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Critique de Pecosa


Calvin, trentenaire cossard, employé de banque sans envergure, se retrouve muté dans un patelin où il n'a aucune envie de s'enterrer. La ville est sans intérêt et même sa collaboratrice, Alice, est tarte et dénuée de charme.
Depuis toujours, Calvin rêve du gros coup miraculeux, du coup de main du destin qui fera de lui un homme riche sans aucun effort. Il a bien songé à épouser une héritière ou à trucider un riche client de la banque après l'avoir escroqué mais il finit toujours par se dégonfler.
Pourtant Pittsville n'est pas une ville dénuée d'attraits. Sa logeuse, Kit, est une veuve très séduisante et la paye des ouvriers de l'usine transite par son agence. Calvin et Kit décident de s'emparer de l'argent du coffre et de faire porter le chapeau à la falote Alice, qui passée de vie à trépas, ne manquera à personne.
I would rather stay poor est un James Hadley Chase impeccable, qui met en scène le trio classique du polar, le malfrat cynique, la maîtresse complice, et le bouc émissaire.
Lire un Chase, c'est s'étonner de la maestria avec laquelle l'auteur saisit « l'american way of life » sans y avoir jamais mis les pieds pendant des années. On s'émerveille en constatant qu'une fois de plus il décline le même schéma narratif (un loser fauché, l'héroïne aussi instable qu'une grenade dégoupillée, le « gros coup » pour se sortir de la panade) en se renouvelant à chaque fois. Et on attend de voir de quelle manière cette fois-ci le petit grain de sable, personnage secondaire, femme ingérable, viendra gripper la machine.
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