AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,34

sur 159 notes
5
3 avis
4
4 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
0 avis
Cela faisait longtemps que je n'avais plus vidé une bouteille de gnôle avec ce rascal d'outre à alcool qu'est Jimmy MacClure ! J'avais le gosier sec, il était temps que je m'abreuve à une série western plus réaliste que Lucky Luke.

Mike Blueberry a été nommé shérif intérimaire de la petite ville de Palomito et voilà qu'il a un drôle de gugusse qui atterrit dans sa prison : le baron Werner Amadeus von Luckner, digne descendant de l'une des plus illustres familles de la maison de Prusse !

Cet énergumène que l'on surnomme "Prosit" se dit être un ex-élève officier aux cadets de la Garde Impériale, docteur en médecine et en théologie, présentement ingénieur géologue.

Nous comprendrons qu'il est aussi un véritable escroc, une pitoyable enflure, un menteur patenté et pathétique, un roublard, un salaud de première classe et un embobineur de classe mondiale.

Dans ce diptyque qui se poursuivra avec "Le spectre aux balles d'or", les auteurs nous plongent dans une petite ville remplie de sable, de caillasses avant de nous balader dans un désert impitoyable, avec peu d'eau et des serpents à sonnettes humains.

Leur tout de force ? Avoir réussi à créer un personnage de la trempe de Prosit, le genre de type qu'on a envie de frapper, un mec qui se pavane avec une carabine en main, mais qui geint comme une gonzesse lorsque les rôles changent et qu'il se tient du mauvais côté du revolver (ou de Winchester).

Nous y ajouterons deux vautours, des rattlesnake digne de ce nom, des Apaches et une mine d'or qui, si elle existe, se trouverait sur la Mesa du Cheval Mort, dans les Monts de la Superstition, lieu sacré pour les indiens.

Ça va dépoter grave, accrochez-vous au pommeau de votre selle, perdez pas votre eau et gardez votre flingue dressé…

Blueberry est de la veine des westerns réalistes, où le héros souffre, en voit de toutes les couleurs et où tout tourne mal souvent pour lui, à la différence d'un Lucky Luke, mais bon, les deux hommes qui tirent très vite n'évoluent pas dans le même milieu.

Blueberry, c'est sombre, violent, les couleurs oscillent dans des tons jaunes ou très sombre et en lisant un album, croyez-moi, vous en aurez pour votre argent car ça ne se lit en deux coups de cuillère à pot !

C'est 48 pages de concentré du meilleur de ce qui se fait de mieux, ça se déguste, ça se lit en douceur, faut bien mâcher pour ne pas avaler de travers et prendre ensuite le temps de digérer cette grosse pièce car on est face à un scénario travaillé, en béton armé, du lourd, du tout bon.

Et ça se poursuivra dans la suite où là, on monte encore d'un cran dans la densité de ce qui se déroule dans ses pages, à tel point que vous vous croirez dans un 62 pages !

Au fait… s'il vous plaît, oubliez le film de Jan Kounen avec Vincent Cassel dans le rôle de Blueberry, ce film bien que s'inspirant de ce diptyque, ne vaut pas un pet de chien.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          170
Une bande dessinée "Far-west", avec des bons, des simples et des méchants. le scénario est fouillé et crédible, digne d'un de ces films qui nous ont enchantés dans les années soixante à quatre-vingt.
Les planches sont très noires, très travaillées et sur-dessinées.
Les barbes sont représentées au poil près !
Blueberry est une très belle réalisation.
Commenter  J’apprécie          130
Le meilleur Blueberry, avec sa suite du Spectre aux balles d'or.
Quand je pense à ce navet cinématographique qu'en a fait Kounen, mon sang n'en fait qu'un tour!
Mention spéciale à ce vieux débris de Jimmy Mac Clure, et ses rêves de cuites sans fin.
Commenter  J’apprécie          100
un des meilleurs de la série avec le spectre au balles d, or.
Commenter  J’apprécie          70
Voilà un tome que l'on pourrait qualifier de "transition", selon une expression chère aux fans de Walking Dead, et associée aux albums plus lents, plus "mous" et où il ne semble rien se passer...

Sauf que chez Charlier et Giraud, il se passe toujours quelque chose. C'est une sorte de loi de Murphy (ou de Blueberry). On démarre en apprenant que Blueberry est de nouveau affecté au poste de shérif d'une bourgade sans importance... grâce aux bons soins du général Allister. Jim McClure est là aussi (il n'est jamais loin d'une bouteille pleine... au départ).

Ils croisent les pas d'un de ces personnages incroyables dont Charlier a le secret... "Prosit" Luckner. Un prospecteur d'or, issu d'une vieille noblesse prussienne. Peut-être fou, peut-être pas, ce personnage haut en couleur finit par persuader McClure de le libérer et de partir avec lui chercher son or... dans des montagnes sacrées pour les Apaches, les Monts de la Superstition. Tout cela pose un sacré décor, une ambiance très lourde, come le soleil de plomb qui s'abat sur les protagonistes.

Et comme si ce n'était pas encore assez, Charlier ajoute deux chasseurs de primes... vrais malfrats, dont les intentions ne sont pas aussi légales que l'on pourrait le penser.

Les associés de "Prosit" Luckner ne vivent jamais vieux. Leurs os blanchissent au soleil, le plus souvent. McClure s'en tire à bon compte, mais il est récupéré par les deux chasseurs de prime, avant d'être sauvé par Blueberry qui en dégomme un.

Le tome se conclut avec une altercation avec les Indiens, peu emballés à l'idée que des visages pâles se baladent sur leurs terres sacrées.

Un très bon album, avec ce qu'il faut d'action et surtout une atmosphère pesante très intéressante, qui culminera dans le tome suivant.
Commenter  J’apprécie          60
Un blueberry sinon rien !
Commenter  J’apprécie          50
Après ses aventures dans l'armée du Général « tête jaune », Blueberry se retrouve Marshall dans un petit bled paumé.
Mais les ennuis ne sont jamais vraiment loin et Blueberry va devoir faire face encore à l'avidité de son comparse, MacClure (Blueberry doit vraiment tenir à son ami alcoolisé pour le protéger autant !) qui va libérer un prisonnier en échange de la moitié de l'or contenu dans une hypothétique mine.
Blueberry va encore passer pas loin de la mort, il devrait se faire renommé Lucky Blueberry, et devoir se coltiner 2 chasseurs de primes, des indiens et un rascal qui n'hésite pas à trahir son prochain... tout un programme !
Commenter  J’apprécie          40
La chaleur suffocante du désert de Chihuahua...

Ainsi commence ce diptyque. le lieutenant a été muté à la frontière mexicaine et, en tant que shérif, il doit gérer les troubles causés par un certain Luckner, dans son petit village.

Pour sauver ses miches, Luckner, un « géologue » à l'accent allemand, fait miroiter à Mac Clure le partage d'une mine d'or.

Cette histoire de bonimenteurs est un peu lente à se mettre en place, mais s'accélère au milieu de l'album et reste finalement très plaisante à lire.

Giraud entame également une mue graphique, représentant à merveille le désert et ses désagréments, dans un style plus relâché parfois (planches 30 et 31 notamment).

C'est avec envie qu'on lira la suite...
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (588) Voir plus



Quiz Voir plus

Aviateurs de légende

Quel pilote de sa majesté a déserté pour rejoindre les républicains à Barcelone dans Mattéo quatrième époque ?

Lord Guynemero
Sir Mermoza
Lord Nungessero
Sir Lindebergha

12 questions
14 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-Michel CharlierCréer un quiz sur ce livre

{* *}