiver le lecteur et enrichir la trame de l'histoire.
"Oublier Palerme" reste une oeuvre riche et complexe, qui brille par son analyse des conflits culturels et des dilemmes personnels.
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Je n'ai pas vraiment aimé ce roman. j'ai vraiment eu du mal à aller au bout, d'ailleurs j'ai arrêté à la page 241. Je n'ai pas compris qu'on ait décerné un Goncourt pour cette histoire. Les va et vient entre les souvenirs de Sicile et la vie à New-York sont mal organisés, le passé des uns et le présent des autres se mélangent sans aucune harmonie. Quelques jolies scènes de pieds nus m'ont pourtant charmés. Les personnages de New-York m'ont carrément énervés.
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un quasi échec avec cette lecture, j'ai vraiment eu du mal à aller au bout. J'ai du mal à croire qu'on ait décerné un Goncourt pour cette histoire. le thème du déracinement a déjà été traité par de nombreux auteurs et à mon avis avec de bien meilleurs résultats. Les va et vient entre les souvenirs de Sicile et la vie à New-York sont mal organisés, le passé des uns et le présent des autres se mélangent sans aucune harmonie. Les personnages immigrés ne m'ont pas touchée, quant à ceux de New-York ils m'ont carrément exaspérée.
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Quand je pense que ce livre a eu le Goncourt. Enfin, comme le Goncourt est davantage une histoire de sous et de petits arrangements entre amis qu'une histoire de livre mythique, rien de nouveau dans l'ancien temps... Si l'on replace ce livre dans son contexte, cette dame Edmonde Charles-Roux avait perdu son job dans le magazine Elle et avait un réseau suffisamment serré pour qu'un coup de pouce Goncourt lui soit décerné.

Mais franchement, c'est un livre vraiment « oubliable ». Alors que raconte ce livre ? « Babs - diminutif de Barbara est de ces blondes, tout occupées d'efficacité, comme on en rencontre par centaines à New York dans le monde de la presse féminine… N'est-elle pas plutôt prise au piège de son entourage, un petit monde où l'arrivisme est l'unique loi ? »

Et un peu plus loin « Si, comme l'écrit Céline, « on n'échappe pas au commerce américain », Babs alors est une prisonnière. Société féroce. du moins aux yeux de Gianna Meri, l'amie de Babs, une jeune Palermitaine rescapée des bombardements de 1944 qui ont laissé la Sicile meurtrie. » Bon, Céline, c'est pour donner du vernis « grande littérature » à un livre un peu léger. Par contre en effet quelques souvenirs de Palerme joliment dépeints viennent agrémenter le tout. Et il y a une tentative de tracer les contours d'une société immigrée, ce qu'elle garde comme attaches avec ses racines. Mais ça reste une tentative. Franchement pas de quoi faire un livre inoubliable ! Mais vous pouvez vous faire votre opinion, il est disponible dans toutes les brocantes et chez tous les bouquinistes, à prix bas tellement il encombre les bibliothèques familiales de la génération précédente…

De toute évidence Edmonde Charles-Roux était davantage une personne médiatique, avec certainement une grande expérience de la presse dite féminine qu'une grande écrivaine. Et probablement que ce petit livre sera vite oublié dans quelques décennies.

2,5/5
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Oublier Palerme, la Sicile.... Est-ce que les protagonistes de ce roman chorale- écrit en 1966 par Edmonde Charles Roux, ancienne résistante, journaliste et amoureuse de l'univers méditerranéen- y parviendront ?
Dans une langue assez classique, précise, l'écrivaine narre l'histoire d'une émigration de femmes et d'hommes arrachés à une île sensuelle, antique, archaïque, violente, injuste, pour la ville de New York City.
S'entrecroisent les destins d'une famille aristocrate, bousculée par la culture sicilienne et par l'histoire dramatique de la Sicile aux XIXe et XXe siècles, et ceux de pauvres chassés par la misère, l'injustice, la guerre ...
Et l'amour passionné, cruel, sensuel s'en mêle....
L'écrivaine réussit à nous faire plonger dans la psyche agressive, entreprenante et superficielle du milieu médiatique des années 60 new yorkais, en alternance avec les descriptions d'une Sicile sensuelle, odorante, violentée par la nature et les hommes.

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Publié en 1966. N'a pas pris une ride. Jalousie, sentiment féminin? Certo che no.
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J'ai rarement été autant touchée par un livre. J'ai lu beaucoup de livres évoquant la Sicile, mais jamais je n'ai eu envie d'y aller auparavant comme j'ai ce désir maintenant car il est évident que je ne pourrai Oublier Palerme. C'est un réel coup de coeur que j'ai eu pour ce roman. J'ai adoré les personnages, leurs histoires, les croisements de destinées sur plusieurs générations, l'écriture et la manière dont le récit est construit. Les paysages de la Sicile, j'avais l'impression de sentir la poussière qui s'élève dans la touffeur de l'été et de voir au loin le château du Baron de D. à Solanto. Un contraste saisissant entre cette Amérique neuve et la Sicile immémoriale. Je comprends pourquoi Agata dit "La mémoire, c'est l'Enfer." C'était si beau ce roman.
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Oublier Palerme :

C'est le titre qui m'a accroché, bien sûr, sur l'étal de la librairie. Une fois vu, difficile de repartir sans ce livre dont le titre, et l'image de couverture, m'appelaient droit au coeur.

J'ai pourtant eu beaucoup de mal pour entrer dedans. Commencé et abandonné, je l'ai repris il y a quelque jours pour porter à son terme cette lecture : le récit, en allers-retours entre New-York et la Sicile dépeint des personnages hauts en couleurs, des destins qui s'entrecroisent, mais il est seulement un prétexte à cela. Planter le décor, c'est réussi. On y est : la rocaille, la chaleur, le sang, les cris, les enfants, la Santuzza. Du côté de l'Amérique : le superficiel, la vie facile, moderne, les magazines, la mode, l'apparence. Mais entre les deux on cherche un peu, on a du mal.

Oublier Palerme, n'est pas une évidence. Le livre non plus. Son titre très prometteur me laisse, hélas sur ma faim. Trop d'attentes ? Peut-être. On se régale de quelques descriptions bigarrées, du style agréable, de familles qui se croisent, d'héritiers qui se ressemblent -la famille du Baron de D., dans sa folie et son isolement me rappelle Cent ans de Solitude- mais sans avoir jamais eu l'impression d'entrer dans le roman.
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Toute la Sicile est dans ce livre qui n'a pas pris une ride. Cette île qui a tant donné à l'Italie, ses hommes, ses terres, ses richesses ... et qui a fini par fuir avec le reste du pays vers une Amérique où coule l'abondance. Mais la Sicile coule dans les veines des héritiers même loin quand pour d'autres elle est un pays de misère. Ces destins sont toujours là avec la migration qui touche aujourd'hui d'autres populations qui affluent vers une Sicile pas plus riche qu'autrefois mais toujours fière.
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