On ne sait jamais avec les femmes… . – Et elle avait une belle gueule. Ça te montre bien, hein ? On ne peut jamais juger à la gueule. J’ai connu dans le temps une tordue qui était du genre couverture d’illustrés ; mais elle ne valait rien : plus froide qu’un iceberg.
Le meilleur ami d’un homme c’est sa femme.
C’était peut-être un faisan ; il cherchait peut-être à m’épater en faisant scintiller son diamant ; mais il ne suffisait pas d’un chapeau de mélodrame et d’un diamant de cinq mille dollars pour situer le personnage.
Ça a commencé par de petites choses. Nous avons découvert soudain que nous n’avions pas grand-chose à nous dire ; parler constituait un effort, mais nous faisions l’effort ; et à vivre comme nous vivions, nous ne pouvions parler de rien d’autre, quand tout allait pour le mieux, que des choses dont parlent deux personnes qui s’aiment.
La femme est un drôle d’animal. On ne sait jamais avec les femmes. L’amour entre un homme et une femme est une chose friable. Si jamais elle cessait de m’aimer, ma vie serait entre ses mains.
Je comprenais pourquoi il tombait les femmes. Il était du genre dominateur, avec une personnalité qui se manifestait par un haut voltage, et dont l’ampérage était un peu trop fort à courte portée. Il avait l’œil aigu, pénétrant et vif. On avait l’impression qu’il faudrait se lever tôt pour le posséder, et encore qu’on n’y arriverait pas. A sa façon de se tenir les épaules, au modelé de sa bouche, et à sa façon de parler, on savait sans qu’on vous le dise qu’il était plein aux as.
Les femmes sont de drôles d’animaux. On ne sait jamais où on en est avec elles ; elles ne savent pas souvent où elles en sont avec elles-mêmes. Pas la peine d’essayer de comprendre leur mécanique. C’est pas faisable. Elles ont plus d’humeurs de rechange qu’un lézard n’a de queues et tout ce qu’on peut espérer c’est de piquer sur l’humeur qu’on attend au moment où elle survient, et d’entrer vite dans la place.
Elle était aussi différente que le gin est différent de l’eau. Et la différence, comme vous savez, c’est que dans l’un il y a une détente.
Tout le monde peut se tromper.
Quand vous aurez le temps, apprenez donc à lire. Vous ne savez pas ce que vous perdez.