AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Trop petit, mon ami (14)

- On partira demain après-midi. Je t'accompagnerai à Caracas, mais avec l'argent de Garland.
- Plus souvent que je me taillerai avec toi, bon dieu ! fit Algir en lui lançant un regard furieux. Tous les flics de ce pays vont te repérer, peau d'hareng ! Me baguenauder avec toi ! Autant me passer une enseigne au néon autour du cou.
Commenter  J’apprécie          30
La honte était un sentiment qu'elle n'avait encore jamais éprouvé et ça la gênait beaucoup.
- Ces dernière semaines m'ont transformée, se dit-elle. J'ai tout de la "cavette", maintenant. je m'en rend bien compte.
Elle avait beau éprouver quelque répugnance à le reconnaître, elle sentait bien qu'à voir Mel devenir de jour en jour plus affectueux à son égard, elle subissait son influence. Non seulement elle commençait à s'y habituer, mais en fait, ce genre de vie bien réglée lui plaisait. Elle avait son train-train quotidien, elle se levait à la même heure chaque matin, elle allait au travail, ça marchait bien et elle se faisait une réputation qu'elle n'aurait jamais espéré acquérir sans les conseils de Mel, sans la haute situation qu'il avait à la banque...
Commenter  J’apprécie          20
Seaview Boulevard relie Paradise City à Seacombe. Côté Paradise, les villas sont vastes, luxueuses, entourées de pelouses et dotées d'une piscine et de trois garages équipés d'un oeil électronique. Seacombe offre le spectacle de ses petites bicoques plus ou moins croulantes plantées dans quelques mètres carrés d'herbe folle et de ses trottoirs couverts de marelles et de graffiti de mômes. D'un côté, les riches, les profiteurs; de l'autre, les prolétaires, les paumés. Seaview Boulevard était comme le flagrant symbole de la vie américaine.
Commenter  J’apprécie          20
Joy se sentit fatiguée, tout à coup. Laissant ses valises, elle alla à la fenêtre et vit son père, un grand vieillard maigre aux cheveux blancs, qui se promenait dans une allée en examinant ses rosiers.
Elle sourit et jeta un coup d’œil à sa montre. Il était presque quatre heures : l’heure du thé. Elle quitta la pièce et descendit vivement l’escalier.
Au moment où elle traversait le vestibule, le téléphone sonna. C’était Mel Devon. Son cœur battit lorsqu’elle reconnut sa voix. C’était la première fois qu’ils se parlaient depuis son départ.
- Mel ! Comme c’est gentil. J’allais t’appeler ce soir.
- Comment vas-tu, Joy ? Tu as passé de bonnes vacances ?
- Très bonnes. Je…
- Comment va le juge ?
- En pleine forme. Nous nous demandions…
- Joy… On peut se retrouver vers six heures ? Je voudrais te parler.
Son ton grave la surprit.
- Mais bien sûr. Où veux-tu qu’on se retrouve ?
- Est-ce que ça t’ennuierait de venir à la banque ?
Commenter  J’apprécie          10
Après le départ de Lowis, Bert Hamilton sortit du bungalow. Il s’était beaucoup démené au téléphone, à élaborer son article.
- Voilà du pain sur la planche ! dit-il à Terrell. Vous savez pourquoi elle l’a descendu ?
- C’est ce qu’il faudra découvrir, répondit Terrell en sortant de sa voiture. A bientôt, Bert !
Il quitta le journaliste et pénétra dans la maison. Beigler et Hess bavardaient dans le vestibule.
- Affaire classée, dit Hess. Du beau travail.
- C’est ce qu’on dirait, répondit Terrell. Mais il y a encore beaucoup à faire. Vous deux, vous irez jeter un coup d’œil sur l’appartement de cette fille, à East Street. Vérifiez si son écriture est bien la même que celle du mot trouvé dans son sac. L’affaire me parait assez simple, mais il faut s’en assurer. Vous interrogerez le nain. Il a l’air d’en savoir long. Il pourrait peut-être nous dire pourquoi elle a descendu Williams. Je veux un rapport dès six heures. Ne perdez pas de temps.
Hess eut envie de protester, mais il se contenta de répondre :
- Bien chef, en réprimant un bâillement.
Terrell gagna la chambre du cadavre où Lepski adossé au mur, bavardait avec les hommes de l’Identité judiciaire qui venaient de terminer leur travail.
- Tom, dit Terrell, j’aimerais que vous enquêtiez dans les parages pour savoir si quelqu’un a entendu une détonation. Et trouvez-moi aussi quelques renseignements sur Williams.
- Vous voulez que je m’y mette maintenant ? demanda Lepski. Il est à peine six heures. Je ne peux tout de même pas tirer les gens du lit, ils ne seraient pas d’humeur à coopérer.
Commenter  J’apprécie          10
- Mel ! Comme c’est gentil. J’allais t’appeler ce soir.
- Comment vas-tu, Joy ? Tu as passé de bonnes vacances ?
- Très bonnes. Je…
- Comment va le juge ?
- En pleine forme. Nous nous demandions…
- Joy… On peut se retrouver vers six heures ? Je voudrais te parler.
Son ton grave la surprit.
- Mais bien sûr. Où veux-tu qu’on se retrouve ?
- Est-ce que ça t’ennuierait de venir à la banque ?
Commenter  J’apprécie          10
Elle sourit et jeta un coup d’œil à sa montre. Il était presque quatre heures : l’heure du thé. Elle quitta la pièce et descendit vivement l’escalier.
Au moment où elle traversait le vestibule, le téléphone sonna. C’était Mel Devon. Son cœur battit lorsqu’elle reconnut sa voix. C’était la première fois qu’ils se parlaient depuis son départ.
Commenter  J’apprécie          10
Joy se sentit fatiguée, tout à coup. Laissant ses valises, elle alla à la fenêtre et vit son père, un grand vieillard maigre aux cheveux blancs, qui se promenait dans une allée en examinant ses rosiers.
Commenter  J’apprécie          10
Terrell gagna la chambre du cadavre où Lepski adossé au mur, bavardait avec les hommes de l’Identité judiciaire qui venaient de terminer leur travail.
- Tom, dit Terrell, j’aimerais que vous enquêtiez dans les parages pour savoir si quelqu’un a entendu une détonation. Et trouvez-moi aussi quelques renseignements sur Williams.
- Vous voulez que je m’y mette maintenant ? demanda Lepski. Il est à peine six heures. Je ne peux tout de même pas tirer les gens du lit, ils ne seraient pas d’humeur à coopérer.
Commenter  J’apprécie          10
- Affaire classée, dit Hess. Du beau travail.
- C’est ce qu’on dirait, répondit Terrell. Mais il y a encore beaucoup à faire. Vous deux, vous irez jeter un coup d’œil sur l’appartement de cette fille, à East Street. Vérifiez si son écriture est bien la même que celle du mot trouvé dans son sac. L’affaire me parait assez simple, mais il faut s’en assurer. Vous interrogerez le nain. Il a l’air d’en savoir long. Il pourrait peut-être nous dire pourquoi elle a descendu Williams. Je veux un rapport dès six heures. Ne perdez pas de temps.
Hess eut envie de protester, mais il se contenta de répondre :
- Bien chef, en réprimant un bâillement.
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (49) Voir plus



    Quiz Voir plus

    James Hadley Chase... à la Proust N°11

    Si j'étais une saison

    Printemps
    Été
    Automne
    Hiver

    12 questions
    19 lecteurs ont répondu
    Thème : James Hadley ChaseCréer un quiz sur ce livre

    {* *}