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Citations sur Le Denier du colt (15)

Un obsédé sexuel n’est dangereux que si on lui résiste.
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On tiendra compagnie aux fantômes. Tout vaut mieux que les moustiques.
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Pour lui, deux mille dollars et une voiture représentaient une nouvelle existence. Il était intellectuellement trop myope pour se demander ce qu’il adviendrait une fois son viatique épuisé. Il vivait dans le présent. L’argent, on en trouve toujours parce qu’il existe toujours une combine payante. Il suffit de la chercher. A quoi bon se soucier du lendemain ?
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Autrefois, à la vue d’un garçon comme celui-là, elle aurait fondu. Maintenant, elle ne voyait en lui qu’un mâle et une source d’ennuis. Elle passa devant lui, le regard fixe. Les gars de cette trempe – propres, à l’aise, romanesques, beaux –, c’était fini pour elle. En s’éloignant, elle avait un peu l’impression de mourir.
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C’est ça, le travail de la police. Quand on veut trouver de l’eau, il faut creuser profond.
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La nouvelle qu’un tueur était en liberté dans un fief pour riches oisifs encore plus renommé que Monte-Carlo fit un malheur dans la presse du monde entier. Des journalistes, des représentants des chaînes de télévision étrangères et autres fondirent sur Paradise City comme un vol de vautours, envahirent tous les hôtels, tous les motels, prêts, même, à camper sous la tente quand il n’y avait pas de place disponible.
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L’expression « bien en chair » est peut-être une litote. Depuis soixante-sept ans qu’elle prenait cinq solides repas par jour, elle était parvenue à matelasser sa frêle académie d’une couche de lard à rendre jaloux un éléphant. Habiter l’hôtel en permanence faisait partie de ses multiples excentricités. Il va sans dire qu’elle était riche.
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Depuis l’apparition de la minijupe, du nombril indiscret et de la robe transparente, l’existence d’Anders était devenue beaucoup plus intéressante. C’était avec une grande joie qu’il regardait se pavaner les filles. Professionnellement parlant, c’étaient les vieux, les obèses et les rupins qui assuraient sa matérielle, mais cela ne l’empêchait nullement d’apprécier une paire de jambes fuselées, un derrière qui se tortillait, une poitrine montée sur roulement à billes.
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Pas besoin d’être fou ni criminel pour pas sentir les richards.
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Quand j’ai un crime sur les bras, je m’interroge sur son motif. Un crime sans motif, ce n’est pas commode à élucider.
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